Autre réponse: Guillaume
et Charles de Foucauld
Guillaume Hue Charles de Foucauld
À la question suivante: « doit-on aujourd’hui donner des sacrements à des personnes baptisées qui ne connaissent pas du tout la foi catholique ou si peu et pour qui le baptême qu’elles ont reçu, ne signifie pas grand-chose? », Dieu semble se plaire à me donner des réponses, après deux ans d’hésitations et de souffrance.
À la question suivante: « doit-on aujourd’hui donner des sacrements à des personnes baptisées qui ne connaissent pas du tout la foi catholique ou si peu et pour qui le baptême qu’elles ont reçu, ne signifie pas grand-chose? », Dieu semble se plaire à me donner des réponses, après deux ans d’hésitations et de souffrance.
Guillaume:
Une autre réponse m’est venue en
écoutant le témoignage de mon ami Guillaume Hue. Guillaume, dans une
vidéo que vous pourrez voir dans un instant, nous raconte que de retour en
France après un séjour en Indonésie, il est allé voir un prêtre qu’il
connaissait pour se confier à lui et voir si ce prêtre pouvait l’aider à
répondre à des interrogations qu’il portait dans son cœur. À cette époque,
Guillaume était en quelque sorte très loin de la religion catholique en pensée
et en actes. Or, le prêtre en question, qui a très bien vu dans quel état se
trouvait la brebis qui était devant lui, lui a offert de recevoir un
sacrement: le sacrement de la réconciliation. J’ai toujours entendu dire
que les sacrements sont les « sacrements de la foi », ce qui
veut dire que la foi est normalement présupposée à la réception d’un sacrement.
Or dans le cas présent, ce ne fut pas le cas. Guillaume, je pense, avait
alors 18 ans.
Charles de Foucauld:
Il
quitte l'Algérie et s'installe près de sa famille à Paris. Il a 28 ans.
« Au commencement d'octobre de cette année 1886, après
six mois de vie de famille, pendant que j'étais à Paris, faisant imprimer mon
voyage au Maroc, je me suis trouvé avec des personnes très intelligentes, très
vertueuses et très chrétiennes; en même temps, une grâce intérieure extrêmement
forte me poussait: je me mis à aller à l'église, sans croire, ne me trouvant
bien que là et y passant de longues heures à répéter cette étrange prière:
"Mon Dieu, si Vous existez, faites que je Vous connaisse !" »
« Oh ! mon Dieu comme Vous aviez la main
sur moi, et comme je la sentais peu ! Que vous êtes bon! Que vous êtes bon !
Comme Vous m'avez gardé ! Comme Vous me couviez sous vos ailes lorsque je ne
croyais même pas à Votre existence ! »
« Tout
cela c'était Votre oeuvre, mon Dieu, Votre oeuvre à vous seul... Une belle âme
Vous secondait, mais par son silence, sa douceur, sa bonté, sa perfection...
Vous m'avez attiré par la beauté de cette âme. »
« Vous
m'avez alors inspiré cette pensée : "Puisque cette âme est si
intelligente, la religion qu'elle croit ne saurait être une folie. Étudions donc cette religion : prenons un professeur de religion catholique, un
prêtre instruit, et voyons ce qu'il en est, et s'il faut croire ce qu'elle
dit." »
« Je
me suis alors adressé à l'Abbé Huvelin. Je demandais des leçons de religion :
il me fit mettre à genoux et me fit me confesser, et m'envoya communier séance
tenante... »
« S'il
y a de la joie dans le ciel à la vue d'un pécheur se convertissant, il y en a
eu quand je suis entré dans ce confessionnal ! »
« Que
vous avez été bon ! Que je suis heureux ! » (1)
Je suis sûr que l’abbé Huvelin a très bien jugé l’homme qui
était devant lui, cet homme qui n’avait pas encore la foi. Mais ce cher prêtre
a quand même invité Charles à recevoir un sacrement de la foi : le
sacrement de la réconciliation; et, en plus, il lui a fait recevoir la
communion « séance tenante ». Que pensez-vous de cela?
Était-ce une erreur d’agir ainsi? Jésus n’a-t-il pas dit qu’on juge l’arbre à
ses fruits?
Voici maintenant la vidéo dans laquelle Guillaume raconte
son expérience du sacrement de la réconciliation.
Pourquoi choisir l'Eglise catholique? (Partie 1)
(1) Biographie de Charles de Foucauld
www.charlesdefoucauld.org/fr/biographie.php
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