La parabole des talents
Aujourd’hui, en ce 33ème dimanche
du temps ordinaire, Jésus nous invite à réfléchir sur sa parabole des talents
(Mt 25, 14-30). Les premiers mots d’une parabole prononcée par Jésus, sont
toujours très importants. Voici les premiers mots de cette parabole :
« Un homme qui partait en voyage,
appela ses serviteurs et leur confia ses
biens ». Dans les quatre derniers mots de cette première phrase de
la parabole, deux idées sont importantes. Première
idée : le maître confie ses
biens. Lorsqu’on confie, on fait confiance. Le maître fait confiance; il a confiance
dans ses serviteurs. Et il leur fait confiance parce qu’il les aime. Dans une
petite vidéo que l’on peut voir sur YouTube
et que j’ai mise au bas du présent texte, cet amour du maître envers ses
serviteurs, est très bien mis en évidence. On voit clairement que le maître
aime beaucoup ses trois serviteurs. Ils sont comme ses enfants. Et il leur dit,
au moment de partir en voyage: « Vous
allez bien me manquer ». Donc, première idée : la confiance.
Deuxième idée : le maître leur confia ses biens. Un chrétien devrait savoir que tout ce qu’il a ne lui
appartient pas. Tout ce qu’il a appartient au Seigneur. Si j’ai une maison,
elle ne m’appartient pas; elle appartient au Seigneur. Si j’ai des enfants, ils
ne m’appartiennent pas; ils appartiennent au Seigneur. Si j’ai une épouse, elle
ne m’appartient pas; elle appartient au Seigneur. Quelqu’un pourrait
dire : mon épouse et moi, nous sommes un. Oui, mais il faudrait répondre à
cette personne que même elle, ne s’appartient pas; elle appartient au Seigneur.
Saint Paul nous dit : « Aucun
d’entre nous ne vit pour soi-même et aucun d’entre nous ne meurt pour soi-même.
Si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur. Si nous mourons, nous mourons pour
le Seigneur. Dans notre vie, comme dans
notre mort, nous appartenons au Seigneur » (Rom 14, 7-8). Donc
même moi, même ma personne, appartient au Seigneur. Combien plus les choses que
je dis m’appartenir, appartiennent au Seigneur.
Je ne sais pas si vous connaissez monsieur Jean-Robert
Ouimet. Monsieur Ouimet est un homme d’affaires québécois qui a fait fortune
grâce aux aliments Cordon bleu. Cet
homme est devenu très riche. J’ai écrit un blogue sur cet homme que je
considère extraordinaire, en octobre 2011. Voici un extrait de ce blogue
intitulé: M. Jean-Robert Ouimet: le bon vigneron :
« Je suis privilégié. J’ai étudié beaucoup.
J’ai voyagé et j’ai rencontré des gens extraordinaires. Je suis un homme
comblé. D’ailleurs, c’est pour cette raison que je suis allé rencontrer Mère
Teresa; je me sentais coupable à mort. Je me disais que je ne réussirais jamais
à rentrer au ciel. Jésus me comblait trop. Une femme, 4 enfants : 2 garçons,
deux filles. Une flamande aux yeux bleus qui m’endure depuis 44 ans, chef
d’entreprise et j’en passe. Ce sont toutes des grâces. Me sentant très
coupable, j’ai réussi à rencontrer Mère Teresa et dans ma biographie TOUT VOUS A ÉTÉ CONFIÉ,
vous pouvez voir l’histoire de façon détaillée. La biographie, c’est une
histoire de fou, mais tout ce qui est là est pure vérité. J’ai rencontré Mère Teresa, il y a 26 ans, en
1983. Et, je lui posé ma question : Est-ce que je dois donner tout ce que j’ai?
On a tous de l’argent, une certaine richesse, une sécurité alors qu’au Canada,
des millions d’humains n’ont pas de travail. Elle me répond : Tu n’as rien à donner, tu n’as rien à toi. Ce n’est
pas à toi, tout t’a été prêté. Si tu
veux, dit-elle, tu peux gérer pour Dieu, mais c’est mieux avec Dieu. La
différence entre les deux, j’ai découvert cela il y a à peine 10 ans. La
différence est énorme. Si tu veux faire cela, ajoute-t-elle, il faut que tu
suives la hiérarchie de l’Amour du Christ. Ta femme d’abord (alors qu’en
1983, ma femme ne passait pas au premier rang). Après ta femme, ce sont tes
4 enfants, pas avant. Tes enfants ne t’appartiennent pas; ils te sont prêtés.
Dieu va te demander ce que tu as fait de ta femme, tes 4 enfants et après les
humains avec lesquels tu travailles. Un par un, il va te demander ce que tu as
fait avec ces gens-là. Je trouve Dieu, bien correct, là dedans,
dit-il. Juste avant que je quitte, Mère Teresa m’a dit ceci : « Mr. Ouimet,
even if you want to manage what God has loaned to you, even if you want to
that, don’t try.Without
praying a lot, you will not be able. » (« M. Ouimet, même si
vous désirez administrer ce que Dieu vous a prêté, même si vous voulez faire
cela, n’essayez pas. Sans beaucoup prier, vous ne serez pas capable. ») Je savais qu’elle avait raison, il fallait
que je prenne une décision. Je suis dans l’avion et je me dis : « Seigneur, je
décide de gérer avec Toi. » Je venais de comprendre que je devais gérer avec
Dieu; néanmoins Mère Teresa venait de mettre tout mon programme de vie par
terre. Elle venait de me dire que sans la prière, je ne réussirais pas. J’ai
dit : « Jésus, je sais qu’elle avait raison, et permets-moi de t’informer
que j’ai pris ma décision : tous les jours de ma vie, à compter du dimanche 7
février 1983, je vais aller te recevoir à l’Eucharistie. » Je témoigne que
26 ans plus tard, je n’ai jamais manqué une journée sauf par exception. Je n’ai
pas de mérites, j’en ai besoin même encore plus aujourd’hui. Si je suis ici ce
soir, c’est à cause de cela. C’est cela qui m’a tenu dans la vie. Si ma femme
et mes enfants étaient ici, ils vous diraient que je parle moins et que
j’écoute plus, et surtout que je les aime plus. Je trouve que pour moi (ce
soir, je ne fais aucun enseignement; je vous raconte et vous en faites ce que
vous voulez), la fréquentation de l’Eucharistie m’a sauvé. Tous les jours
depuis 26 ans, c’est ce qui m’a aidé à aimer plus. »
En entendant
la parabole des talents, telle que
racontée par Jésus, on pourrait avoir l’impression que le maître est injuste de
donner à l’un plus qu’à l’autre. Mais au contraire; il est très juste et très
bon, car il donne à chacun « selon ses capacités », nous dit l’évangile.
Or, nous n’avons pas tous les mêmes capacités.
Parabole des talents - YouTube
www.youtube.com/watch?v=PK4uJlsQPyEParabole des talents. Pasto Vieux- ...
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