lundi 8 décembre 2014

" Le Maître de la terre " de Benson

« Le Maître de la terre » de Benson
 
Il est assez rare qu’on puisse connaître le titre des romans qu’ont appréciés les papes. Or nous savons qu’un roman a plu à Joseph Ratzinger et à Jorge Bergoglio. Il s’agit du roman de Robert Hugh Benson, intitulé: Le Maître de la terre. Robert Hugh Benson (1871 -1914) était le fils de l'archevêque de Canterbury. Ordonné prêtre par son père dans l'Église anglicane, Robert Hugh joignit l'Église catholique le 11 septembre 1903. En cette année 2014, nous commémorons le centième anniversaire de son décès. Le pape François a fait allusion à ce roman, lors de son homélie du 18 novembre 2013. Voici comment l’Osservatore Romano a rapporté les propos du pape:

« Il existe une menace qui parcourt le monde. C’est celle de la « mondialisation de l’uniformité hégémonique » caractérisée par la « pensée unique », à travers laquelle, au nom d’un progressisme qui se révèle ensuite infantile, on n’hésite pas à renier ses propres traditions et sa propre identité. Ce qui doit nous consoler est cependant que devant nous, il y a toujours le Seigneur fidèle à sa promesse, qui nous attend, nous aime et nous protège. Entre ses mains, nous avancerons en étant en sécurité sur tous les chemins.  …  . Le Pape a entamé sa réflexion en commentant la lecture tirée du premier livre des Macchabées (1, 10-15 ; 41-43 ; 54-57 ; 62-64) « l’une des pages les plus tristes de la Bible » a-t-il commenté, où l’on parle d’« une bonne partie du peuple de Dieu qui préfère s’éloigner du Seigneur devant une proposition de mondanité ».  …  Se référant au récit biblique, le Pape a rappelé que ces personnes prirent « les habitudes des païens » et acceptèrent l’ordre du roi qui « prescrivit que dans son royaume tous ne forment qu’un seul peuple et que chacun abandonne ses propres coutumes ». Et il ne s’agissait certainement pas d’une « belle mondialisation » qui s’exprime « dans l’unité de toutes les nations », qui conservent cependant leurs usages. Ce dont on parle dans le récit est, en revanche, la « mondialisation de l’uniformité hégémonique ». La « pensée unique fruit de la mondanité ».  …   Négocier sa fidélité à Dieu est comme négocier sa propre identité. Et à ce propos, le Pape a rappelé le livre « Le Maître de la terre » de Robert Hugh Benson, fils de l’archevêque de Canterbury, Edward White Benson, dans lequel l’auteur parle de l’esprit du monde et « presque comme s’il s’agissait d’une prophétie, il imagine ce qui se passera. Cet homme, s’appelait Benson, il se convertit ensuite au catholicisme et il a très bien fait. Il a précisément vu cet esprit de la mondanité qui nous conduit à l’apostasie ».

Le pape Benoît XVI a aussi admis avoir été impressionné par ce roman. C’est ce que nous révèle Monseigneur Luigi Negri, archevêque de Ferrara-Comacchio, dans la préface qu’il a faite de ce roman pour les Éditions Foi et Culture, en 2011 :  

« Chers amis, je suis heureux d’accompagner de quelques paroles la réédition du livre « Le Maître de la terre », qui est un des livres qui a influencé le plus profondément ma personnalité. De plus, de façon confidentielle, je puis vous dire que lors d’une conversation que j’ai eue avec notre Saint Père le pape Benoît XVI, ce dernier m’a dit que la lecture du livre « Le Maître de la terre », lors de sa première parution en allemand, a été d’une grande importance pour lui. » (1) 

On peut se procurer le livre chez Téqui, ou le lire gratuitement sur internet en cliquant sur le lien suivant: http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/HughBenson/livre.html

Sur la couverture du livre que vous pouvez voir ci-dessous, la maison d'édition a même mis cette phrase du pape François: "Le Maître de la terre" de R.H. Benson, est une de mes lectures préférées.





 
Post scriptum, écrit le 2 septembre 2015: voici un autre blogue sur ce sujet: L'appel des Derniers Temps
 
 

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