samedi 24 décembre 2016

NOËL 2016

NOËL 2016
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Nous sommes parvenus au Noël 2016. Je demande à l’Esprit Saint de guider mes pensées et de se servir de mes paroles pour toucher le cœur des gens qui viendront ce soir et demain à l’église. Il y aura les fervents catholiques et il y aura ceux et celles qui viennent pour toutes sortes de raisons étrangères à la vraie foi.

J’ai d’abord le goût d’affirmer ma foi en la fête de Noël. Des gens ces jours-ci, en particulier dans les magasins, me souhaitent « Joyeuses Fêtes ». Je ne prends pas le temps de leur demander comment ils écrivent ces vœux. Si je leur demandais, je pense qu’ils me diraient qu’ils mettent le mot fête au pluriel. Autrement dit, ils me souhaitent de joyeuses fêtes, de joyeux moments de réjouissance. Mais moi, j’accepte volontiers ces vœux parce que dans mon esprit, je mets le mot fête au singulier. J’accepte ces vœux en leur donnant la signification que je veux leur donner. J’accepte qu’on me souhaite une joyeuse fête car c’est la fête de mon SAUVEUR, l’anniversaire de naissance de mon Sauveur: Jésus le Christ. Et puisque je suis chrétien, c’est aussi ma fête. La fête de la tête est aussi la fête des membres.

Oui je me réjouis aujourd’hui car mon divin et aimable Sauveur naît en ce monde pour moi. Plusieurs hommes et femmes en 2016, écoutent l’évangile de la nuit de Noël avec incrédulité. Le fait de croire en un Dieu qui se fait homme, qui naît d’une Vierge, qui vit parmi nous et meurt et ressuscite pour nous, relève pour eux de la mythologie. Pour plusieurs personnes, l’évangile de ce soir est une fable pour enfants ou pour gens non évolués. La majorité des Montréalais adultes et adolescents, ne croient plus à tout cela.

Eh bien moi, j’y crois et je suis très fier de le dire devant vous tous ce soir; oui, devant vous tous. Je suis particulièrement fier de le dire devant vous, les paroissiens qui partagent la même foi que moi. Et je suis aussi très fier de le dire devant toutes les personnes ici qui ne croient pas que Dieu ce soit fait homme.

Je proclame haut et fort les paroles du Credo de Nicée-Constantinople:

« Je crois en un seul Seigneur, Jésus Christ,
le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles :
Il est Dieu, né de Dieu,
lumière, née de la lumière,
vrai Dieu, né du vrai Dieu
Engendré non pas créé, 
de même nature que le Père ; 
et par lui tout a été fait.
Pour nous les hommes, et pour notre salut,
il descendit du ciel;
Par l'Esprit Saint
, il a pris chair de la Vierge Marie, et s’est fait homme.  

Voilà l’essentiel de la fête d’aujourd’hui. Voilà ce que je fête et ce que des milliards de chrétiens fêtent aujourd’hui. Voilà la meilleure raison de fêter cette nuit et ce jour. En la nuit de Noël, nous entendons l’évangile selon saint Luc, qui nous raconte la naissance de Jésus à Bethléem, dans une étable.

Mais le jour de Noël, l’évangile que nous entendons, est celui de saint Jean. Il me semble que de temps en temps, on devrait inverser cette façon de faire. Car saint Luc, nous présente le côté humain de l’histoire. Mais saint Jean, cet aigle méditatif, nous présente le côté divin de la fête. Le jour de Noël, nous entendons comme évangile, le Prologue de l'évangile de Jean. Il me semble que dans une société moderne et laïque comme la nôtre ici à Montréal, on devrait de temps à autre proclamer le Prologue de Saint Jean, la nuit de Noël, étant donné que tant de gens ne croient plus en la divinité de Jésus. Écoutons une partie de ce Prologue extraordinaire :

« 1 Au commencement était le Verbe,
et le Verbe était auprès de Dieu,
et le Verbe était Dieu.
2 Il était au commencement auprès de Dieu.
3 C’est par lui que tout est venu à l’existence,
et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui.
4 En lui était la vie,
et la vie était la lumière des hommes ;
5 la lumière brille dans les ténèbres,
et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée.

9 Le Verbe était la vraie Lumière,
qui éclaire tout homme
en venant dans le monde.
10 Il était dans le monde,
et le monde était venu par lui à l’existence,
mais le monde ne l’a pas reconnu.
11 Il est venu chez lui,
et les siens ne l’ont pas reçu.
12 Mais à tous ceux qui l’ont reçu,
il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu,

14 Et le Verbe s’est fait chair,
il a habité parmi nous,
et nous avons vu sa gloire,
la gloire qu’il tient de son Père
comme Fils unique,
plein de grâce et de vérité. 

Comme il est extraordinaire ce texte. Et dire que c’est un pêcheur sans instruction qui l’a écrit. Voilà ce que quelqu’un sans instruction, mais instruit par l’Esprit de Dieu, est capable d’écrire.

Dans le récit de Luc et dans le Prologue de saint Jean, on retrouve la grandeur et la beauté de la présente fête, mais aussi la tristesse qui entache la fête. La beauté et la grandeur de la fête, c’est que Dieu nous aime tellement, qu’Il vient vivre parmi nous, avec nous. La tristesse, c’est que plusieurs parmi les frères et sœurs de Jésus Christ ne veulent pas de Lui, ne veulent pas croire en Lui. En ce sens, le fait que personne ne voulait accueillir Marie et Joseph au moment où le Fils de Dieu venait au monde, était très prophétique. Quand saint Jean écrit son évangile, environ soixante ans après la mort de Jésus, il voit bien que les gens refusent la Lumière. Et ce refus se propage au cours des âges. Voilà la tristesse, la très grande tristesse qui assombrit aujourd’hui encore la fête.

Mais ne laissons pas cette tristesse prendre le dessus sur la joie extraordinaire de cette nuit. Oui un SAUVEUR nous est né, un FILS nous est donné. On l’appellera DIEU FORT et c’est lui qui sauvera son peuple de ses PÉCHÉS.

« GLOIRE À DIEU AU PLUS HAUT DES CIEUX, ET PAIX AUX HOMMES QU’IL AIME » (Lc 2, 14)


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