vendredi 18 mars 2022

Chemin de Croix (2)

 Chemin de Croix (2)


Sixième station : Véronique essuie le visage de Jésus.

Nous t’adorons ô Christ et nous te bénissons.

Parce que tu as racheté le monde par ta Sainte Croix.

Une autre personne est venue au secours de Jésus sur le chemin de la Croix : Véronique la courageuse, Véronique la femme remplie de compassion. Cela me fait penser au pouvoir de l’exemple. Quand nous voyons quelqu’un aider une personne, nous sommes souvent émus et nous avons parfois envie de l’imiter. Je pense que la Vierge Marie et Simon de Cyrène, ont joué un rôle dans le fait que Véronique a eu le courage de se rendre jusqu’à Jésus pour essuyer son visage couvert de sang et de sueur. Jésus ne laisse jamais sans récompense la personne qui lui porte secours. Il nous l’a dit clairement dans l’évangile : « Quiconque donnera à boire, même un simple verre d’eau fraîche, à l’un de ces petits parce qu’il est mon disciple, amen, je vous le dis : il ne perdra pas sa récompense. » (Mt 10, 42). La tradition nous rapporte que le visage de Jésus s’est imprimé sur le linge utilisé par Véronique. Quelle relique, quelle bénédiction !!! Merci Marie, merci Simon, merci Véronique, d’avoir aidé et consolé Jésus dans sa marche vers la mort! Oh Jésus, fais de nous aussi des consolateurs, des consolatrices.

Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit.

 

Septième station : Jésus tombe pour la deuxième fois.

Nous t’adorons ô Christ et nous te bénissons.

Parce que tu as racheté le monde par ta Sainte Croix.

Jésus a été consolé par trois personnes sur le Chemin de la Croix. Cela a sûrement été un baume sur son âme. Mais le bois de la croix pesait toujours plus lourd sur ses épaules. Comment Jésus, qui avait perdu autant de sang depuis quelques heures, pouvait-il avoir la force nécessaire pour se rendre jusqu’au Golgotha? Cela semblait impossible. Il est d’ailleurs tombé à nouveau. Comment s’est-il relevé? Nous ne le savons pas. Mais il s’est relevé. Jésus a trouvé en lui la force et l’énergie nécessaires pour se remettre en marche. Comme le disait le grand-père d’une de mes amies à elle et ses frères et soeurs qui travaillaient aux foins en sa compagnie et qui étaient épuisés à la tâche: « Allez, allez les enfants, c’est incroyable tout ce qu’on peut faire quand on n’en peut plus. » Merci Seigneur pour tous tes exemples de courage et de persévérance. 

Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit.

 

Huitième station : Jésus console les femmes de Jérusalem.

Nous t’adorons ô Christ et nous te bénissons.

Parce que tu as racheté le monde par ta Sainte Croix.

Jésus, la veille de ta mort, tu as promis à tes disciples de leur envoyer un autre Consolateur; un autre consolateur parce que le premier des consolateurs, c’est Toi. Toute ta vie tu as consolé les gens qui souffraient. Après le dernier repas que tu as pris avec tes Apôtres, tu as fait un long discours pour les consoler de ton départ et les encourager. Et maintenant, sur le chemin de la Croix,  à bout de forces et de sang, tu réussis quand même à consoler les femmes de Jérusalem qui se lamentent sur ton sort. Tu leur dis même de ne pas pleurer sur toi mais plutôt sur elles et sur leurs enfants (Lc 23, 28). Tu as bien raison de dire cela, car c’est à cause de nous tous et de nos péchés que tu te rends au lieu du supplice pour y donner ta vie par amour! Pardon Seigneur de t’avoir fait souffrir et de continuer à te faire souffrir.  

Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit.


Neuvième station : Jésus tombe pour la troisième fois.

Nous t’adorons ô Christ et nous te bénissons.

Parce que tu as racheté le monde par ta Sainte Croix.

Cette fois, les gens qui t’ont vu tomber pour la troisième fois, ont dû se dire qu’ils ne verraient jamais ta crucifixion; cette troisième chute a dû leur sembler fatale et mortelle. Pour tes amis, ce fut sûrement une consolation de savoir qu’ils n’auraient pas l’immense douleur de te voir suspendu et cloué sur une croix. Pour d’autres, qui ont tant désiré ta mort et une mort infâme pour toi, ce dut être avec dépit qu’ils t’ont vu t’affaisser sur le sol une troisième fois. Mais, à la surprise de tous, tu t’es relevé une fois de plus. Si tu étais mort sur la route du calvaire, nous n’aurions jamais eu de crucifix devant les yeux, dans nos poches et dans nos maisons. Non, il fallait que Dieu le Créateur soit pendu au gibet. Il le fallait; les Écritures l’avaient prédit. Et l’Écriture fut accomplie : « Ils regarderont vers moi, Celui qu’ils ont transpercé » (Zacharie 12, 10)  Dieu crucifié à la croix, est pour moi la plus belle image du seul Dieu qui existe, un Dieu d’Amour.

Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit.

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