Justin Trudeau bafoue la charte canadienne
Chers
amis, je ne vous apprends rien en vous disant qu’au Canada, nous sommes
gouvernés par un premier ministre qui ne respecte pas les valeurs chrétiennes.
Justin Trudeau a dit publiquement lors de la campagne électorale, qu’une des
conditions pour être un candidat ou une candidate de son parti en vue des élections, était
d’être « pro-choix en matière d’avortement » et donc en faveur
de l’avortement. Par conséquent, quiconque était contre l'avortement, ne
pouvait pas se présenter aux élections fédérales comme candidat du parti
libéral. Une telle condition bafoue clairement les droits et libertés de
nombreux citoyens et aurait dû être suffisante pour qu’un tel homme ne soit
jamais élu premier ministre. Mais de nos jours, on fait dire impunément et ce, même en très haut lieu, ce qu'on veut à la Constitution canadienne et
à la Charte des droits et libertés. À preuve, le blogue
qui précède celui-ci, intitulé: Évangile de la vie ou culture de la mort.
Voici,
à ma connaissance, la dernière bourde du gouvernement Trudeau, telle que
rapportée par la Conférence des évêques catholiques du Canada.
C’est moi qui ai mis certains mots en caractères gras.
Déclaration de la Conférence des évêques
catholiques du Canada sur les changements récents apportés par le
gouvernement au programme « Emplois d’été Canada »
Emploi
et Développement social Canada a
affiché de l’information sur son site web, en date du 19 décembre 2017, annonçant
un changement majeur dans ses exigences concernant les demandes de financement
fédéral dans le cadre de son programme Emplois d’été Canada pour les jeunes. Il
faut maintenant y inclure une attestation assurant que « l’emploi et le mandat
principal de l’organisme sont conformes aux droits de la personne au Canada, y
compris les valeurs sous-jacentes à la Charte canadienne des droits et libertés
ainsi que d’autres droits. Ceux-ci incluent les droits en matière de
procréation et le droit de ne pas faire l’objet de discrimination fondée sur le
sexe, la religion, la race, l’origine nationale ou ethnique, la couleur, les
déficiences mentales ou physiques, l’orientation sexuelle ou l'identité ou
l’expression de genre. »
Selon
le ministère, l’insistance sur les droits en matière de procréation (qui
incluent expressément « l’accès à des avortements sûrs et légaux »),
l’orientation sexuelle et l’identité ou l’expression de genre se veut pour que
les jeunes « âgés d’à peine 15 ans, ne soient pas exposés à des organismes dont
les emplois vont à l’encontre des valeurs contenues dans la Charte des droits et
libertés et la jurisprudence qui en découle. »
Les
communautés religieuses considèrent l’avortement, l’orientation sexuelle et
l’identité ou l’expression de genre comme des questions majeures ayant des
incidences éthiques, morales, sociales et personnelles, lesquelles déterminent
notre compréhension de la dignité humaine et donc notre appréciation du sens et
de l’importance de chaque vie humaine. Cette nouvelle politique entre
directement en conflit avec le droit à la liberté de religion et de conscience,
qui est, lui aussi, consacré par la Charte des droits et libertés et la
jurisprudence qui en découle. Elle compromet gravement le droit à la
liberté religieuse, puisque le gouvernement du Canada limite directement le
droit des traditions religieuses de publiquement garder, enseigner et pratiquer
leurs principes et leurs valeurs.
En plus
de la violation évidente et regrettable de la liberté de conscience et de religion
engendrée par la nouvelle politique, il y aura d’autres conséquences concrètes
et malheureuses : des camps d’été seront forcés de fermer; des services de
nombreux organismes sans but lucratif seront réduits; de précieuses occasions
d’apprentissage seront perdues. Ce ne sont là que quelques-uns des effets qui
seront sentis dans les diocèses et organismes catholiques ainsi que dans de
nombreuses autres communautés religieuses dans tout le Canada.
De
plus, la politique récemment annoncée constitue une tentative d’étouffer la
voix des communautés religieuses dans la démocratie canadienne et de limiter
leur participation sur la scène publique. D’ailleurs, elle va à l’encontre des
recommandations publiées à la fin de mars 2017 par le Groupe de
consultation sur les activités politiques des organismes de bienfaisance,
qui avait été formé par la ministre du Revenu national. Ces
recommandations veulent notamment que les organismes de bienfaisance soient
autorisés à fournir des renseignements en vue d’alimenter et d’influencer
l’opinion publique, et de défendre le maintien ou la modification des lois ou
des politiques, au Canada (à tous les niveaux de gouvernement) ou à l’étranger.
Le 11
janvier 2018
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