Dieu ma joie: 12 septembre: fête des Oblats de la Vierge Marie.

lundi 12 septembre 2016

12 septembre: fête des Oblats de la Vierge Marie.

12 septembre: fête des Oblats de la Vierge Marie

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Le 12 septembre est la fête patronale des Oblats de la Vierge Marie. L’Église célèbre aujourd’hui la mémoire facultative du Saint Nom de Marie. C’est la fierté des Oblats de la Vierge Marie de tirer leur nom de la Mère de Dieu.

Vous avez devant les yeux l'écusson de notre Congrégation religieuse. Cet écusson nous présente Marie comme étant notre Reine. La Vierge Marie est symbolisée par une couronne entourée de 12 étoiles. Ces symboles sont tirés d’un des textes les plus connus et les plus forts de la Bible concernant la Vierge Marie: Apocalypse (ou Révélation) 12,

« Un grand signe apparut dans le ciel: une Femme, ayant le soleil pour manteau, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles. » (Apocalypse 12, 1)

Je suis heureux que notre écusson de Congrégation fasse référence à la Vierge Marie ressuscitée et toute puissante en son intercession en sa qualité de Reine. Je suggère donc d'utiliser aujourd'hui comme première lecture de l'office des lectures, le texte suivant: Apocalypse 12, 1-17. Je suggère aussi comme chant à la fin de l'office: le Salve Regina.

Comme deuxième lecture pour l’office des lectures, il est suggéré de prendre le magnifique texte de Saint Bernard sur Marie, l’Étoile de la mer. Ici aussi la Vierge à qui on s’adresse, est la Mère de Dieu élevée au ciel dans la gloire. Le Père Bruno Lantéri aimait beaucoup Saint Bernard. Les mots de Saint Bernard que nous retrouvons sur l'écusson de notre Congrégation religieuse, Mariam cogita, Mariam invoca, sont très bien choisis pour caractériser les Oblats. Avant toute chose, vient la contemplation des mystères, en particulier les mystères du rosaire. Avant d’invoquer Marie, pensons à Elle, méditons sa vie; regardons-La agir, prier, aimer. Pensons à Marie d’abord, et ensuite prions-La. Voici le texte de saint Bernard:

Ô toi, qui que tu sois,
qui te sais vacillant sur les flots de ce monde
parmi les bourrasques et les tempêtes,
plutôt que faisant route sur la terre ferme,
ne détourne pas les yeux de l’éclat de cet astre
si tu ne veux pas te noyer durant les bourrasques.

Si surgissent en toi les vents des tentations,
si tu navigues parmi les écueils des épreuves
regarde l’étoile, appelle Marie.
Si tu es ballotté sur les vagues de l’insolence et de l’ambition,
du dénigrement ou de la jalousie,
regarde l’étoile, appelle Marie.
Si la colère, l’avarice ou les désirs de la chair
secouent la barque de ton âme,

regarde vers Marie.

Si, troublé par la démesure de tes crimes,
confus par l’infection de ta conscience,
terrifié par l’horreur du jugement,
tu commences à sombrer dans le gouffre de la tristesse, l’abîme du désespoir,
pense à Marie.
Dans les dangers, les angoisses, les incertitudes,
pense à Marie, appelle Marie.
Qu’elle ne s’éloigne pas de ton cœur.

Et pour être sûr d’obtenir le suffrage de ses prières,
ne néglige pas l’exemple de sa vie.
En la suivant, tu ne t’égares pas ;
en la priant tu ne désespères pas ;
elle te tient, tu ne t’écroules pas ;
elle te protège, tu ne crains pas ;
elle te guide, tu ne te lasses pas ;
elle te favorise, tu aboutis.

Ainsi par ta propre expérience tu sais à quel point se justifie la parole :
“Et le nom de la Vierge était Marie”.

© 2e Homélie, 17, Œuvres complètes. XX, A la louange de la Vierge Mère, Bernard de Clairvaux, introd., trad., notes et index par Marie-Imelda Huille, O.c.s.o., Joël Regnard, O.c.s.o. Editions du Cerf, 2009.

Au centre de l’écusson, nous voyons le sigle de notre Congrégation, OMV, exprimé de façon stylisé.

Ô Marie, Mère et fondatrice de notre Congrégation, priez pour nous et bénissez-nous.