Prier devant la Sainte Face
Chacun de nous est unique aux
yeux de Dieu. Voilà qui est très beau et très consolant. Chacun de nous a aussi
sa spiritualité propre, c’est-à-dire sa façon propre de voir et comprendre le
message de Jésus. Cela prend parfois de nombreuses années à découvrir sa
spiritualité propre. Souvent Dieu nous renseigne sur ce point, par bribes, au
cours du temps. Et soudain, un éclairage nouveau nous parvient, ou plutôt l’Esprit
Saint fait en sorte que les pièces du tableau qui constituent notre
spiritualité, se mettent en place, et on commence à voir notre physionomie
spirituelle dans mon ensemble.
Les personnes qui lisent
fréquemment mon blogue, ont une bonne idée de ma spiritualité. En voici
quelques traits:
Mon désir le plus profond est la
joie. C’est pour cette raison que mon blogue a pour titre: Dieu ma joie. Pour connaître la façon
dont j’ai découvert mon désir le plus profond, je vous encourage à lire le
premier long blogue que j’ai écrit, en date du 18 juin 2011.
Mon testament spirituel a pour titre: Les Yeux de l’Amour. Si vous allez sur Google et que vous écrivez Dieu
ma joie, les Yeux de l’Amour,
vous aurez accès à plusieurs de mes textes qui parlent du regard que
Jésus pose sur nous.
Ma sainte préférée est sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face. Quiconque lit mon blogue depuis le début de son existence,
sait cela. En lisant les très belles pensées de l’abbé Pierre Descouvemont
reproduites dans la Revue Sainte Rita (revue publiée par mes confrères Oblats de la Vierge Marie à Nice, en France)
du mois de mars 2015, certaines pièces de ma physionomie spirituelle se sont
mises spontanément en place. Le texte de l’abbé Descouvemont a pour titre: « Avec Thérèse, contempler la Sainte Face ».
Les réflexions de l’abbé
Descouvemont m’ont permis de faire les rapprochements suivants: ce n’est pas
pour rien que j’ai mis la Sainte Face dans mon testament spirituel,
intitulé : Les Yeux de l’Amour (1). Mon désir le plus
profond, c’est la joie. Mais où et comment trouver cette joie? Je la trouverai
en contemplant le regard que Jésus pose sur moi. Et mystérieusement, c’est en
contemplant la Sainte Face de Jésus, alors que les yeux de Jésus
sont clos et tuméfiés, que je pourrai goûter en plénitude la joie qui vient du
fait d’être regardé par Lui avec amour.
Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus
a toujours été fascinée par la Sainte Face. Ce n’est pas
pour rien qu’elle a inclus la
Sainte Face dans
son nom de religieuse. Elle avait toujours une reproduction de la Sainte Face à portée de la
main, ou à portée des yeux :
« L’icône
de Thérèse, c’était la Sainte Face :
elle l’avait toujours devant elle dans son livre d’office et dans sa stalle
pendant l’oraison; à l’infirmerie, elle la fit suspendre aux rideaux de son lit. »
(Pierre Descouvemont, Avec Thérèse, contempler la Sainte
Face , Revue Sainte
Rita, mars 2015, p. 15).
Image de la Sainte Face contemplée par la petite Thérèse
Et
pourtant, la petite Thérèse ne savait pas ce que nous savons de la Sainte Face. Thérèse n’a pas
joui de l’immense faveur que nous avons de pouvoir avoir devant nos yeux, la
figure imprégnée sur le Saint Suaire de
Turin. Cette découverte n’avait pas encore était faite lorsque Thérèse
vivait sur cette terre. Ce n’est qu’un an après la mort de Thérèse, en 1898,
que le visage de Jésus imprégné sur le Saint
Suaire de Turin, a pu être contemplé
pour la première fois par un être humain. Combien Thérèse aurait été
impressionnée et émue de contempler le visage imprégné sur le Saint Suaire! Elle aurait prononcé avec
encore plus de ferveur et d’amour, les paroles suivantes:
« Jésus
brûle d’amour pour nous (lettre écrite à
sa sœur Céline, le 4 avril 1889). Regarde sa Face adorable! Regarde ses
yeux éteints et baissés! Regarde ces plaies! Regarde Jésus dans sa Face … Là
tu verras comme il nous aime » (LT 87). « La douceur qui rayonne de
ce Visage lui donne une très grande beauté : La Face de Jésus est
lumineuse » (LT 95). (Ibid, p. 15).
Comme
le dit si bien l’abbé Descouvemont : « Le
visage paisible que nous contemplons en regardant la Sainte Face de Jésus nous rappelle
surtout qu’Il continue à nous aimer
alors que nous Le crucifions. »
(Ibid, p. 15).
Le pape
François nous disait ceci, il y a deux ans :
« Laissons-nous donc rejoindre par ce
regard, qui ne cherche pas nos yeux mais notre cœur. Écoutons ce qu’il veut
nous dire, dans le silence, en passant au-delà de la mort- même. À travers le
Saint Suaire nous parvient la
Parole unique et ultime de Dieu : l’Amour fait homme,
incarné dans notre histoire; l’Amour miséricordieux de Dieu qui a pris sur lui
tout le mal du monde pour nous libérer de sa domination. Ce Visage défiguré
ressemble à tant de visages d’hommes et de femmes blessés par une vie qui ne
respecte pas leur dignité, par des guerres et des violences qui frappent les
plus faibles… Pourtant le Visage du Suaire communique une grande paix; ce Corps
torturé exprime une souveraine majesté. C’est comme s’il laissait transparaître
une énergie contenue mais puissante, c’est comme s’il nous disait : aies
confiance, ne perd pas l’espérance; la force de l’amour de Dieu, la force du
Ressuscité vainc tout. » (Pape François, Rome,
le 30 mars 2013)
Le Père Raniero Cantalamessa,
prédicateur pontifical, depuis 1981,
a écrit ceci :
« Aucune représentation artistique de la Passion n’a toutefois
exercé et n’exerce encore une fascination comparable à celle du Saint-Suaire.
Peu importe, selon nous, de savoir si le Saint-Suaire est « authentique » ou
non, si l’image s’est formée naturellement ou de manière artificielle, s’il ne
s’agit que d’une icône ou également d’une relique. Il est certain qu’il s’agit
de la représentation la plus solennelle et la plus sublime de la mort que l’œil
humain ait jamais contemplée. Si un Dieu peut mourir, ceci est le moyen le
moins inadéquat de nous représenter sa mort.
Les paupières et la bouche fermées, les traits composés du visage : plus
qu’à un mort, il fait penser à un homme plongé dans une méditation profonde et
silencieuse. Il fait penser à la traduction en images de l’antique antienne du
Samedi Saint: Caro mea
requiescet in spe, « ma chair repose en paix ». L’antique homélie sur le
Samedi Saint que l’on lit dans l’Office des lectures acquiert elle aussi une
force particulière si on la lit devant le Saint-Suaire. « Qu’est-ce qui s’est
produit? Aujourd’hui sur la terre règne un grand silence, un grand silence et
la solitude. Un grand silence car le Roi dort… » [1].
La théologie nous dit qu’à la mort du Christ son âme s’est séparée de son
corps, comme dans le cas de tout homme qui meurt, mais sa divinité est restée
unie aussi bien à son âme qu’à son corps. Le Saint-Suaire est la plus parfaite
représentation de ce mystère christologique. Ce corps est séparé de l’âme mais
pas de la divinité. Quelque chose de divin se reflète sur le visage martyrisé
mais empreint de majesté du Christ du Saint-Suaire. » (Raniero Cantalamessa, Troisième prédication du Carême 2006).
L’abbé
Descouvemont termine ses propos reproduits dans la Revue Sainte Rita, en reprenant une pensée très
chère à notre pape François: Jésus ne se lasse jamais de nous et de nos infidélités;
même s’Il nous veut saints et qu’Il nous appelle chaque jour à nous dépasser:
« Il
y a des soirs où nous ne sommes pas fiers de nous, où nous sommes découragés …
Le Seigneur, Lui, n’est jamais découragé, ni dégoûté de nous. Son amour est
fidèle, solide, imperturbable. Il nous aime tels que nous sommes, même lorsque
nous nous trouvons « au creux de la vague ». Telle est la profondeur
de son amour. C’est même à travers la profondeur de notre misère, que nous
pouvons découvrir la profondeur de sa Miséricorde. Thérèse aimait très
particulièrement ceux et celles qui avaient expérimenté dans le Regard de Jésus
lui-même, ce qu’était le Pardon de Dieu : Marie-Madeleine, la femme
adultère, Pierre, le bon larron. Des hommes et des femmes qui pouvaient chanter :
« Il a posé sur moi son regard
Et ses yeux en disaient long
Il a posé sur moi son regard
C’était celui du pardon. »
(Tiré du chant: N’aie pas peur, de Georges Lefebvre, prêtre
originaire de Lisieux)
Mais
par ailleurs, c’est un regard qui ne se résigne jamais à nos médiocrités. Il
fait sans cesse retentir dans le fond de notre cœur, son appel au dépassement,
et à la sainteté. Telle est la hauteur de son Amour. » (Pierre Descouvemont, Ibid, p. 15).
mon ciel à moi.wmv - YouTube (2)
www.youtube.com/watch?v=toKHwPuQX3423 janv. 2012 - Ajouté par Pénélope Mavoungouparoles de sainte Thérèse: Mon ciel à moi...musique: Patrick LemoineChant "N'aie pas peur, laisse-toi regarder par le Christ ...
www.youtube.com/watch?v=SjVCih5OyG8
11 mai 2012 - Ajouté par chantliturgiqueChant liturgique G 249 pour une animation de célébration liturgique
- (1) Les Yeux de l'Amour - YouTube
- www.youtube.com/watch?v=C4hTSQkji7o8 nov. 2012 - Ajouté par Guy SimardMa seule raison de vivre est que j'ai un jour rencontré les Yeux de l'Amour, comme dans un miroir et non ...
- (2) Voici la première et la dernière
strophe de la poésie de Thérèse, intitulée: Mon
Ciel à moi:
Mon Ciel à moiPour supporter l'exil de la vallée des larmes
Il me faut le regard de mon Divin Sauveur
Ce regard plein d'amour m'a dévoilé ses charmes
Il m'a fait pressentir le Céleste bonheur
Mon Jésus me sourit quand vers Lui je soupire
Alors je ne sens plus l'épreuve de la foi
Le Regard de mon Dieu, son ravissant Sourire,
Voilà mon Ciel à moi !…
Mon Ciel, je l'ai trouvé dans la Trinité Sainte
Qui réside en mon cœur, prisonnière d'amour
Là, contemplant mon Dieu, je lui redis sans crainte
Que je veux le servir et l'aimer sans retour.
Mon Ciel est de sourire à ce Dieu que j'adore
Lorsqu'Il veut se cacher pour éprouver ma foi
Souffrir en attendant qu'Il me regarde encore
Voilà mon Ciel à moi !...
L'amour de Dieu et de Jésus Christ notre Seigneur et notre Roi est tel que je ne peux m'en passer.La grande reconnaissance à Dieu qui nous a créé à son image doit être la preuve même de notre existence en tant qu'Humain car, il a lui même choisi de nous distinguer de toute autre créature. Vivre dans la vision de Dieu et de Jésus Christ doit être la plus grande expression de notre reconnaissance.Dieu et Jésus Christ sont pour moi la lumière et la solution à toute mes situations, car en gardant toujours une foi et un regard en vers eux,je franchi toujours des obstacles difficiles sans rien payer(ma protection,mon élévation,ma santé, mes projets,ma famille ...),Dieu, Il est de toute les manières le Tout Puissant et nul n'est comparable à lui et c'est l'Unique Maître de l'impossible.Qu'il soit béni à jamais avec tous les Saints,Abraham,Isaac,Jacob et Israël. La face sacré de Jésus Christ est une source de miséricorde qui infiniment ne peut tarir et qui nous conduit dans la plus grande croyance divine.
RépondreSupprimerL'amour de Dieu et de Jésus Christ notre Seigneur et notre Roi est tel que je ne peux m'en passer.La grande reconnaissance à Dieu qui nous a créé à son image doit être la preuve même de notre existence en tant qu'Humain car, il a lui même choisi de nous distinguer de toute autre créature. Vivre dans la vision de Dieu et de Jésus Christ doit être la plus grande expression de notre reconnaissance.Dieu et Jésus Christ sont pour moi la lumière et la solution à toutes mes situations, car en gardant toujours une foi et un regard en vers eux,je franchi toujours des obstacles difficiles sans rien payer(ma protection,mon élévation,ma santé, mes projets,ma famille ...),Dieu, Il de toute les manières le Tout Puissant et nul n'est comparable à lui et c'est l'Unique Maître de l'impossible.Qu'il soit béni à jamais avec tous les Saints,Abraham,Isaac,Jacob et Israël. La Face sacré de Jésus Christ est une source de miséricorde qui infiniment ne peut tarir et qui nous conduit dans la plus grande croyance divine.
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