13 mai 1981: la Vierge Marie sauve le pape
Il y a de cela trente-cinq ans, la Vierge Marie sauvait le pape
Jean-Paul II. C’était le 13 mai 1981. Ali Agça, un tueur très connu en Turquie,
tire à bout portant sur le Saint-Père, en pleine place Saint-Pierre à Rome, et
en pleine audience publique du mercredi. J'ai mis au bas de ce blogue un documentaire fort intéressant sur cet événement historique.
Le journaliste et écrivain André
Frossard est selon moi la personne qui nous a le mieux fait comprendre à quel
point l’issue de cet attentat a été miraculeuse. Si vous lisez le dernier
chapitre du livre de Frossard, intitulé « N’ayez pas peur, dialogue avec Jean-Paul II », vous
comprendrez très bien ce que je veux dire. Voici un très court extrait de ce
chapitre:
Une
main a tiré, une autre a guidé la balle (1)
Le 13
mai, le Saint-Père avait déjeuné avec le Pr Lejeune, son épouse et un autre
invité, puis il se rendit place Saint Pierre pour l'audience générale, dans la
plus grande tranquillité. Alors qu'il faisait le tour de la place et approchait
de la porte de bronze, le Turc Mehmet Ali Agça a tiré sur lui, le blessant au
ventre, au coude droit et à l’index de la main gauche.
Une
balle a touché l'index avant de traverser l'abdomen. J'étais assis comme
d'habitude derrière le Saint-Père, et la balle, malgré sa force, est tombée
entre nous, dans l'auto, à mes pieds. L'autre blessait le coude droit, brûlait
la peau et allait blesser d'autres personnes. Qu'ai-je pensé? Personne ne
croyait qu'une telle chose fût possible et, bouleversé, je n’ai pas compris
tout de suite.
Le bruit avait été assourdissant. Tous les pigeons se sont envolés. Quelqu'un avait tiré. Mais qui ? Et j'ai vu que le Saint-Père était touché. Il vacillait mais on ne voyait sur lui ni sang ni blessure. Alors j'ai demandé: "Où?" Il m'a répondu: "Au ventre." J'ai encore demandé: "Est-ce douloureux?" Il a répondu: "Oui". Le Saint-Père était à demi assis, penché sur moi dans l'auto, et c'est ainsi que nous avons rejoint une ambulance. Le Saint-Père ne nous regardait pas. Les yeux fermés, il souffrait beaucoup et répétait de courtes prières. Si je me souviens bien, c'était surtout: « Marie, ma mère! Marie ma mère! »
Le Dr Buzzonetti, un infirmier, frère Camille, étaient avec moi dans l'ambulance. Elle roulait très vite, sans aucun accompagnement de police. Sa sirène s'était détraquée après quelques centaines de mètres. Le trajet qui en temps ordinaire demande au moins une demi-heure a pris huit minutes, et dans la circulation romaine ! Plus tard, le Saint-Père m'a dit qu'il état resté conscient jusqu'à l'hôpital, que là seulement, il avait perdu connaissance, et qu'il avait été tout le temps convaincu que ses blessures n’étaient pas mortelles.
(1)
D'après
le témoignage de Mgr Stanislas Dziwisz,
rapporté
par André Frossard "N'ayez pas peur.
Dialogue avec Jean-Paul II"
(Robert
Laffont, Paris, 1982) - p.333 à 345.
Dès que le pape a pu le faire, il
est allé à Fatima pour remercier la Vierge
Marie de lui avoir sauvé la vie. En signe de gratitude, il a
tenu à ce qu’une des balles qui lui avaient traversé le corps, soit mise dans
la couronne de la statue de la
Vierge à Fatima.
On a tiré sur Jean-Paul II - L'Heure H - YouTube
https://www.youtube.com/watch?v=nh_JXRyujAA
8 mars 2016 - Ajouté par L'Heure H
On a tiré sur Jean-Paul II - L'Heure H Mercredi 13 mai 1981. Sur la place Saint-
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