jeudi 14 août 2025

14 août : saint Maximilien Kolbe

 14 août : saint Maximilien Kolbe

Saint Maximilien Kolbe

Saint Maximilien Kolbe, que le pape Jean-Paul II a qualifié de « patron du siècle dernier » (1) est peut-être le saint qui a eu la dévotion la plus grande et la plus audacieuse envers l’Immaculée Mère de Dieu. Pour le pauvre pécheur que je suis, la façon dont le Père Kolbe parle de l’Immaculée me semble quelque peu exagérée, pour ne pas dire pas mal exagérée. Mais j’attribue cette impression au fait que je suis très impuissant à me faire une idée exacte de la grandeur de la Mère de Dieu. Le Père Kolbe était certainement plus conscient que moi de la grandeur de la Vierge Marie. Si quelqu’un parmi vous ne connaissait pas le Père Kolbe, sachez simplement ceci : ce prêtre capucin a donné sa vie durant la deuxième guerre mondiale pour un compagnon prisonnier qu’il ne connaissait même pas. Il a été condamné à mourir de faim dans un « bunker » souterrain du camp de concentration d’Auschwitz. 

J’étais à Rome lorsque le Père Kolbe a été canonisé. J’étais à la place Saint-Pierre, lieu de la canonisation. Un des moments les plus touchants de la célébration fut lorsque M. Franciszek Gajowniczek, ce prisonnier dont Kolbe avait sauvé la vie, a reçu la très sainte communion des mains du pape Jean-Paul II. Kolbe a fait ses études théologiques à Rome, malgré sa réticence à aller étudier et aller vivre dans cette grande ville où les mœurs à son époque étaient assez dissolues. Mais la Vierge Marie était apparue à Kolbe alors qu’il était enfant et lui avait promis qu’il conserverait toujours sa pureté (sa chasteté) et qu’il mourrait martyr. La seule personne qui, du vivant de Maximilien Kolbe était au courant de cette apparition de la Vierge et de sa fameuse promesse, était la mère de Kolbe. Cette maman a attendu la mort de son fils pour dévoiler ces faits au grand jour.

De fait, la Vierge a protégé le jeune adulte étudiant à Rome. Lorsque Maximilien Kolbe fut ordonné prêtre, il décida de célébrer sa première messe à l’endroit où l’Immaculée Mère de Dieu est tout spécialement vénérée à Rome : en l’église Sant’Andrea delle Fratte. La Vierge Marie est apparue dans cette église. Pour connaître l’histoire de cette apparition, veuillez  lire ce que j’ai écrit l’an dernier pour la fête de l’Immaculée. Je vous donnerai dans un instant un raccourci pour trouver ce texte. J’ai vécu neuf ans à Rome; j’y ai aussi fait mes études en théologie. Lorsque mon supérieur général m’a demandé de retourner au Canada pour exercer mon ministère presbytéral, je suis allé célébrer ma dernière messe à Rome à l’église Sant’Andrea delle Fratte, en l’honneur de l’Immaculée.

Je vous encourage à lire ou relire le texte que j’ai écrit l’an dernier en l’honneur de l’Immaculée Conception. Après la date de parution de ce texte, j’ai fait des changements et des additions. Je crois qu’il vaut la peine de lire ou relire ce texte. Pour cela, vous n’avez qu’à cliquer sur les mots suivants:  L'Immaculée.
  

(1) Pour ceux et celles que cela intéresse, voici une partie de l’homélie que le pape Jean-Paul II a prononcée dans le camp de concentration où est mort le Père Kolbe et dans laquelle il qualifie ce prêtre de « patron de notre siècle difficile (le XXème siècle) »


MESSE AU CAMP DE CONCENTRATION DI BRZEZINKA (BIRKENAU)
HOMÉLIE DE SA SAINTETÉ JEAN-PAUL II
Brzezinka
Jeudi 7 juin 1979

 1. « Voici quelle est la victoire qui a vaincu le monde : c’est notre foi. » (1 Jn 5, 4.) Ces paroles de la lettre de saint Jean me viennent à l’esprit et me pénètrent le cœur lorsque je me trouve ici, en cet endroit où a été remportée une victoire particulière de la foi. De la foi qui fait naître l’amour de Dieu et du prochain, l’unique amour, l’amour suprême qui est prêt a à donner sa vie pour ses amis » (Jn 15, 13 ; cf. 10, 11). Une victoire, donc, de l’amour que la foi a vivifié jusqu’au sommet du témoignage ultime et définitif.

Cette victoire de la foi et de l’amour, un homme l’a remportée en ce lieu ; son nom est Maximilien Marie ; son nom de famille : Kolbe ; sa profession (telle qu’il l’indiquait lui-même dans les registres du camp de concentration) : prêtre catholique ; sa vocation : fils de saint François ; sa naissance : fils de gens simples, laborieux et pieux, tisserands aux environs de Lodz ; par la grâce de Dieu et le jugement de l’Église : bienheureux.

La victoire de la foi et de l’amour, cet homme l’a remportée en ce lieu qui fut construit pour la négation de la foi (de la foi en Dieu et de la foi en l’homme) et pour fouler aux pieds radicalement non seulement l’amour mais tous les signes de la dignité humaine, de l’humanité. Un lieu qui fut construit sur la haine et sur le mépris de l’homme au nom d’une idéologie folle. Un lieu qui fut construit sur la cruauté. À ce lieu conduit une porte, qui existe encore aujourd’hui, et sur laquelle est placée une inscription : « Arbeit macht frei » (le travail rend libre), qui rend un son sardonique, parce que son contenu était radicalement contredit par tout ce qui se passait à l’intérieur.

Dans ce lieu du terrible massacre où trouvèrent la mort quatre millions d’hommes de diverses nations, le P. Maximilien, en s’offrant volontairement lui-même à la mort, pour un frère, dans le bunker de la faim remporta une victoire spirituelle semblable à celle du Christ lui-même. Ce frère vit encore aujourd’hui sur la terre polonaise. Il est parmi nous.

Sur le lieu où la dignité de l’homme avait été foulée aux pieds d’une manière aussi horrible voici la victoire remportée grâce à la foi et à l’amour !

Quelqu’un peut-il encore s’étonner que le Pape né et élevé sur cette terre, le Pape qui est arrivé sur le siège de saint Pierre de ce diocèse sur le territoire duquel se trouve le camp d’Auschwitz ait commencé sa première encyclique par les mots Redemptor hominis, et qu’il l’ait consacrée dans son ensemble à la cause de l’homme, à la dignité de l’homme, aux menaces contre lui et enfin à ses droits inaliénables qui peuvent être si facilement foulés aux pieds et anéantis par ses semblables ? Suffit-il donc de revêtir l’homme d’un uniforme différent, de l’armer de tous les moyens de la violence, suffit-il donc de lui imposer une idéologie dans laquelle les droits de l’homme sont soumis aux exigences du système, complètement soumis, au point de ne plus exister en fait ?…

2. Je viens ici aujourd’hui en pèlerin. On sait que je suis venu ici bien des fois… Tant de fois! Et bien des fois je suis descendu dans la pièce où Maximilien Kolbe est mort, et je me suis arrêté devant le mur de l’extermination, et je suis passé entre les ruines des fours crématoires de Brzezinka. Je ne pouvais pas ne pas venir ici comme Pape.

Je viens donc en ce sanctuaire particulier dans lequel est né — si je puis dire — le patron de notre siècle difficile, tout comme saint Stanislas, patron des Polonais, naquit sous l’épée il y a neuf siècles à Rupella.

Je viens pour prier avec vous tous qui êtes venus ici aujourd’hui — et avec toute la Pologne — et avec toute l’Europe. Le Christ veut que moi, devenu successeur de Pierre, je rende témoignage devant le monde de ce qui constitue la grandeur de l’homme de notre temps et sa misère. En quoi consiste sa défaite et sa victoire.
C’est pourquoi je viens m’agenouiller sur ce Golgotha du monde contemporain, sur ces tombes, en grande partie sans nom, comme la grande tombe du soldat inconnu. Je m’agenouille devant toutes les pierres qui se succèdent et sur lesquelles la commémoration des victimes d’Auschwitz est gravée dans les langues suivantes : en polonais, anglais, bulgare, tzigane, tchèque, danois, français, grec, hébreu yiddish, espagnol, flamand, serbo-croate, allemand, norvégien, russe, roumain, hongrois, italien.

Et je m’arrête en particulier avec vous, chers participants à cette rencontre, devant la pierre qui porte l’inscription en langue hébraïque. Cette inscription rappelle le souvenir du peuple dont les fils et les filles étaient destinés à l’extermination totale. Ce peuple tire son origine d’Abraham, qui est le Père de notre foi (cf. Rm 4, 12), comme l’a dit Paul de Tarse. Ce peuple, qui a reçu de Dieu ce commandement : « Tu ne tueras pas », a éprouvé en lui-même à un degré spécial ce que signifie tuer. Devant cette pierre, il n’est permis à personne de passer avec indifférence.

J’ai choisi de m’arrêter aussi devant une autre pierre, celle en langue russe. Je n’ajoute aucun commentaire. Nous savons la part qu’a eue cette nation dans la dernière et terrible guerre pour la liberté des peuples. Devant cette pierre, on ne peut passer indifférent.

Enfin la dernière pierre : celle en langue polonaise. Six millions de Polonais ont perdu la vie au cours de la seconde guerre mondiale : le cinquième de la nation. Encore une étape des luttes séculaires de cette nation, de ma nation pour ses droits fondamentaux parmi les peuples d’Europe. Encore un cri puissant pour le droit d’avoir sa propre place sur la carte de l’Europe. Encore un compte douloureux avec la conscience de l’humanité.

J’ai choisi trois pierres, mais il aurait fallu s’arrêter sur chacune d’elles, et c’est ce que nous ferons.

dimanche 10 août 2025

Pèlerinage Marie-Reine-de-la-Paix

 Pèlerinage Marie-Reine-de-la-Paix


À chaque année le pèlerinage Marie-Reine-de-la-Paix a lieu dans le diocèse de Montréal pour honorer la Vierge Marie. Des pèlerins marchent de la cathédrale Marie-Reine-du-Monde, située au centre-ville de Montréal jusqu'au Sanctuaire (marial) du Cap-de-la-Madeleine à Trois-Rivières. Il s'agit d'un périple de 147 kilomètres qui a lieu du 6 au 15 août. Le 8 août 2025, les pèlerins ont fait une halte chez nous à l'église de la Purification-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie, à Repentigny.. Avant de partir ils ont tenu à nous bénir par un chant dont les mots se trouvent dans la Bible au livre des Nombres, chapitre 6, versets 24 à 26. J'aime beaucoup ce chant.

Vidéo :

Il est intéressant de noter que les paroles de ce chant, nous les entendons à chaque année à la messe du jour de l'an. Le Seigneur tient à nous bénir au tout début de la nouvelle année. Le chant que vous venez d'entendre fait partie de la première lecture de la messe du premier janvier :

1 janvier 2025

 Sainte Marie, Mère de Dieu —
Solennité


Lectures de la messe

Première lecture


Lecture du livre des Nombres (Nb 6, 22-27)

Le Seigneur parla à Moïse. Il dit :
« Parle à Aaron et à ses fils. Tu leur diras :
Voici en quels termes vous bénirez les fils d’Israël :
“Que le Seigneur te bénisse et te garde !
Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage,
qu’il te prenne en grâce !
Que le Seigneur tourne vers toi son visage,
qu’il t’apporte la paix !”

Ils invoqueront ainsi mon nom sur les fils d’Israël,
et moi, je les bénirai. »

– Parole du Seigneur.

À chaque année le premier janvier est la solennité de Marie Mère de Dieu. Dieu notre Père veut que nous commencions l'année nouvelle en compagnie de notre Mère du ciel. Et le premier janvier est la journée mondiale de la paix. Il est donc tout à fait normal que les membres du Pèlerinage Marie-Reine-de-la-Paix nous bénisse avec le chant que vous venez d'entendre.

Shalom en hébreu, veut dire Paix.  



vendredi 8 août 2025

Belle prière d'un ami

 Belle prière d'un ami 


Sur la fin de mes vacances, j'ai eu la visite d'un ami Dominicain. Cette visite m'a fait beaucoup de bien. Cet ami est très apostolique et missionnaire. Au fil de nos échanges, il m'a partagé la prière qu'il fait quotidiennement. Voici cette prière "Jésus, accorde-moi la grâce de bien parler de toi aujourd'hui à au moins une personne qui ne te connaît pas ou qui te connaît mal."  

Cette prière est très belle. Elle suppose  que la personne qui adresse cette prière à Jésus, se mette en mode de sortie à chaque jour. Personnellement, je trouverais cela très exigeant car il m'arrive souvent de passer des journées sans rencontrer une seule personne que je ne connais pas. En ce 8 août alors que nous célébrons la mémoire (la fête) de saint Dominique, le fondateur des Dominicains, je demande à ce très grand saint de l'histoire de l'Église de prier pour mon ami afin que sa prière apostolique soit souvent exaucée. 

J'ai alors profité de l'occasion pour dire à mon ami en quoi consistait pour ma part ma prière quotidienne. Je lui ai dit que je priais à chaque matin pour chacune des deux paroisses où j'exerce mon apostolat en tant que vicaire paroissial. Je récite à chaque jour la prière suivante que j'ai composée
Prière pour la paroisse:
                   
Dieu notre Père, donne-nous la passion du Royaume des cieux. Enflamme-nous d’amour pour Toi et pour ton Règne.

Jésus, notre Sauveur et ami, fais de nous des disciples convaincus et convaincants, qui t’aiment et te servent sans réserve, très désireux de te faire connaître aux autres.

Esprit Saint, notre Défenseur et Consolateur, fais vivre à notre paroisse une nouvelle Pentecôte. Remplis-nous de tes dons et de tes fruits et envoie-nous porter la Bonne Nouvelle à toutes les personnes que nous rencontrons, sans gêne et sans peur. 

Marie, notre Mère et amie, Étoile de la nouvelle évangélisation, sois notre protectrice contre les assauts du Mauvais. Rends-nous sensibles à la présence de Jésus en nous, et aide-nous à le porter aux autres. Prie pour nous, afin que Jésus transforme l'eau de nos vies en vin du Royaume, c'est-à-dire en son précieux Sang. Amen. 

Et je lui ai dit que je termine ma prière en citant une des paraboles les plus courtes qui se trouvent dans les évangles ; cette parabole ne comprend qu'un seul verset. Elle se trouve dans l'évangile selon saint Matthieu au chapite 13, verset 44

"Le royaume des Cieux est comparable à un trésor caché dans un champ ; l’homme qui l’a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète ce champ." (Mt 13, 44)

Le royaume de Cieux, essentiellement, c'est Jésus et son message mis en action. La personne qui a reçu la grâce de connaître Jésus et qui l'a accepté comme son Sauveur personnel et le Sauveur de l'humanité, devrait se donner totalement et joyeusement à la cause de l'évangile, c'est-â-dire à faire connaître et aimer Jésus Christ. 


jeudi 7 août 2025

BRAVO VICTORIA !

 BRAVO VICTORIA !

Victoria Mboko

Chère Victoria, 

BRAVO pour cette VICTOIRE. Tu as vraiment du cran. Du talent à plein mais surtout à mes yeux du courage et de la détermination. La course folle que tu as faite à la fin du match pour contrer un amorti, restera dans nos mémoires longtemps (1). C'est la preuve qu'à un si jeune âge, tu as décidé de tout donner pour poursuivre un idéal. Je demande la même détermination à notre Père du ciel pour vivre l'idéal chrétien, la vie donnée au Christ et pour le Christ notre Sauveur. 

Merci pour ces deux soirées inoubliables que tu nous as fait vivre. 

Je demande à Dieu de te bénir et de bénir toute ta famille. 


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Que faire de notre argent ?

   Que faire de notre argent ?


À NOTER : J'avais commencé à écrire ce blogue samedi dernier en prévision de l'homélie que j'allais donner en paroisse le lendemain lors du 18ème dimanche du temps ordinaire. Je n'ai pas eu le temps d'écrire toute ma pensée sur mon blogue samedi dernier. Je me reprends donc car j'estime que la suggestion que j'émettrai dans un instant est d'une grande importance. 

3 août 2025

 18ème dimanche du Temps Ordinaire — Année C 

Évangile

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 12, 13-21)

En ce temps-là,
    du milieu de la foule, quelqu’un demanda à Jésus :
« Maître, dis à mon frère
de partager avec moi notre héritage. »
    Jésus lui répondit :
« Homme, qui donc m’a établi
pour être votre juge ou l’arbitre de vos partages ? »
    Puis, s’adressant à tous :
« Gardez-vous bien de toute avidité,
car la vie de quelqu’un,
même dans l’abondance,
ne dépend pas de ce qu’il possède. »
    Et il leur dit cette parabole :
« Il y avait un homme riche,
dont le domaine avait bien rapporté.
    Il se demandait :
‘Que vais-je faire ?
Car je n’ai pas de place pour mettre ma récolte.’
    Puis il se dit :
‘Voici ce que je vais faire :
je vais démolir mes greniers,
j’en construirai de plus grands
et j’y mettrai tout mon blé et tous mes biens.
    Alors je me dirai à moi-même :
Te voilà donc avec de nombreux biens à ta disposition,
pour de nombreuses années.
Repose-toi, mange, bois, jouis de l’existence.’
    Mais Dieu lui dit :
‘Tu es fou :
cette nuit même, on va te redemander ta vie.
Et ce que tu auras accumulé,
qui l’aura ?’
    Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même,
au lieu d’être riche en vue de Dieu. »

    – Acclamons la Parole de Dieu. 

La Parole de Dieu de ce dimanche nous invite à nous poser cette question : "Que faire de notre argent ? "  

Pour répondre à cette question, la première lecture et l'évangile nous invitent à penser à la mort. La première lecture est tirée du livre de Quohélet. C'est un livre unique dans la Bible, un livre très sarcastique et déprimant. C'est un livre qui détonne par son pessimisme dans une Bible tout entière tournée vers la vie. Mais, étrangement, c'est un livre qui nou invite à réfléchir. La lecture que nous avons entendue nous parle de ces personnes qui travaillent d'arrache pied afin de devenir riche. Ils y arrivent et soudain ils meurent. Qu'est-ce que ça leur a donné tous ces efforts. Et ils vont laisser leurs avoirs à quelqu'un qui n'a fait aucun effort. Tout cela est vanité nous dit Quohélet. La mort met souvent les choses en perspective. 

L'évangile nous présente un cas concret : quelqu'un dans la foule demande à Jésus de dire à son frère de partager avec lui leur héritage. Ah, les héritages, quelle cause de litiges très souvent dans les familles ! Jésus répond à cet homme que ce n'est pas à lui de faire ça, Quel mandat a-t-il reçu pour faire cela. Il pourrait tout au plus conseiller au frère de ce monsieur de partager leur héritage entre eux mais il ne pourrait jamais l'obliger à le faire. 

Jésus profite de cette question pour mettre en garde tout le monde : "Gardez-vous de toute avidité car la vie de quelqu'un ne dépend pas de ce qu'il possède." Cette réponse, elle vaut autant pour l'homme qui se plaint de son frère qui ne veut pas partager leur héritage que pour le frère qui empoche tout de façon égoïste. 

Et là Jésus, pour faire comprendre cela invente une belle petite parabole. Il nous parle d'un homme dont les récoltes avaient été tellement abondantes qu'il ne savait que faire car il n'avait pas assez de place pour tout entreposer. Il s'est dit : "Je vais détruire mes greniers et en construire de plus grands pour y mettre tout mon blé et tous mes biens. Puis je me reposerai durant de nombreuses années, je jouirai de l'existence, je boirai, etc. " Et qu'est-ce que Dieu lui dit ? Il lui dit : " TU ES FOU !" Il est étonnant n'est-ce pas, que Jésus emploie cet trois petits mots qui sont très forts ? Jésus veut vraiment que nous portions attention à ce qu'il va dire en conclusion de sa parabole : "Cette nuit même, on va te redemander ta vie. Et ce que tu auras accumulé, qui l'aura ? Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d'être riche en vue de Dieu."  

Il est évident que dans la pensée de Dieu, cet homme dont la terre était très riche et productive, aurait dû en faire profiter les autres. L'égoïsme est le contraire de la Bonne Nouvelle annoncée par Jésus. 

J'aimerais qu'on s'attarde à deux parties de la conclusion de cette parabole

1- Chers amis, l'argent que vous aurez accumulé durant votre vie, qui l'aura ? Il est très important que vous vous posiez cette question. La magnifique parabole que Jésus nous enseigne aujourd'hui a été suscitée à partir d'une question d'héritage. À qui vais-je laisser mon héritage ?

2- Comment faire pour être riche en vue de Dieu ? Jésus dans l'évangile, nous a dit de nous faire des trésors dans le ciel. Toute ma vie je dois préparer mon ciel. Et je dois aussi penser à ce que je laisserai après ma mort. Comment faire pour que ce que je laisserai me rende riche en vue de Dieu ?

Voici ma fameuse suggestion : Il est certainement plus facile de laisser son argent à une cause qui nous tient vraiment à coeur. Je vais vous dire ce que moi je ferais si j'étais marié et si j'avais des enfants. Une des réalités qui me désolent le plus, c'est la disparition de nos lieux de culte à nous les catholiques, ici dans notre belle province. J'ai été curé de paroisse à Montréal-Est ; j'étais le pasteur de l'unique église de cette ville. Et c'est moi qui l'ai fermée, selon l'expression consacrée. L'église a été démolie et remplacée par un immeuble à logement. On ne voit pour ainsi dire plus aucun signe de Dieu dans les rues de cette ville. Je suis pas mal sûr que la grande majorité des paroissiens et paroissiennes de cette chère paroisse ont cessé de recevoir l'eucharistie une fois que leur église a été fermée. Je suis en mesure de le savoir car j'étais aussi à cette époque le curé des deux paroisses voisines. Je ne revoyais à la messe que très peu de mes anciens paroissiens et paroissiennes de Montréal-Est. 

J'arrive de mes vacances passées près d'un lac situé dans une municipalité au nord de la ville de Québec. Il y avait une magnifique chapelle à cet endroit et durant toute ma jeunesse et une bonne partie de ma vie d'adulte, la chapelle était ouverte et on pouvait y participer à l'eucharistie. Depuis environ huit ans, la chapelle est inutilisée pour le culte ; son intérieur a été transformé pour permettre des réceptions et des soirées de tous genres. Elle est encore debout et extérieurement telle qu'elle était auparavant, mais complètement vidée de son caractère sacré. Je vous le dis, chaque fois que je passe devant, j'ai le coeur gros, comme on dit. Je préfère prendre une marche dans une autre direction plutôt que d'avoir à la croiser du regard. 

Nos lieux de culte sont essentiels à une vie chrétienne normale. Il est nécessaire d'avoir un endroit assez grand pour se rassembler le dimanche et les jours de semaine. Il faut un lieux qui possède des locaux pour la formation chrétienne des enfants de Dieu. 

Si j'étais marié et si j'avais des enfants, je ferais un testament dans lequel je laisserais à mon épouse l'entièreté de mes avoirs, de mon argent. Je voudrais que l'avenir de mon épouse soit assuré et qu'elle n'ait pas à se préoccuper de son avenir. Tout coûte si cher aujourd'hui. Mais je me mettrais d'accord avec mon épouse pour que lorsque celle-ci serait à l'article de la mort ou assez près de mourir, elle laisse à notre paroisse au moyen d'un leg testamentaire, au moins le tiers de l'avoir qu'elle aurait à ce moment là. S'il lui reste 60,000 dollars, elle devrait laisser AU MOINS 20,000 dollars à la paroisse. Cela, évidemment, si nos enfants étaient "bien casés", comme on dit. Si nos enfants avaient un travail ou un emploi qui leur permet de vivre convenablement, ce n'est pas ce 20,000 dollars de plus qui ferait une si grande différence dans leur vie. Mais cela ferait une grande différence dans la vie des chrétiens et chrétiennes si plusieurs personnes suivaient cette suggestion que je fais aujourd'hui. Évidemment, si un de nos enfants vivait dans la misère, c'est à lui que nous penserions en premier. 

Voilà chers amis, la suggestion que je vous fais bien amicalement à la lecture de l'évangile de ce dimanche. GLOIRE SOIT À NOTRE DIEU !  


mercredi 6 août 2025

J'MBOCOUP MBOCO

 J'MBOCOUP MBOCO 

VICTOIRE pour VICTORIA

Oui, j'aime beaucoup MBOCO. Ce qu'elle a fait aujourd'hui aux Internationaux de tennis du Canada qui ont lieu en ce moment à Montréal, est tout simplement EXTRAORDINAIRE. Que d'émotions ! J'ai rarement vécu autant de stress en regardant un événement sportif. Quels rebondissements ! À quelques reprises durant la dernière demi-heure, nous étions convaincus que notre protégée et favorite ne réussirait pas à gagner la demi-finale. Et à chaque fois, Victoria réussissait à revenir de l'arrière. QUEL BEAU MOMENT DE SPORT ! 

En plus elle jouait avec une blessure qu'elle s'est infligée en début de troisième manche. On peut voir son bandage de protection au poignet droit, le poignet qui demande beaucoup d'efforts à Victoria puisqu'elle est droitière. 

MERCI VICTORIA pour ce très beau moment à la fois de détente et de stress que tu nous as fait vivre en ce mercredi 6 août 2025. 

Je demande à Dieu de guérir ta blessure avant le match de la finale. 

mardi 5 août 2025

Le Jubilé des jeunes

 Le Jubilé des jeunes

Le Jubilé des jeunes, du 29 juillet au 3 août

                       Jubilé des jeunes, samedi 2 août 2025
                              
La ville éternelle qu'est Rome a accueilli ces jours-ci les jeunes du monde entier. On estime que plus d'un million de jeunes ont participé à la messe de clôture du "Jubilée des jeunes" dimanche le 3 août. Le journaliste Simon Lessard, dans la vidéo ci-dessous, a raison de dire que ce jubilé des jeunes est en quelque sorte le "sommet du Jubilé 2025". Aucun autre jubilé dans le Jubilé n'a attiré autant de personnes à Rome cette année. 

Plus d'un million de jeunes pèlerins étaient réunis hier au Vatican pour la messe de clôture du jubilé des jeunes. Il y a des médias à Rome qui ...
Facebook · Le Verbe · Il y a 1 jour

Voici, ci-dessous, comment le pape Léon XIV a terminé son homélie lors de la messe de clôture du jubilé : 

"Très chers jeunes, notre espérance, c’est Jésus. C’est Lui, comme le disait saint Jean-Paul II, « qui suscite en vous le désir de faire de votre vie quelque chose de grand, […] pour vous rendre meilleurs, pour améliorer la société, en la rendant plus humaine et plus fraternelle » (XVe Journée mondiale de la Jeunesse, Veillée de prière, 19 août 2000). Restons unis à Lui, restons dans son amitié, toujours, en la cultivant par la prière, l’adoration, la communion eucharistique, la confession fréquente, la charité généreuse, comme nous l’ont enseigné les bienheureux Piergiorgio Frassati et Carlo Acutis, qui seront bientôt proclamés saints. Aspirez à de grandes choses, à la sainteté, où que vous soyez. Ne vous contentez pas de moins. Vous verrez alors grandir chaque jour, en vous et autour de vous, la lumière de l’Évangile.

Je vous confie à Marie, la Vierge de l’espérance. Avec son aide, en retournant dans les prochains jours dans vos pays, dans toutes les parties du monde, continuez à marcher avec joie sur les traces du Sauveur, et contaminez tous ceux que vous rencontrez avec votre enthousiasme et le témoignage de votre foi ! Bonne route !" (1)