Nous lisons en
ce moment en Église jusqu’à la clôture du Temps
pascal, aux messes de semaine et les dimanches, le discours d’adieu de
Jésus, discours communément appelé « discours
après la Cène ». Après avoir pris son dernier repas avec ses apôtres,
et leur avoir laissé le plus grand don qui soit, l’Eucharistie, Jésus fait son discours d’adieu. Il laisse en
quelque sorte à ses apôtres et à tous ceux et celles qui seront ses disciples
jusqu’à la fin des temps, ce qu’on
pourrait appeler son « testament
spirituel ».
Jeudi et
vendredi dernier (jeudi et vendredi de la
5ème semaine de Pâques), nous avons entendu proclamer à la
messe, les évangiles suivants : Jean 15, 9-11 et Jean 15, 12-17. Le
passage de l’évangile de saint Jean, que l’on retrouve au chapitre 15, versets
9 à 17, est particulièrement important pour moi. C’est le passage de l’évangile
qui a été proclamé le jour de mon ordination sacerdotale (presbytérale), le 12 juin 1983, en la Basilique Saint-Pierre de
Rome. Je n’en reviens pas, et je n’en reviendrai jamais, de réaliser à quel
point le Seigneur fait bien les choses. Le jour où j’ai été ordonné prêtre, le
Seigneur a permis que soit proclamé un évangile qui fait référence
explicitement à mon « désir le plus
profond » (voir Dieu
ma joie: Le désir le plus profond),
c’est-à-dire : la joie. Au
chapitre 15, verset 11, Jésus nous dit : « Je vous dis cela pour que ma joie soit en vous, et que vous
soyez comblés de joie ».
Nous avons
l’immense chance d’avoir en ce moment un pape qui ne cesse de nous nourrir de
la Parole de Dieu. Le pape célèbre à
chaque jour l’eucharistie dans la chapelle de la résidence où il demeure (la
résidence Sainte Marthe), devant des
fidèles; et il fait à chaque jour une courte homélie, qui est reproduite ensuite sur
divers sites internet. Voici un court extrait de l’homélie qu’il a prononcée
jeudi dernier, alors qu’il commentait l’évangile du jour : Jean 15,
9-11 :
« Paix, amour et joie» sont les
trois mots clefs que Jésus nous a confiés. L’Esprit Saint pense à les réaliser
dans notre vie, mais pas selon les critères du monde. Jésus, dans son discours
d’adieu, pendant les derniers jours avant de partir au ciel, a parlé de
nombreuses choses, mais toujours autour du même point, représenté par trois
mots clés: paix, amour et joie».
…
La joie est le signe du chrétien:
un chrétien qui est sans joie n’est pas chrétien ou bien il est malade, sa
santé chrétienne ne va pas bien. Une fois j’ai dit qu’il y avait des chrétiens
avec des visages de piment au vinaigre: toujours avec le visage rouge et même
leur âme est ainsi. Et cela est un mal! Ceux-là ne sont pas chrétiens, car un
chrétien sans joie n’est pas chrétien. Pour le chrétien, en effet, la joie est
présente également dans la douleur, dans les difficultés, et même dans les
persécutions.
… C’est l’Esprit Saint qui fait cette paix, qui
fait cet amour qui vient du Père; qui fait l’amour entre le Père et le Fils et
qui ensuite vient à nous; qui nous donne la joie. » (Tiré de : L’Osservatore Romano, du 22 mai 2014)
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