Qui perd sa vie, la gagne !
Il y a une
vérité qui revient souvent dans les évangiles. On peut l’exprimer ainsi : « Qui perd sa vie, la gagne ».
« Qui veut sauver sa vie, la perdra; mais qui
perdra sa vie à cause de moi, celui-là la sauvera » (Lc 9, 24).
« Que sert à l’homme de gagner le monde
entier, s’il se perd ou se ruine lui-même? » (Lc 9, 25).
« Tu es fou; aujourd’hui on te redemande ta
vie. Et ce que tu as mis de côté, qui l’aura ? » (Lc 12, 20).
« Va, vends ce que tu as et donne-le aux
pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux » (Mt 19, 21)
« Il n’y a pas de plus grand amour, que de
donner sa vie pour ceux qu’on aime » (Jn 15, 13).
« Le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour une multitude » (Mt 20, 28).
« Quiconque aura laissé maisons, frères, sœurs, père, mère, enfants ou champs, à cause de mon nom, recevra bien davantage et aura en héritage la vie éternelle » (Mt 19, 29)
« Le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour une multitude » (Mt 20, 28).
« Quiconque aura laissé maisons, frères, sœurs, père, mère, enfants ou champs, à cause de mon nom, recevra bien davantage et aura en héritage la vie éternelle » (Mt 19, 29)
Cette vérité, on
la retrouve aussi dans la sagesse populaire. À preuve, le magnifique conte de
Shel Silverstein, intitulé : L’arbre
généreux.
L’arbre généreux
Et le garçon venait le voir tous les jours.
Il cueillait ses feuilles et il s’en faisait des couronnes pour jouer au roi de la forêt.
Il grimpait à son tronc et se balançait à ses branches… et mangeait ses pommes.
Puis ils jouaient à va-te-cacher. Quand il était fatigué, il dormait dans son ombre.
Et le garçon aimait l’arbre.
Et l’arbre était heureux…
… énormément !
Mais le temps passa…
Et le garçon grandit…
Et l’arbre resta souvent seul.
Puis un jour le garçon vint voir l’arbre et l’arbre lui dit :
Approche- toi mon garçon , grimpe mon tronc et balance-toi à mes branches, et mange mes pommes et joue dans mon ombre et sois heureux !
- Je suis trop grand pour grimper aux arbres et pour jouer, dit le garçon .
Je veux acheter des trucs et m’amuser. Je veux de l’argent. Peux–tu me donner de l’argent ?
- Je regrette, mais je n’ai pas d’argent. Je n’ai que des feuilles et des pommes. Prends mes pommes mon garçon, et va les vendre en ville. Ainsi tu auras de l’argent et tu seras heureux.
Alors le garçon grimpa sans l’arbre, cueillit les pommes et les emporta.
Et l’arbre fut heureux.
Mais le garçon resta longtemps sans revenir…
Et l’arbre devint triste.
Puis un jour le garçon revint ; l’arbre trembla de joie et dit :
Approche-toi, mon garçon, grimpe à mon tronc et balance-toi à mes branches et sois heureux.
J’ai trop à faire pour grimper aux arbres, dit le garçon. Je veux une maison qui me tienne chaud, dit-il. Je veux une femme et je veux des enfants, j’ai donc besoin d’une maison. Peux-tu me donner une maison ?
- Je n’ai pas de maison, dit l’arbre. C’est la forêt ma maison, mais tu peux couper mes branches et bâtir une maison, alors tu seras heureux.
Le garçon lui coupa donc ses branches et les emporta pour construire sa maison.
Et l’arbre fut heureux.
Mais le garçon resta longtemps sans revenir.
Et quand il revint l’arbre fut tellement heureux qu’il put à peine parler.
Approche-toi mon garçon, murmura-t-il, viens jouer.
- Je suis trop vieux et trop triste pour jouer, dit le garçon. Je veux un bateau qui m’emmènera loin d’ici. Peux-tu me donner un bateau ?
- Coupe mon tronc et fais un bateau, dit l’arbre. Ensuite tu pourras t’en aller et être heureux.
Alors le garçon lui coupa le tronc et en fit un bateau pour s’en aller.
Et l’arbre fut heureux … mais pas tout à fait …
Et très longtemps après, le garçon revint encore.
Je regrette mon garçon, dit l’arbre, mais il ne me reste plus rien à te donner… Je n’ai plus de pommes.
- Mes dents son trop faibles pour des pommes, dit le garçon.
- Je n’ai plus de branches, dit l’arbre, tu ne peux plus t’y balancer.
- Je suis trop vieux pour me balancer aux branches, dit le garçon.
- Je n’ai plus de tronc, dit l’arbre, tu ne peux pas grimper.
- Je suis trop fatigué pour grimper aux arbres, dit le garçon.
- Je suis navré, soupira l’arbre. J’aimerais bien te donner quelque chose… Mais je n’ai plus rien. Je ne suis plus qu’une vieille souche. Je suis navré…
- Je n’ai plus besoin de grand-chose maintenant, dit le garçon, juste un endroit tranquille pour m’asseoir et me reposer. Je suis très fatigué.
- Eh bien, dit l’arbre en se redressant autant qu’il le put, eh bien, une vieille souche c’est bien pour s’asseoir et se reposer. Approche-toi, mon garçon, assieds-toi. Assieds-toi et repose-toi .
Ainsi fit le garçon.
Et l’arbre fut heureux.
_____
Shel Silverstein – L’arbre généreux.
On peut voir ce conte sur YouTube, raconté en deux parties. Malheureusement, la première partie ne semble pas fonctionner en ce moment sur internet. Voici la deuxième partie du conte:
Une autre belle façon d'exprimer la vérité dont je parle dans le présent blogue, est la magnifique chanson intitulée: " Il restera de toi ". Voir les mots de la chanson, ci-dessous.
.
Il cueillait ses feuilles et il s’en faisait des couronnes pour jouer au roi de la forêt.
Il grimpait à son tronc et se balançait à ses branches… et mangeait ses pommes.
Puis ils jouaient à va-te-cacher. Quand il était fatigué, il dormait dans son ombre.
Et le garçon aimait l’arbre.
Et l’arbre était heureux…
… énormément !
Mais le temps passa…
Et le garçon grandit…
Et l’arbre resta souvent seul.
Puis un jour le garçon vint voir l’arbre et l’arbre lui dit :
Approche- toi mon garçon , grimpe mon tronc et balance-toi à mes branches, et mange mes pommes et joue dans mon ombre et sois heureux !
- Je suis trop grand pour grimper aux arbres et pour jouer, dit le garçon .
Je veux acheter des trucs et m’amuser. Je veux de l’argent. Peux–tu me donner de l’argent ?
- Je regrette, mais je n’ai pas d’argent. Je n’ai que des feuilles et des pommes. Prends mes pommes mon garçon, et va les vendre en ville. Ainsi tu auras de l’argent et tu seras heureux.
Alors le garçon grimpa sans l’arbre, cueillit les pommes et les emporta.
Et l’arbre fut heureux.
Mais le garçon resta longtemps sans revenir…
Et l’arbre devint triste.
Puis un jour le garçon revint ; l’arbre trembla de joie et dit :
Approche-toi, mon garçon, grimpe à mon tronc et balance-toi à mes branches et sois heureux.
J’ai trop à faire pour grimper aux arbres, dit le garçon. Je veux une maison qui me tienne chaud, dit-il. Je veux une femme et je veux des enfants, j’ai donc besoin d’une maison. Peux-tu me donner une maison ?
- Je n’ai pas de maison, dit l’arbre. C’est la forêt ma maison, mais tu peux couper mes branches et bâtir une maison, alors tu seras heureux.
Le garçon lui coupa donc ses branches et les emporta pour construire sa maison.
Et l’arbre fut heureux.
Mais le garçon resta longtemps sans revenir.
Et quand il revint l’arbre fut tellement heureux qu’il put à peine parler.
Approche-toi mon garçon, murmura-t-il, viens jouer.
- Je suis trop vieux et trop triste pour jouer, dit le garçon. Je veux un bateau qui m’emmènera loin d’ici. Peux-tu me donner un bateau ?
- Coupe mon tronc et fais un bateau, dit l’arbre. Ensuite tu pourras t’en aller et être heureux.
Alors le garçon lui coupa le tronc et en fit un bateau pour s’en aller.
Et l’arbre fut heureux … mais pas tout à fait …
Et très longtemps après, le garçon revint encore.
Je regrette mon garçon, dit l’arbre, mais il ne me reste plus rien à te donner… Je n’ai plus de pommes.
- Mes dents son trop faibles pour des pommes, dit le garçon.
- Je n’ai plus de branches, dit l’arbre, tu ne peux plus t’y balancer.
- Je suis trop vieux pour me balancer aux branches, dit le garçon.
- Je n’ai plus de tronc, dit l’arbre, tu ne peux pas grimper.
- Je suis trop fatigué pour grimper aux arbres, dit le garçon.
- Je suis navré, soupira l’arbre. J’aimerais bien te donner quelque chose… Mais je n’ai plus rien. Je ne suis plus qu’une vieille souche. Je suis navré…
- Je n’ai plus besoin de grand-chose maintenant, dit le garçon, juste un endroit tranquille pour m’asseoir et me reposer. Je suis très fatigué.
- Eh bien, dit l’arbre en se redressant autant qu’il le put, eh bien, une vieille souche c’est bien pour s’asseoir et se reposer. Approche-toi, mon garçon, assieds-toi. Assieds-toi et repose-toi .
Ainsi fit le garçon.
Et l’arbre fut heureux.
_____
Shel Silverstein – L’arbre généreux.
On peut voir ce conte sur YouTube, raconté en deux parties. Malheureusement, la première partie ne semble pas fonctionner en ce moment sur internet. Voici la deuxième partie du conte:
L'Arbre Généreux 2.mp4 - YouTube | |
www.youtube.com/watch?v=APOMGRDYYuQ20 juil. 2011 - 6 min -
Ajouté par Laura Gurry L'Arbre Généreux 2.mp4. ... L'homme qui plantait des arbres (Jean Giono) by GionoYT 33,318 ... |
Une autre belle façon d'exprimer la vérité dont je parle dans le présent blogue, est la magnifique chanson intitulée: " Il restera de toi ". Voir les mots de la chanson, ci-dessous.
VIDEO MONTAGE IL RESTERA DE TOI DE MANNICK - YouTube | |
www.youtube.com/watch?v=ZcoPrbELa-427 juil. 2012 - 3 min -
Ajouté par régine cochard chanteuse Mannick titre : Il restera de toi. ... VIDEO MONTAGE IL RESTERA DE TOI DE ... |
IL
RESTERA DE TOI
Paroles : Michel
Scouarnec Musique : Jo Akepsimas
1 - Il
restera de toi
Ce que tu as donné Au lieu de le garder Dans des coffres rouillés Il restera de toi De ton jardin secret Une fleur oubliée Qui ne s'est pas fanée Ce que tu as donné En d'autres fleurira Celui qui perd sa vie Un jour la trouvera |
3 - Il
restera de toi
Ce que tu as offert Entre tes bras ouverts Un matin de soleil Il restera de toi Ce que tu as perdu Que tu as attendu Plus loin que tes réveils Ce que tu as offert En d'autres revivra Celui qui perd sa vie Un jour la trouvera |
2 - Il
restera de toi
Ce que tu as chanté A celui qui passait Sur son chemin désert Il restera de toi Une brise du soir Un refrain dans le noir Jusqu'au bout de l'hiver Ce que tu as chanté En d'autres jaillira Celui qui perd sa vie Un jour la trouvera
Il semble que cette chanson tire son origine d’un écrit de Simone
Veil ::
IL RESTERA DE TOI, « Il restera de toi ce que tu as donné Au lieu de le garder dans des coffres rouillés. Il restera de toi, de ton jardin secret, Une fleur oubliée qui ne s'est pas fanée. Ce que tu as donné En d'autres fleurira. Celui qui perd sa vie Un jour la retrouvera. Il restera de toi ce que tu as offert Entre tes bras ouverts un matin au soleil. Il restera de toi ce que tu as perdu, Que tu as attendu plus loin que tes réveils. Ce que tu as souffert En d'autres revivra. Celui qui perd sa vie Un jour la retrouvera. Il restera de toi une larme tombée, Un sourire germé sur les yeux de ton cœur. Il restera de toi ce que tu as semé, Que tu as partagé aux mendiants du bonheur. Ce que tu as semé En d'autres germera. Celui qui perd sa vie Un jour la retrouvera. » Simone Veil. |
4 - Il restera de toi
Une larme tombée Un sourire germé Sur les yeux de ton cœur Il restera de toi Ce que tu as semé Que tu as partagé Aux mendiants du bonheur Ce que tu as semé En d'autres germera Celui qui perd sa vie Un jour la trouvera |
Superbe.....
RépondreSupprimer