Toussaint 2014
Chers lecteurs,
Je vous souhaite une très belle solennité de la Toussaint. Quelle belle fête!
Il y a neuf ans aujourd’hui, mon frère Luc et moi, présidions les funérailles de notre chère maman. À la fin de l’homélie, j’ai récité par cœur un poème que ma mère m’a appris lorsque j’étais adolescent. Je me souviens que la première fois que ma mère m’a récité ce poème, nous étions en train de laver la vaisselle. Ce poème est très beau et très approprié au mois de novembre que nous vivons présentement. Il y est question d’éternité, de vie éternelle. Ce poème est encore plus beau, comme tous les poèmes d’ailleurs, lorsqu’il est lu ou proclamé à haute voix. J’ai récité ce poème en compagnie de ma mère à plusieurs reprises, en diverses occasions. Je suis sûr que ma mère, en ce 1er novembre 2005, récitait avec moi, de là-haut, Les Yeux de Sully Prudhomme. Dans l’appartement de ma mère, ce poème écrit sur un papier parchemin, était encadré. Après le décès de ma mère, le seul objet souvenir que j’ai voulu conserver d’elle, c’est ce poème encadré. Le cadre et le poème sont désormais accrochés à un mur de ma chambre.
Il y a neuf ans aujourd’hui, mon frère Luc et moi, présidions les funérailles de notre chère maman. À la fin de l’homélie, j’ai récité par cœur un poème que ma mère m’a appris lorsque j’étais adolescent. Je me souviens que la première fois que ma mère m’a récité ce poème, nous étions en train de laver la vaisselle. Ce poème est très beau et très approprié au mois de novembre que nous vivons présentement. Il y est question d’éternité, de vie éternelle. Ce poème est encore plus beau, comme tous les poèmes d’ailleurs, lorsqu’il est lu ou proclamé à haute voix. J’ai récité ce poème en compagnie de ma mère à plusieurs reprises, en diverses occasions. Je suis sûr que ma mère, en ce 1er novembre 2005, récitait avec moi, de là-haut, Les Yeux de Sully Prudhomme. Dans l’appartement de ma mère, ce poème écrit sur un papier parchemin, était encadré. Après le décès de ma mère, le seul objet souvenir que j’ai voulu conserver d’elle, c’est ce poème encadré. Le cadre et le poème sont désormais accrochés à un mur de ma chambre.
Les
Yeux,
(de René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907)
Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,
Des yeux sans nombre ont vu l'aurore ;
Ils dorment au fond des tombeaux
Et le soleil se lève encore.
Les nuits plus douces que les jours
Ont enchanté des yeux sans nombre ;
Les étoiles brillent toujours
Et les yeux se sont remplis d'ombre.
Oh ! qu'ils aient perdu le regard,
Non, non, cela n'est pas possible !
Ils se sont tournés quelque part
Vers ce qu'on nomme l'invisible ;
Et comme les astres penchants,
Nous quittent, mais au ciel demeurent,
Les prunelles ont leurs couchants,
Mais il n'est pas vrai qu'elles meurent :
Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,
Ouverts à quelque immense aurore,
De l'autre côté des tombeaux
Les yeux qu'on ferme voient encore.
Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,
Des yeux sans nombre ont vu l'aurore ;
Ils dorment au fond des tombeaux
Et le soleil se lève encore.
Les nuits plus douces que les jours
Ont enchanté des yeux sans nombre ;
Les étoiles brillent toujours
Et les yeux se sont remplis d'ombre.
Oh ! qu'ils aient perdu le regard,
Non, non, cela n'est pas possible !
Ils se sont tournés quelque part
Vers ce qu'on nomme l'invisible ;
Et comme les astres penchants,
Nous quittent, mais au ciel demeurent,
Les prunelles ont leurs couchants,
Mais il n'est pas vrai qu'elles meurent :
Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,
Ouverts à quelque immense aurore,
De l'autre côté des tombeaux
Les yeux qu'on ferme voient encore.
Aimez-vous
les litanies des saints chantées ???
Voici
celles que je préfère :
Litanie des Saints de la Communauté du Chemin ... - YouTube
www.youtube.com/watch?v=vUMd4raHV-o
1 avr. 2012 - Ajouté par alphasmdpCette litanie est d'origine congolaise. En plus de son rythme qui la rend originale par rapport aux litanies ...
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