" L’aide médicale à mourir "
En Église, nous avons commencé
l’année 2017 de façon extraordinaire et providentielle. Devant les changements
que vit la société civile, ici au Québec, Dieu nous a une fois de plus éclairés
par sa Parole. Nous entendons parfois dire que Jésus dans les évangiles, ne
parle pas beaucoup de morale. Une telle façon de voir est très étonnante. Jésus
n’a cessé de nous dire comment nous comporter si nous voulons vraiment être ses
disciples.
Pour les lectures de la Parole de Dieu des dimanches
de l’an 2017, nous sommes dans ce que nous appelons l’année A. Les lectures du
dimanche sont réparties sur un cycle de trois ans: l’année A, l’année B et
l’année C. Les Paroles de Dieu que nous avons entendues depuis un mois, ne
reviendront donc que dans trois ans. Or, comme Dieu fait bien les choses! En ce début d’année 2017, nous avions absolument besoin d’entendre les lectures
de la Parole
de Dieu que l’Église nous a offertes depuis un mois.
Depuis quatre semaines, aux
messes dominicales, nous avons entendu des extraits du « discours sur la montagne », en
saint Matthieu, chapitres 5 à 7. Ce discours sur la montagne est d’une
importance capitale pour connaître la pensée de Dieu sur diverses situations
morales. Jésus nous a parlé de la colère, de l’adultère, de l’amour des
ennemis, etc. Sa pensée en matière morale, est tellement élevée, que nous sommes
portés à penser qu’elle n’est pas faite pour nous pauvres êtres humains, et,
par-dessus le marché, êtres humains pécheurs.
Or voici que dimanche dernier, la
liturgie nous a présenté les Paroles de
Dieu les plus réconfortantes qui soient. Ces paroles sont, selon moi, le
message le plus important à entendre pour nous, gens du XXIème siècle.
Voici la première lecture de
dimanche dernier:
« Jérusalem
disait: « Le Seigneur m’a
abandonnée, mon Seigneur m’a oubliée. » Une femme peut-elle oublier
son nourrisson, ne plus avoir de tendresse pour le fils de ses entrailles? Même
si elle l’oubliait, moi, je ne t’oublierai pas – dit le Seigneur.
(Isaïe 49, 14-15
Et dans l’évangile Jésus nous
invitait à mettre toute notre confiance en notre Papa du ciel; à ne jamais nous
faire de souci. Vous me direz: « Facile à dire, mais pas facile à
faire ». Je vous répondrais que oui, mais Dieu nous a promis son aide, et
nous devons le croire quand Il nous parle:
« Ne vous souciez pas,
pour votre vie, de ce que vous mangerez, ni, pour votre corps, de quoi vous le
vêtirez. La vie ne vaut-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que
les vêtements? Regardez les oiseaux du ciel: ils ne font ni semailles ni
moisson, ils n’amassent pas dans des greniers, et votre Père céleste les
nourrit. Vous-mêmes, ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux? Qui d’entre vous,
en se faisant du souci, peut ajouter une coudée à la longueur de sa vie? Et au
sujet des vêtements, pourquoi se faire tant de souci? Observez comment poussent
les lis des champs: ils ne travaillent pas, ils ne filent pas. Or je vous
dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’était pas habillé comme l’un
d’entre eux. Si Dieu donne un tel vêtement à l’herbe des champs, qui est là
aujourd’hui, et qui demain sera jetée au feu, ne fera-t-il pas bien davantage pour
vous, hommes de peu de foi? Ne vous faites donc pas tant de souci; ne dites pas:
“Qu’allons-nous manger ?” ou bien: “Qu’allons-nous boire?” ou encore:
“Avec quoi nous habiller?” Tout
cela, les païens le recherchent. Mais votre Père céleste sait que vous en avez
besoin. Cherchez d’abord le
royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît. Ne vous faites pas de souci pour
demain: demain aura souci de lui-même; à chaque jour suffit sa peine. » (Mt 6, 24-34).
Quelles paroles extraordinaires à
entendre en ce début d’année 2017! Cette invitation à mettre notre confiance en
ce papa du ciel que Jésus nous a fait connaître, est le plus beau message que
nous puissions recevoir; et combien important!
J’ai profité de cette Parole
extraordinaire de Dieu, pour parler d’un sujet brûlant d’actualité ces jours-ci
au Québec: l’aide médicale à mourir. Pour entendre une partie de mon homélie de
dimanche dernier, veuillez cliquer sur la vidéo ci-dessous.
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