mardi 10 mai 2016

13 mai 1981: la Vierge Marie sauve le pape

13 mai 1981: la Vierge Marie sauve le pape
 
Il y a de cela trente-cinq ans, la Vierge Marie sauvait le pape Jean-Paul II. C’était le 13 mai 1981. Ali Agça, un tueur très connu en Turquie, tire à bout portant sur le Saint-Père, en pleine place Saint-Pierre à Rome, et en pleine audience publique du mercredi. J'ai mis au bas de ce blogue un documentaire fort intéressant sur cet événement historique. 

Le journaliste et écrivain André Frossard est selon moi la personne qui nous a le mieux fait comprendre à quel point l’issue de cet attentat a été miraculeuse. Si vous lisez le dernier chapitre du livre de Frossard, intitulé « N’ayez pas peur, dialogue avec Jean-Paul II », vous comprendrez très bien ce que je veux dire. Voici un très court extrait de ce chapitre:

Une main a tiré, une autre a guidé la balle (1)

Le 13 mai, le Saint-Père avait déjeuné avec le Pr Lejeune, son épouse et un autre invité, puis il se rendit place Saint Pierre pour l'audience générale, dans la plus grande tranquillité. Alors qu'il faisait le tour de la place et approchait de la porte de bronze, le Turc Mehmet Ali Agça a tiré sur lui, le blessant au ventre, au coude droit et à l’index de la main gauche.

Une balle a touché l'index avant de traverser l'abdomen. J'étais assis comme d'habitude derrière le Saint-Père, et la balle, malgré sa force, est tombée entre nous, dans l'auto, à mes pieds. L'autre blessait le coude droit, brûlait la peau et allait blesser d'autres personnes. Qu'ai-je pensé? Personne ne croyait qu'une telle chose fût possible et, bouleversé, je n’ai pas compris tout de suite.

Le bruit avait été assourdissant. Tous les pigeons se sont envolés. Quelqu'un avait tiré. Mais qui ? Et j'ai vu que le Saint-Père était touché. Il vacillait mais on ne voyait sur lui ni sang ni blessure. Alors j'ai demandé: "Où?" Il m'a répondu: "Au ventre." J'ai encore demandé: "Est-ce douloureux?" Il a répondu: "Oui". Le Saint-Père était à demi assis, penché sur moi dans l'auto, et c'est ainsi que nous avons rejoint une ambulance. Le Saint-Père ne nous regardait pas. Les yeux fermés, il souffrait beaucoup et répétait de courtes prières. Si je me souviens bien, c'était surtout: « Marie, ma mère! Marie ma mère! »  

Le Dr Buzzonetti, un infirmier, frère Camille, étaient avec moi dans l'ambulance. Elle roulait très vite, sans aucun accompagnement de police. Sa sirène s'était détraquée après quelques centaines de mètres. Le trajet qui en temps ordinaire demande au moins une demi-heure a pris huit minutes, et dans la circulation romaine ! Plus tard, le Saint-Père m'a dit qu'il état resté conscient jusqu'à l'hôpital, que là seulement, il avait perdu connaissance, et qu'il avait été tout le temps convaincu que ses blessures n’étaient pas mortelles.

(1)
D'après le témoignage de Mgr Stanislas Dziwisz,
rapporté par André Frossard "N'ayez pas peur. Dialogue avec Jean-Paul II"
(Robert Laffont, Paris, 1982) - p.333 à 345.

Dès que le pape a pu le faire, il est allé à Fatima pour remercier la Vierge Marie de lui avoir sauvé la vie. En signe de gratitude, il a tenu à ce qu’une des balles qui lui avaient traversé le corps, soit mise dans la couronne de la statue de la Vierge à Fatima. 

On a tiré sur Jean-Paul II - L'Heure H - YouTube

https://www.youtube.com/watch?v=nh_JXRyujAA
8 mars 2016 - Ajouté par L'Heure H
On a tiré sur Jean-Paul II - L'Heure H Mercredi 13 mai 1981. Sur la place Saint-Pierre, à Rome, des ...



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