Richard Dawkins vs cardinal George Pell
Je me nomme Guy Simard. Je suis un Père Oblat de la Vierge Marie, Congrégation religieuse fondée en Italie par le Père Bruno Lantéri en 1826. J'exerce mon ministère presbytéral dans le diocèse de Montréal. Si un thème vous intéresse et que vous désirez savoir si je l'ai traité, allez sur Google et écrivez Dieu ma joie et le thème désiré. Exemples : Dieu ma joie Eucharistie ;Dieu ma joie adoration eucharistique; Dieu ma joie Vierge Marie; Dieu ma joie La joie de Marie; Dieu ma joie sainteté.
mercredi 3 décembre 2025
Richard Dawkins vs cardinal George Pell
lundi 1 décembre 2025
L'aide médicale à mourir (AMM)
L'aide médicale à mourir (AMM)
" Éléazar était l’un des scribes les plus éminents. C’était un homme très âgé, et de très belle allure. On voulut l’obliger à manger du porc en lui ouvrant la bouche de force. Préférant avoir une mort prestigieuse plutôt qu’une vie abjecte, il marchait de son plein gré vers l’instrument du supplice, après avoir recraché cette viande, comme on doit le faire quand on a le courage de rejeter ce qu’il n’est pas permis de manger, même par amour de la vie. Ceux qui étaient chargés de ce repas sacrilège le connaissaient de longue date. Ils le prirent à part et lui conseillèrent de faire apporter des viandes dont l’usage était permis, et qu’il aurait préparées lui-même. Il n’aurait qu’à faire semblant de manger les chairs de la victime pour obéir au roi ; en agissant ainsi, il échapperait à la mort et serait traité avec humanité grâce à la vieille amitié qu’il avait pour eux. Mais il fit un beau raisonnement, bien digne de son âge, du rang que lui donnait sa vieillesse, du respect que lui valaient ses cheveux blancs, de sa conduite irréprochable depuis l’enfance, et surtout digne de la législation sainte établie par Dieu. Il s’exprima en conséquence, demandant qu’on l’envoyât sans tarder au séjour des morts : « Une telle comédie est indigne de mon âge. Car beaucoup de jeunes gens croiraient qu’Éléazar, à quatre-vingt-dix ans, adopte la manière de vivre des étrangers. À cause de cette comédie, par ma faute, ils se laisseraient égarer eux aussi ; et moi, pour un misérable reste de vie, j’attirerais sur ma vieillesse la honte et le déshonneur. Même si j’évite, pour le moment, le châtiment qui vient des hommes, je n’échapperai pas, vivant ou mort, aux mains du Tout-Puissant. C’est pourquoi, en quittant aujourd’hui la vie avec courage, je me montrerai digne de ma vieillesse et, en choisissant de mourir avec détermination et noblesse pour nos vénérables et saintes lois, j’aurai laissé aux jeunes gens le noble exemple d’une belle mort. » Sur ces mots, il alla tout droit au supplice. Pour ceux qui le conduisaient, ces propos étaient de la folie ; c’est pourquoi ils passèrent subitement de la bienveillance à l’hostilité. Quant à lui, au moment de mourir sous les coups, il dit en gémissant : « Le Seigneur, dans sa science sainte, le voit bien : alors que je pouvais échapper à la mort, j’endure sous le fouet des douleurs qui font souffrir mon corps ; mais dans mon âme je les supporte avec joie, parce que je crains Dieu. » Telle fut la mort de cet homme. Il laissa ainsi, non seulement à la jeunesse mais à l’ensemble de son peuple, un exemple de noblesse et un mémorial de vertu." (Premier livre des martyrs d'Israêl, chapitre 6, versets 18 à 31)
Que Dieu nous accorde sagesse et courage !
dimanche 30 novembre 2025
Attendre Dieu, mais comment ?
Attendre Dieu, mais comment ?
"Dieu, il faut Le prendre comme Il est
et L’attendre dans la veille en sachant qu’on sera toujours surpris
et qu’Il arrivera par un chemin où on ne L’attendait pas,
et qu’Il se révèlera autrement que ce que l’on croyait."
Georgette Blaquière
Une pensée par jour
Les gens ne se sont doutés de rien
Les gens ne se sont doutés de rien
Évangile
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 24, 37-44)
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Comme il en fut aux jours de Noé,
ainsi en sera-t-il lors de la venue du Fils de l’homme.
En ces jours-là, avant le déluge,
on mangeait et on buvait, on prenait femme et on prenait mari,
jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ;
les gens ne se sont doutés de rien,
jusqu’à ce que survienne le déluge qui les a tous engloutis :
telle sera aussi la venue du Fils de l’homme.
Alors deux hommes seront aux champs :
l’un sera pris, l’autre laissé.
Deux femmes seront au moulin en train de moudre :
l’une sera prise, l’autre laissée.
Veillez donc,
car vous ne savez pas quel jour
votre Seigneur vient.
Comprenez-le bien :
si le maître de maison
avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait,
il aurait veillé
et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison.
Tenez-vous donc prêts, vous aussi :
c’est à l’heure où vous n’y penserez pas
que le Fils de l’homme viendra. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
La prière d'ouverture de la messe de ce premier dimanche de l'Avent met la table pour la Parole de Dieu qui va être proclamée. Voici cette prière d'ouverture :
Oraison
Donne à tes fidèles, Dieu tout-puissant, d’aller avec courage sur les chemins de la justice à la rencontre du Seigneur, pour qu’ils soient appelés, lors du jugement, à entrer en possession du Royaume des cieux.
On demande à Dieu d'aller avec courage sur les chemins de la justice à la renconte du Seigneur pour que nous soyons appelés, lors du jugement à entrer au ciel. Le GRAND BUT, chers amis, c'est le CIEL. Mais pour y arriver, il faut du courage. Il y aura un jugement un jour. La première partie de Temps de l'Avent, nous demande de penser à la venue du Seigneur au terme de notre vie et à la fin du monde.
Dimanche dernier nous fêtions la solennité du Christ Roi de l'univers. Le pape Pie XI qui a institué cette fête, a composé deux ans auparavant cette très belle prière :
La Prière du Pape Pie XI au « Christ Roi Universel » :
Ô Christ Jésus, je Vous reconnais pour Roi Universel. Tout ce qui a été fait a été créé pour Vous. Exercez sur moi tous Vos droits. Je renouvelle mes promesses du Baptême en renonçant à Satan, à ses pompes et à ses oeuvres, et je promets de vivre en bon Chrétien. Et tout particulièrement je m'engage à faire triompher selon mes moyens les droits de Dieu et de votre Église. Divin Coeur de Jésus, je Vous offre mes pauvres actions pour obtenir que tous les cœurs reconnaissent votre Royauté Sacrée et qu'ainsi le règne de votre Paix s'établisse dans l'univers entier. Ainsi soit-il.
Les droits de Dieu, chers amis, sont battus en brèche dans notre société, dans le Québec d'aujourd'hui. Comme le dit la prière ci-dessus, nous devons nous engager à faire triompher les droits de Dieu et de son Église.
Il y a des événements qui nous marquent. Je me souviens d'un jour, il y a de cela une trentaine d'années, je circulais en automobile et j'écoutais la radio. J"écoutais une émission d'information à Radio-Canada. Les intervenants étaient tous d'accord pour dire qu'être homme ou femme, ce n'était pas dicté par la nature mais plutôt le fruit d'une convention sociale, d'une coutume en quelque sorte. Je n'en croyais pas mes oreilles. Je me demandais bien d'où cela pouvait bien sortir. Or voilà que 30 ans plus tard, on enseigne cela à l'école, au primaire et au secondaire. C'est la fameuse "idéologie du genre".
Si vous écrivez sur Google les mots suivants : " Être homme ou femme est le fruit d'une convention sociale", l'intelligence artificielle vous dira ceci :
Une des précurseures de l'idéologie du genre est Simone de Beauvoir qui a affirmé qu'on ne naît pas femme mais qu'on le devient. Dans son livre "Le deuxième sexe", publié en 1949, elle essaie de montrer qu'être femme est une construction sociale et culturelle imposée par la société plutôt qu'un destin biologique.
Petit à petit cette idée saugrenue a traversé l'océan et sans que je m'en aperçoive, elle était suffisamment répandue au Québec il y a 30 ans pour que différents intervenants affirment la même chose sur les ondes à la radio. Voilà comment se forge un changement sociétal, un changement dans les moeurs d'un peuple : PETIT À PETIT, sans qu'on s'en aperçoive. L'évangile d'aujourd'hui nous dit qu'avant le déluge, "les gens ne se sont doutés de rien". Et les changements dans la société commencent toujours au niveau des idées. Ce sont les idées qui mènent le monde, encore plus que l'argent.
Ce qui s'est produit avec l'idéologie du genre, s'est produit aussi dans d'autres domaines. C'est le cas de l'acceptation de l'euthanasie par une grande majorité de Québécois. Il y a 40 ans (et même moins que ça, je pense), il était illégal de tuer quelqu'un par injection. Si un médecin s'aventurait à faire cela, il était passible de la prison. Et aujourd'hui des milliers de Québécois décident de donner ce pouvoir et ce droit à des médecins. J'ai écrit un blogue pour dire à quel point je suis attristé de constater que des catholiques qui participent régulièrement à la messe dominicale, demandent ou songent à demander l'aide médicale à mourir (1).
Jésus nous dit aujourd'hui : "Veillez donc !" Autrement dit: "Soyez vigilants". Et saint Paul disait dans la deuxième lecture : "L'heure est venue de sortir de votre sommeil" (Lettre aux Romains, chapitre 13, verset 11).
La petite fable ci-dessous nous montre très bien comment se font les changement dans la société et la dernière phrase nous met en garde : "NE VOUS LAISSEZ PAS DÉRIVER".
vendredi 28 novembre 2025
La vérité existe
La vérité existe
Il y a une idée assez répandue de nos jours et qui est très étonnante à mes yeux. Plusieurs de nos contemporains semblent croire que la vérité n'existe pas. Nombreuses sont les personnes qui disent qu'il n'y a pas de vérité. Ces personnes semblent diriger leur vie avec la conception suivante : toi tu as "ta" vérité, moi j'ai "ma" vérité. La formule qui dit que "tout est relatif ", va aussi un peu dans ce sens-là.
Qu'est-ce que la vérité ? La vérité consiste en ceci : l'idée que je me fais d'une chose, correspond à la réalité. C'est le réel qui constitue en quelque sorte la base de la vérité. La vérité existe quand l'idée que je me fais est conforme au réel.
Il y a selon moi une façon assez simple de prouver que la vérité existe.
Vous savez tous que personnellement, je crois en Dieu. Il m'arrive de rencontrer des gens qui ne croient pas en Dieu. Si je dis à une de ces personnes : "Dieu existe" (1) et que cette personne me dise : "Dieu n'existe pas", un des deux dit vrai et l'autre dit une fausseté. Il est certain qu'une de ces deux affirmations correspond à la réalité et que l'autre est une invention de l'intelligence qui ne correspond pas à la réalité. C'est l'adéquation au réel qui détermine si une chose est vraie ou fausse.
Une fois que nous savons que la vérité existe, c'est le devoir de tout être humain de chercher à la connaître. Jésus nous dit : "QUI CHERCHE, TROUVE" (Évangile selon saint Matthieu, chapitre 7, verset 8). Malheureusement, ils ne semblent pas être très nombreux les chercheurs de vérité.
Pour nous chrétiens, la vérité est une Personne. Jésus a dit cette phrase extraordinaire : "Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie." (Évangile selon saint Jean, chapitre 14, verset 6).
(1) Je sais que dire que Dieu existe n'est pas exact théologiquement et grammaticalement parlant. Le mot "exister" vient du mot latin "exsistere" qui veut dire "sortir de". Ce verbe s'applique à toute réalité créée car elle est sortie de Dieu. Mais Dieu ne vient pas de qui ou de quoi que ce soit. Dieu "EST", tout simplement. Pour être vrai il ne faut donc pas dire que Dieu existe mais que Dieu est. C'est pour cela que la façon dont Dieu s'est nommé dans l'Ancien Testament est si extraordinaire. Quand Dieu a révélé son nom à Moïse, il a dit: "Je suis celui qui est" ou "Je suis celui qui suis" ou "Je suis". Dieu dit à Moïse : "Tu parleras ainsi aux fils d'Israël : "Celui qui m'a envoyé vers vous, c'est JE SUIS " (Livre de l'Exode, chapitre 3, verset 15)
mardi 25 novembre 2025
Demain : conférence très importante
Demain : conférence très importante
Passionnée par toutes les questions et les débats entourant la vie, l’éducation et la famille, Michèle Boulva a fait carrière comme journaliste, relationniste et gestionnaire. Détentrice d’un baccalauréat en pédagogie familiale, elle est mère de trois enfants et grand-maman de 10 petits-enfants. Elle a à cœur la construction d’une société respectueuse de la vie humaine jusqu’à la mort naturelle. Associée de près à Vivre dans la Dignité dès la fondation du réseau, elle a depuis huit ans le privilège d’agir comme aidante naturelle auprès de sa mère.
" Éléazar était l’un des scribes les plus éminents. C’était un homme très âgé, et de très belle allure. On voulut l’obliger à manger du porc en lui ouvrant la bouche de force. Préférant avoir une mort prestigieuse plutôt qu’une vie abjecte, il marchait de son plein gré vers l’instrument du supplice, après avoir recraché cette viande, comme on doit le faire quand on a le courage de rejeter ce qu’il n’est pas permis de manger, même par amour de la vie. Ceux qui étaient chargés de ce repas sacrilège le connaissaient de longue date. Ils le prirent à part et lui conseillèrent de faire apporter des viandes dont l’usage était permis, et qu’il aurait préparées lui-même. Il n’aurait qu’à faire semblant de manger les chairs de la victime pour obéir au roi ; en agissant ainsi, il échapperait à la mort et serait traité avec humanité grâce à la vieille amitié qu’il avait pour eux. Mais il fit un beau raisonnement, bien digne de son âge, du rang que lui donnait sa vieillesse, du respect que lui valaient ses cheveux blancs, de sa conduite irréprochable depuis l’enfance, et surtout digne de la législation sainte établie par Dieu. Il s’exprima en conséquence, demandant qu’on l’envoyât sans tarder au séjour des morts : « Une telle comédie est indigne de mon âge. Car beaucoup de jeunes gens croiraient qu’Éléazar, à quatre-vingt-dix ans, adopte la manière de vivre des étrangers. À cause de cette comédie, par ma faute, ils se laisseraient égarer eux aussi ; et moi, pour un misérable reste de vie, j’attirerais sur ma vieillesse la honte et le déshonneur. Même si j’évite, pour le moment, le châtiment qui vient des hommes, je n’échapperai pas, vivant ou mort, aux mains du Tout-Puissant. C’est pourquoi, en quittant aujourd’hui la vie avec courage, je me montrerai digne de ma vieillesse et, en choisissant de mourir avec détermination et noblesse pour nos vénérables et saintes lois, j’aurai laissé aux jeunes gens le noble exemple d’une belle mort. » Sur ces mots, il alla tout droit au supplice. Pour ceux qui le conduisaient, ces propos étaient de la folie ; c’est pourquoi ils passèrent subitement de la bienveillance à l’hostilité. Quant à lui, au moment de mourir sous les coups, il dit en gémissant : « Le Seigneur, dans sa science sainte, le voit bien : alors que je pouvais échapper à la mort, j’endure sous le fouet des douleurs qui font souffrir mon corps ; mais dans mon âme je les supporte avec joie, parce que je crains Dieu. » Telle fut la mort de cet homme. Il laissa ainsi, non seulement à la jeunesse mais à l’ensemble de son peuple, un exemple de noblesse et un mémorial de vertu." (Premier livre des martyrs d'Israêl, chapitre 6, versets 18 à 31)
Que Dieu nous accorde sagesse et courage !

