Le film « Alleluia »
à Radio-Canada, vendredi
Vendredi
prochain, à 21h, à la télé de Radio-Canada,
on présentera le documentaire intitulé « Alleluia » dont j’ai déjà parlé sur ce blogue en juin 2012 ( Dieu
ma joie: Un vent de fraîcheur). Ce documentaire suit le cheminement de quatre jeunes
québécois qui ont senti l’appel à la vie religieuse. Leur cheminement est très
impressionnant. Ils sont passés de la non-croyance à la croyance en Dieu, grâce
à un prof de philo. Ils ont alors réalisé que foi et raison pouvaient aller de
pair. Ce film, présenté à la télévision d’État, en la solennité du Sacré-Cœur, nous prouve que Dieu est
toujours agissant dans notre Québec. En la fête nationale des Québécois, que je
préfère pour ma part, appeler « la
Saint-Jean-Baptiste », il fait bon d’en prendre conscience. Jésus sera
toujours le Maître des cœurs; et la puissance de son Amour fera toujours en
sorte que des jeunes désirent se consacrer à Lui pour la vie.
Un article du
journal Le Devoir, a annoncé aujourd’hui que le film passerait sur nos ondes
vendredi: http://www.ledevoir.com/culture/television/411441/vendredi-27-juin-dominicains-en-devenir?viewType=Print&viewClass=Print
Pour voir la
bande annonce du film : http://vimeo.com/54477946
Voici une
interview que Simon Lessard (un des
quatre jeunes) a donnée en décembre 2012 :
Entrevue : Un cri du coeur !
L'appel à la vie
consacrée
Un cri du coeur
Simon, Jonathan, Daniel et
Julian sont quatre jeunes qui cheminent pour devenir dominicains. Le long
métrage Alleluia, présenté samedi
dernier au Festival des rencontres internationales du documentaire de Montréal,
met en scène leur parcours spirituel. Simon nous explique en quoi sa vie donnée
à Dieu est pour lui une source de joie dont le monde d'aujourd'hui aurait tant
besoin.
Comment avez-vous reçu
l'appel de la vie consacrée ?
L'appel n'est pas une sorte de voix mystique intérieure
qu'on entend dans sa tête. Je pense que la manière la plus commune que Dieu
utilise pour appeler des hommes, c'est par le désir. Il met en effet dans notre
cœur un désir étonnant, qui paraît même presque inexplicable, pour une chose qui
selon les critères du monde ne devrait pas être désirable. Pourquoi est-ce que
je sens en moi une telle passion pour Dieu ? Pour moi, ça signifie que je suis
appelé, car Dieu a mis ça dans mon cœur pour me montrer qu'il m'appelait à me
donner totalement à lui.
Pourquoi choisir un mode de
vie si radical dans la forme ?
La vie consacrée, c'est une passion pour Dieu. Quand on
est passionné pour quelque chose, on en délaisse beaucoup d'autres pour faire
seulement ce qui nous passionne. Le mot consacré a déjà un sens concret qui veut
dire associer une chose à un seul usage. À cause de cette passion pour Dieu, on
veut que toute notre vie soit centrée sur lui.
Y a-t-il une chose que vous
croyiez avoir perdue en entrant au couvent et que la vie religieuse vous a
redonnée ?
On a l'impression en se consacrant à Dieu qu'on renonce à
vivre des relations intimes, à avoir une femme et des enfants qui nous
rendraient heureux dans le quotidien. Ce qu'on découvre, c'est qu'une famille
beaucoup plus grande nous est redonnée. Non seulement des frères qui sont aussi
des amis intimes, mais en plus des frères partout dans le monde. Peu importe où
je vais, quand j'entre dans un couvent dominicain, j'ai l'impression que j'entre
chez moi.
Comment votre cheminement au
sein de l'Ordre dominicain vous a-t-il transformé
?
De plus en plus, je m'aime moi-même. En partie, parce que
je vois plus ma pauvreté intérieure. Je sens moins que tout dépend de moi et est
centré sur moi. Et en même temps, j'accepte plus mes faiblesses. J'ai davantage
besoin de Dieu et des autres, mais je pense qu'une pauvreté acceptée permet de
mieux s'aimer et elle devient même une richesse, car une fois qu'on accepte, on
devient un mendiant. On tend la main aux autres, et cette attitude-là est une
richesse.
Qu'est-ce que le témoignage
de votre vie religieuse apporte à notre société actuelle
?
La vie religieuse, c'est comme un cri qui dit Dieu. Un
cri parce qu'il y a dans le monde tellement de bruit. En soi, tout chrétien
témoigne par sa vie. Mais dans un monde où tout est très bruyant, ça prend des
signes plus lumineux ou des voix plus fortes qui attirent le regard. Mais on
peut aussi attirer l'attention par le silence, l'humilité et la discrétion, qui
sont aussi des cris car ils sont à contre-courant d'un monde qui valorise le
spectacle ou l'apparence.
(http://paroleetlumiere.blogspot.ca/2012/12/entrevue-un-cri-du-coeur.html)
(http://paroleetlumiere.blogspot.ca/2012/12/entrevue-un-cri-du-coeur.html)
Une belle nouvelle en effet... Merci... Je le note à mon agenda ...
RépondreSupprimerEn rajout, ceci est ma version préférée de la magnifique chanson de notre grand Leonard Cohen ! Allelujah
https://www.youtube.com/watch?v=Qt2FWAbXinY&hd=1#!