mercredi 17 juillet 2024

"Le fou déclare : "Pas de Dieu"

 "Le fou déclare : "Pas de Dieu"

(Psaume 13, verset 1)

"Dans son coeur, le fou déclare : "Pas de Dieu."  (Psaume 13, verset 1)

Un journaliste québécois affirmait un jour dans sa chronique qu'une phrase du roman "La peste" d'Albert Camus exprime très bien sa pensée : "Dieu est une hypothèse dont je n'ai pas besoin." Ainsi justifiait-il son athéisme. 

La Parole de Dieu à la messe d'aujourd'hui montre qu''il est insensé pour l'être humain de se croire le maître de son destin et de penser que tout dépend de lui dans la conduite de sa vie. Autrement dit, Dieu, dans sa Parole d'aujourd'hui, comdamne la suffisance, la présomption et l'orgueil de la personnne qui pense agir de ses propres forces sans l'aide d'un être supérieur.  

17 JUILLET 2024

 mercredi, 15ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Paire


PREMIÈRE LECTURE

  (Is 10, 5-7.13-16)

Lecture du livre du prophète Isaïe (Is 10, 5-7.13-16)

Ainsi parle le Seigneur :
    Malheureux ! Assour, l’instrument de ma colère,
le bâton de mon courroux.
    Je l’envoie contre une nation impie,
je lui donne mission contre un peuple qui excite ma fureur,
pour le mettre au pillage et emporter le butin,
pour le piétiner comme la boue des chemins.
    Mais Assour ne l’entend pas ainsi,
ce n’est pas du tout ce qu’il pense :
ce qu’il veut, c’est détruire,
exterminer quantité de nations.
    Car le roi d’Assour a dit :
« C’est par la vigueur de ma main que j’ai agi,
et par ma sagesse, car j’ai l’intelligence.
J’ai déplacé les frontières des peuples,
j’ai pillé leurs réserves ;
fort entre les forts, j’ai détrôné des puissants.
    J’ai mis la main sur les richesses des peuples,
comme sur un nid.
Comme on ramasse des œufs abandonnés,
j’ai ramassé toute la terre,
et il n’y a pas eu un battement d’aile,
pas un bec ouvert,
pas un cri. »
    Mais le ciseau se glorifie-t-il
aux dépens de celui qui s’en sert pour tailler ?
La scie va-t-elle s’enfler d’orgueil
aux dépens de celui qui la tient ?
Comme si le bâton faisait mouvoir la main qui le brandit,
comme si c’était le bois qui brandissait l’homme !
    C’est pourquoi le Seigneur Dieu de l’univers
fera dépérir les soldats bien nourris du roi d’Assour,
et au lieu de sa gloire s’allumera un brasier,
le brasier d’un incendie.

            – Parole du Seigneur.

Et saint Paul nous dit, au début de sa Lettre aux Romains :

 "Or la colère de Dieu se révèle du haut du ciel contre toute impiété et contre toute injustice des hommes qui, par leur injustice, font obstacle à la vérité. En effet, ce que l’on peut connaître de Dieu est clair pour eux, car Dieu le leur a montré clairement. Depuis la création du monde, on peut voir avec l’intelligence, à travers les œuvres de Dieu, ce qui de lui est invisible : sa puissance éternelle et sa divinité. Ils n’ont donc pas d’excuse, puisque, malgré leur connaissance de Dieu, ils ne lui ont pas rendu la gloire et l’action de grâce que l’on doit à Dieu. Ils se sont laissé aller à des raisonnements sans valeur, et les ténèbres ont rempli leurs cœurs privés d’intelligence. Ces soi-disant sages sont devenus fous ; ils ont échangé la gloire du Dieu impérissable contre des idoles représentant l’être humain périssable ou bien des volatiles, des quadrupèdes et des reptiles. Voilà pourquoi, à cause des convoitises de leurs cœurs, Dieu les a livrés à l’impureté, de sorte qu’ils déshonorent eux-mêmes leur corps. Ils ont échangé la vérité de Dieu contre le mensonge ; ils ont vénéré la création et lui ont rendu un culte plutôt qu’à son Créateur, lui qui est béni éternellement. Amen. 

C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions déshonorantes. Chez eux, les femmes ont échangé les rapports naturels pour des rapports contre nature. De même, les hommes ont abandonné les rapports naturels avec les femmes pour brûler de désir les uns pour les autres ; les hommes font avec les hommes des choses infâmes, et ils reçoivent en retour dans leur propre personne le salaire dû à leur égarement. Et comme ils n’ont pas jugé bon de garder la vraie connaissance de Dieu, Dieu les a livrés à une façon de penser dépourvue de jugement. Ils font ce qui est inconvenant ; ils sont remplis de toutes sortes d’injustice, de perversité, de soif de posséder, de méchanceté, ne respirant que jalousie, meurtre, rivalité, ruse, dépravation ; ils sont détracteurs, médisants, ennemis de Dieu, insolents, orgueilleux, fanfarons, ingénieux à faire le mal, révoltés contre leurs parents ; ils sont sans intelligence, sans loyauté, sans affection, sans pitié. Ils savent bien que, d’après le juste décret de Dieu, ceux qui font de telles choses méritent la mort ; et eux, non seulement ils les font, mais encore ils approuvent ceux qui les font." (Romains 1, 18-32)

Et le livre des Actes des Apôtres nous dit au chapitre 17, versets 27 et 28

27 Dieu les a faits pour qu’ils le cherchent et, si possible, l’atteignent et le trouvent, lui qui, en fait, n’est pas loin de chacun de nous.

28 Car c’est en lui que nous avons la vie, le mouvement et l’être. Ainsi l’ont également dit certains de vos poètes : Nous sommes de sa descendance. (Ac 17, 27-28)


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