Liturgie dramatisée sur la
Réconciliation
Nous sommes en
plein cœur de la grande semaine annuelle de prière pour l’unité des chrétiens.
Voilà l’intention la plus chère au cœur eucharistique de Jésus : l’unité
de tous ceux et celles qui croient en Lui. Le soir où Jésus a institué
l’eucharistie, Il a aussi prononcé ce que nous appelons désormais la « prière sacerdotale ». Cette façon
de qualifier cette prière de Jésus, est très intéressante, car le soir même où
Jésus pria ainsi, Il institua aussi le sacerdoce. Nous sommes encouragés à
utiliser durant la présente semaine, à l’eucharistie, les prières
eucharistiques de la Réconciliation.
J’ai appris une
très bonne nouvelle la semaine dernière. Une de mes paroissiennes m’a appris
que nous pouvons visionner sur internet, la magnifique pièce de théâtre écrite
et mise en scène par l’abbé Robert Gendreau, prêtre de Montréal, et responsable en
ce moment de l’office de la pastorale liturgique du diocèse de Montréal.
L’abbé Robert
Gendreau, avant de devenir prêtre, était acteur. Il a très bien connu le milieu artistique et il met son talent et
son sens artistiques au service de l’Évangile. C’est lui qui a monté le
magnifique Chemin de croix qui a été
vécu dans les rues de Toronto lors des Journées
mondiales de la jeunesse de 2002. En 2008, lors du Congrès Eucharistique International qui a eu lieu dans la ville de
Québec, on a confié à l’abbé Robert Gendreau, la tâche de préparer la soirée de
la réconciliation durant laquelle les fidèles seraient invités à recevoir le
pardon sacramentel de notre Dieu si aimant. Il aurait été impensable de vivre
un Congrès eucharistique international, sans préparer le cœur des fidèles par l’offre et la réception
du sacrement de la réconciliation.
L’abbé Gendreau
a alors décidé d’écrire une pièce de théâtre sur le thème de la réconciliation. Cette pièce a pour titre: "La table de la réconciliation". Il s'agit d'une pièce de théâtre assez longue, mais je ne vais retenir pour le moment, que la dernière partie de la pièce, qui a pour fondement la plus belle
des pages des évangiles: la parabole du Père Miséricordieux, autrefois
appelée la parabole de l’enfant prodigue. Il est évident, dans mon esprit, que
l’abbé Gendreau s’est aussi inspiré, pour écrire sa pièce, du célèbre tableau
de Rembrandt intitulé : Le retour du
Fils prodigue. Dans la pièce de l'abbé Gendreau, tout comme dans le tableau de Rembrandt, le père est vêtu de vêtements majestueux de couleurs rouge et or, couleurs royales et chaudes. De plus, le père de la pièce et du tableau, est aveugle. Quelle belle inspiration que d'avoir peint et dépeint en aveugle notre Père du ciel ! Dieu notre Père, ne se plaît-il pas de fermer les yeux sur nos péchés? Dans le bréviaire (appelé aussi "Prière du temps présent"), aux vêpres du lundi de la troisième semaine, l'oraison finale nous fait prier ainsi: " Dieu de lumière, à l'heure où le soir tombe, nous te prions d' illuminer nos ténèbres et de fermer les yeux sur nos péchés ".
Si vous visionnez la vidéo ci-dessous, qui
nous présente la dernière partie de la pièce de l'abbé Gendreau, vous verrez que la vidéo commence
par une prière faite par le Père. Cette prière est en partie tirée des Préfaces des
messes pour la Réconciliation, dont voici des extraits :
« Bien loin de te résigner
à nos ruptures d’alliance, tu as noué entre l’humanité et toi, par ton Fils,
Jésus, notre Seigneur, un lien nouveau, si fort que rien ne pourra le défaire. »
(Préface de la Réconciliation
I)
« Au sein de notre humanité encore désunie
et déchirée, nous savons et nous proclamons que tu ne cesses d’agir et que tu
es à l’origine de tout effort vers la paix. » (Préface
de la Réconciliation II)
L'abbé Gendreau a pris des libertés par rapport à la parabole de Jésus. La plus grande liberté, ou la plus grande audace, est selon moi, d'avoir attribué au fils aîné de la parabole, une "double vie". Personnellement, je trouve cette intuition assez géniale.
J'ai eu l'occasion de rencontrer l'abbé Gendreau; et je lui ai posé des questions au sujet de sa pièce. Il m'a alors dit que l'idée maîtresse qu'il a eue en écrivant sa pièce, était la suivante: " Nous avons toujours besoin de notre frère pour connaître le Père ". Cette petite phrase, prononcée par l'auteur, jette une lumière nouvelle et éblouissante sur la pièce. À l'origine, la pièce avait pour titre: "La Table de la Réconciliation".
Pour visionner la pièce, veuillez cliquer sur la lien ci-dessous. Je conseille de regarder en particulier la fin de la deuxième partie ainsi que la troisième partie.
table de la réconciliation | ECDQ.tv
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