vendredi 31 octobre 2025

Retour sur un jour merveilleux

 Retour sur un jour merveilleux 

31 octobre: jour mémorable
Guy Simard, omv, tenant et levant le calice aux côtés de saint Jean-Paul II, 
le 31 octobre 1982, à la canonisation de sainte Marguerite Bourgeoys

Ce matin, aux Laudes (office du matin dans la Prière du Temps Présent), nous avons prié en Église, le psaume 76. Voici une des strophes de ce psaume : 

12 Je me souviens des exploits du Seigneur,
je rappelle ta merveille de jadis ;
13 je me redis tous tes hauts faits,
sur tes exploits je médite.

Le psalmiste nous invite à nous souvenir des exploits du Seigneur dans nos vies et à les méditer. C'est ce que je désire faire aujourd'hui, à la suite de ma sainte préférée, sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, qui commence le récit de son autobiographie en faisant référence aux mots d'un autre psaume: " Je chanterai éternellement les Miséricordes du Seigneur " (Ps 88, 2) : 

« Quand on lui demande d’écrire ses souvenirs d’enfance, Elle s’adresse à Mère Agnès et commence ainsi son récit :« Je viens vous confier l’histoire de mon âme… Je ne vais faire qu’une chose : commencer à chanter ce que je dois redire éternellement : les miséricordes du Seigneur ! » (1)

Ce psaume 88 est le psaume qui a été chanté lors de mon ordination presbytérale (sacerdotale), le 12 juin 1983, ordination reçue des mains et de la bouche du pape Jean-Paul II, soit environ huit mois après la canonisation de Marguerite Bourgeoys. C'est quand même incroyable, n'est-ce pas ??? Le psaume 88 (ou 89) était chanté ce jour-là en latin et le refrain du psaume était le suivant: "MISERICORDIAS DOMINI, IN AETERNUM CANTABO". J'ai encore la mélodie de ce psaume à l'esprit et dans le coeur.

Je vais maintenant vous expliquer pourquoi je dis qu'aujourd'hui je veux " me souvenir des exploits du Seigneur et les méditer ". 

J'ai été diacre d'office à la canonisation de Marguerite Bourgeoys, le 31 octobre 1982 (2). Or cela relève vraiment d'un exploit; j'oserais même dire d'une folie. J'ai toujours été, jusqu'à l'âge de quarante ans, d'une TRÈS GRANDE TIMIDITÉ. Il existe des personnes timides et il existe des grands timides. Je suis un GRAND TIMIDE. 

Lorsque j'étais au séminaire, en formation pour devenir prêtre, dès qu'il fallait que je lise en public ou devant mes confrères séminaristes, je devenais tout rouge et extrêmement gêné. Je me demandais comment je ferais un jour pour parler en public, puisque c'est là une des tâches essentielles du prêtre. Ma gêne a duré pendant plusieurs années après avoir reçu l'ordination sacerdotale. 

Vers le moi de mai 1982, j'ai approché un de mes confrères, le Père Pierre Paul, omv, natif de Trois-Rivières, qui avait des connections au Vatican. Pierre, excellent musicien, dirigeait le choeur de chant qui " répondait " au choeur de la Chapelle Sixtine lors des célébrations eucharistiques papales. Je rencontre Pierre et je lui dis: " Tu sais Pierre, quand Marguerite Bourgeoys sera canonisée, je serai diacre". Je savais en effet à cette époque-là, que je serais ordonné diacre le 2 octobre 1982. La canonisation de Marguerite Bourgeoys était fixée au 31 octobre 1982. Je me demande encore comment j'ai pu oser poser un tel geste, qui relève presque de la folie. Pierre a très bien compris le message subliminal. Il a perçu que j'aimerais beaucoup être le diacre d'office à la canonisation de celle qu'on appelle ici au Canada, la Mère de la colonie. Pierre est allé rencontrer le cardinal Édouard Gagnon à Rome, et grâce à ce cardinal originaire du Québec, j'ai pu être choisi pour officier comme diacre d'office à la canonisation de notre chère sainte. Une des tâches du diacre aux eucharisties papales, est de CHANTER L'ÉVANGILE EN LATIN. Ce que j'ai fait; non sans quelques petites erreurs de chant, mais je l'ai fait. 

Comment Pierre, qui me connaissait très bien en communauté et qui était au courant de ma timidité chronique, a-t-il pu oser me proposer au cardinal Gagnon pour être le diacre à la canonisation de la "Mère de la colonie" ? Cela, je l'ignore. Mais je sais que cela relève du miracle, de l'exploit le plus total. Et que j'aie réussi à chanter en latin dans la grande basilique Saint-Pierre de Rome pour célébrer un évènement à portée universelle, relève aussi du prodige, de l'exploit. Je me souviens qu'une des motivations qui m'habitaient alors, était la suivante: je savais que mes chers parents verraient leur fils officier aux côtés du pape car la transmission de la cérémonie au Canada via satellite, était déjà annoncée des mois à l'avance. 

Oui, MISERICORDIAS DOMINI, IN AETERNUM CANTABO !


SAINTE MARGUERITE BOURGEOYS, PRIEZ POUR NOUS !!!!

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Sainte Marguerite Bourgeoys   


(1) La miséricorde à la lumière des saints du Carmel-Thérèse de l'Enfant  

 

(2) 31 octobre 1982, Canonisation de Marguerite Bourgeoys et Jeanne ...

 
w2.vatican.va/content/john-paul-ii/.../hf_jp-ii_hom_19821031_canonizzazioni.html

jeudi 30 octobre 2025

Victoire de la vraie laïcité

Victoire de la vraie laïcité

 

Dans mon blogue du 25 octobre dernier (1), je mentionnais le fait que le maire de Marseille avait défendu de projeter le film "Sacré-Coeur" au cinéma de La Buzine, au nom de la laïcité. Or le tribunal administratif de Marseille a débouté cette décision et a enjoint au maire Payan de mettre le film à l'affiche. Voici le compte rendu de cette décision tel que raconté par M. Hubert de Torcy, distributeur du film. 
 

Chers amis,
 
Quelle folle semaine ! Vous avez sans doute entendu parler de l’annulation, mercredi dernier, une heure avant la séance, par la Mairie de Marseille, de la projection du film SACRE CŒUR dans l’établissement Château de la Buzine, au motif que cette projection aurait exposé le Maire à des sanctions en raison de l’exigence de neutralité du service public.
Depuis, justice a été rendue par le tribunal administratif de Marseille qui a contraint la Mairie à annuler cette décision en précisant :

  1. « La seule diffusion d’une œuvre cinématographique susceptible de présenter un caractère religieux dans un cinéma municipal exploité en régie ne porte pas, par elle-même, atteinte au principe de laïcité »
  2. « En déprogrammant cette œuvre (…), le maire de Marseille a porté une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté d’expression et à la liberté de création et à la liberté de diffusion artistiques, libertés fondamentales. »

C’est un vrai soulagement pour nous que ces principes soient réaffirmés avec autorité, car trop nombreux sont encore ceux qui pensent que la laïcité, c’est la censure de toute expression religieuse de l’espace public.

Pendant ce temps-là, le film continue sa course folle. Nous voilà avec 280 000 entrées cumulées en fin de 4e semaine. Aujourd’hui, démarre la 5e semaine d’exploitation avec de nouveau 350 salles qui diffuseront le film, sans compter les diffusions dans les Dom-Tom, en Belgique, en Suisse et en Afrique francophone.
De nombreux témoignages bouleversants sont recueillis, en particulier au Sanctuaire de Paray-le-Monial où je me trouve en ce moment. Tous les jours, grâce à ce film qui laisse passer la grâce de Dieu, des personnes reviennent à Dieu, frappent à la porte de leur église, viennent en pèlerinage à Paray, pour vivre à leur tour cette rencontre avec l’Amour qui seul peut combler le cœur d’un homme. Parmi ces pèlerins, de nombreuses confessions après 30, 40 ou 60 ans sans voir un prêtre. Deo gratias pour cette œuvre du Sacré Cœur qui s’écrit devant nos yeux.
 
En cette fin de semaine des vacances de la Toussaint, vous aurez l’embarras du choix pour aller au cinéma. Vous pouvez voir ou revoir SACRE CŒUR :


Hubert de Torcy (SAJE)


(1) https://dieumajoie.blogspot.com/2025/10/sacre-coeur-un-film-tres-couru.html


Le pharisien et le publicain

 Le pharisien et le publicain

26 oct. 2025

 30ème dimanche du Temps Ordinaire — Année C


Lectures de la messe

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 18, 9-14)

En ce temps-là,
    à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes
et qui méprisaient les autres,
Jésus dit la parabole que voici :
    « Deux hommes montèrent au Temple pour prier.
L’un était pharisien,
et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts).
    Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même :
‘Mon Dieu, je te rends grâce
parce que je ne suis pas comme les autres hommes
– ils sont voleurs, injustes, adultères –,
ou encore comme ce publicain.
    Je jeûne deux fois par semaine
et je verse le dixième de tout ce que je gagne.’
    Le publicain, lui, se tenait à distance
et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ;
mais il se frappait la poitrine, en disant :
‘Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !’
    Je vous le déclare :
quand ce dernier redescendit dans sa maison,
c’est lui qui était devenu un homme juste,
plutôt que l’autre.
Qui s’élève sera abaissé ;
qui s’abaisse sera élevé. »

    – Acclamons la Parole de Dieu.

Notre Congrégation religieuse, les Oblats de la Vierge Marie, fondée en Italie par le Vénérable Bruno Lantéri, est de spiritualité ignatienne. Vivre les Exercices spirituels de saint Ignace de Loyola et les faire vivre aux autres fait partie de notre formation et de notre charisme. Durant ces "exercices spirituels", nous sommes invités à contempler les mystères de la vie du Christ. Saint Ignace propose une façon vivante et efficace de faire une contemplation évangélique : il s'agit de s'approprier en premier lieu le texte à contempler en lisant et en relisant le passage des Saintes Écritures que nous avons choisi. Une fois que cela est fait, nous imaginons que nous assistons à la scène en temps réel, que nous sommes sur place à l'époque de Jésus ; nous sommes invités à voir les personnages, à entendre ce qu'ils disent et le ton qu'ils emploient pour le dire. On considère leurs attitudes et le milieu où ils sont. Tout cela nous permettra de tirer pas la suite les leçons véhiculées par le texte. Voyons ce que cela donne. 

On note d'emblée que Luc, comme il l'a fait au début des trois paraboles sur la Miséricorde divine au chapitre 15 de son évangile, nous dit à qui s'adressait cette parabole : il l'a prononcée pour ceux qui "étaient convaincus d'être justes et qui méprisaient les autres". On peut donc supposer que Jésus avait devant lui à ce moment-là, des pharisiens, des docteurs de la loi, des lévites ou des scribes. 

Après avoir lu attentivement le texte, on peut reconstruire les événements ou les imaginer comme suit : 

Deux hommes allaient au temple pour prier. L'intention de ces deux hommes était très bonne, semble-t-il. Aller prier dans la maison de Dieu, c'est très beau. On peut prier partout mais il n'y a rien comme aller prier dans la maison de Dieu, là où Dieu habite d'une façon toute spéciale. L'un de ces hommes était pharisien et l'autre publicain. 

Les pharisiens : les pharisiens étaient considérés comme les personnes les plus religieuses de leur époque. 

Les publicains : les publicains étaient des collecteurs d'impôts. Ils étaient Juifs et travaillaient pour les Romains qui occupaient la Palestine. Ils étaient considérés comme des traîtres envers leur nation, des pécheurs publics et des personnes impures. De plus, ils étaient souvent malhonnêtes en raison de leur attachement à l'argent. 

Grâce à un détail qui se trouve vers la fin de la parabole, on peut imaginer que le publicain était arrivé en premier au Temple et qu'il se tenait déjà dans le Temple, à l'arrière, tête baissée, quand le pharisien est entré. Le pharisien l'a vu et s'est avancé le plus possible dans le Temple, le plus près possible du Saint des saints et le plus loin possible de l'homme impur qui était derrière lui. Et là, le pharisien s'est mis à prier "en lui-même", dit le texte, et non pas à voix haute comme on s'y serait attendu : 

"Je te remercie Seigneur du fait que je ne suis pas comme les autres hommes, ..." Voilà l'erreur principale : les pharisiens se considéraient comme une race à part parmi les humains ou, en tout cas, comme étant supérieurs aux autres hommes. On comprend qu'ils aimaient les premières places et les salutations sur la place publique. 

"Je ne suis pas comme les autres hommes - ils sont voleurs, injustes, adultères - ..." Ces trois péchés vont tous à l'encontre du deuxième grand commandement : l'amour du prochain. Et les deux premiers péchés sont toujours associés à la façon de vivre des publicains. 

 "ou encore comme ce publicain." Il avait donc vu le publicain en entrant. Il manifeste alors tout son dédain envers la seule personne qui semblait être avec lui dans le Temple ce jour-là. Il accuse les "autres hommes" de manquer de charité envers le prochain et il ne se rend pas compte qu'il manque encore plus que les autres au devoir de la charité puisqu'il méprise un de ses semblables. Il est vrai que pour lui le publicain n'est pas un de ses semblables. Mais le mépris est bel et bien là. 

" je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne". Cet homme ne semble considérer dans sa vie que ses rapports avec Dieu. Les seuls commandements auxquels il fait référence sont des commandements qui regardent essentiellement Dieu : le jeûne et la dîme. La dîme était surtout demandée pour le culte ; pour aider les prêtres et les lévites à assurer leur subsistance et les services religieux. Vraiment les pharisiens se considéraient comme des êtres à part, qui n'avaient de compte à rendre qu'à Dieu et non pas aux hommes. Ils amputaient ainsi la Loi d'un de ses deux commandements essentiels : l'amour du prochain. 

 Le publicain, lui, se tenait à distance
et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ;
mais il se frappait la poitrine, en disant :
‘Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !’

Le publicain ne se considérait pas du tout juste. Il était très conscient de ses péchés. Il regrettait manifestement le mal qu'il avait fait envers ses frères et soeurs Juifs et les escroqueries qu'il avait sûrement commises. Et il était conscient que ces fautes pratiquées contre le prochain avaient meurtri le coeur de Dieu. Et il demandait bien humblement pardon à Dieu.  

Je vous le déclare :
quand ce dernier redescendit dans sa maison,
c’est lui qui était devenu un homme juste,
plutôt que l’autre.

Quand les deux priants sont retournés chez eux, le publicain était libéré de son péché et rendu juste alors que le pharisien n'était en rien changé et toujours aussi rempli de lui-même.  

Qui s’élève sera abaissé ;
qui s’abaisse sera élevé. »

Merci Seigneur de nous communiquer cette sagesse qui, visiblement, n'est pas de ce monde. 

La première lecture de la messe de ce dimanche commençait ainsi :  

Lectures de la messe

Première lecture

Lecture du livre de Ben Sira le Sage (Si 35, 15b-17.20-22a)

"Le Seigneur est un juge
qui se montre impartial envers les personnes." 

Dieu ne fait pas de différence entre les personnes ; il aime et le publicain et le pharisien. 

Jésus aime le publicain : Il a appelé Matthieu le publicain à devenir apôtre et évangéliste. Le jour de cet appel, Jésus a dit aux pharisiens qui se scandalisaient de ce choix : "Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Allez apprendre ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs." (Mt 9, 12-13). 

Jésus aime le pharisien : Jésus a aussi appeler un pharisien à devenir apôtre : Saul de Tarse qui deviendra l'apôtre Paul. Je ne pense pas qu'il y ait eu un pharisien plus acharné que lui contre les chrétiens ; il faisait emprisonner hommes, femmes et enfants adeptes de cette religion. Or Jésus en a fait l'apôtre des nations : 

"Je suis plein de gratitude envers celui qui me donne la force, le Christ Jésus notre Seigneur, car il m’a estimé digne de confiance lorsqu’il m’a chargé du ministère, moi qui étais autrefois blasphémateur, persécuteur, violent. Mais il m’a été fait miséricorde, car j’avais agi par ignorance, n’ayant pas encore la foi ; la grâce de notre Seigneur a été encore plus abondante, avec elle la foi, et avec l’amour qui est dans le Christ Jésus.

Voici une parole digne de foi, et qui mérite d’être accueillie sans réserve : le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs ; et moi, je suis le premier des pécheurs. Mais s’il m’a été fait miséricorde, c’est afin qu’en moi le premier, le Christ Jésus montre toute sa patience, pour donner un exemple à ceux qui devaient croire en lui, en vue de la vie éternelle. Au roi des siècles, Dieu immortel, invisible et unique, honneur et gloire pour les siècles des siècles ! Amen." (1Tim 12-17)  


lundi 27 octobre 2025

L'oie des neiges

 L'oie des neiges  

                 Des oies des neiges.                 PHOTO: Associated Press / Elaine Thompson
Voici une des merveilles que l'on peut voir au Québec à ce temps-ci de l'année et au printemps.  
Découvrez les oiseaux du Canada. Discover birds of Canada. Abonnez-vous pour ne rien manquer !/Subscribe to miss nothing ...
YouTube · Dominique Lalonde Films Nature · 5 avr. 2020

Le mystère demeure : comment font-elles pour ne pas entrer en collision ? Elles se déplacent habituellement à enviroon 55 km/h et peuvent atteindre des vitesses s'élevant à 95 km/h. Comme on le voit dans la vidéo ci-dessus, elles changent de direction en un clin d'oeil.  

Cet oiseau :

  • peut entreprendre une marche de 30 km à l’âge d’une journée
  • peut voler à une vitesse atteignant 95 km/h et effectuer des vols interrompus sur une distance allant jusqu’à 1 000 km
  • s’accouple pour la vie
  • se rassemble en grands nombres pendant ses migrations : par exemple, on peut voir 500 000 Oies à la fois au début d’avril à Baie-du-Febvre (Québec)
Une oie des neiges en vol.
Radio-Canada · 15 oct. 2021

Snow Goose Sounds - Cri Oie des Neiges - #shorts #shortvideo #birds #nature *Bienvenue sur Aventure Oiseaux Nature, votre destination pou

Oie des neiges au réservoir Beaudet, Victoriaville pendant la migration. On peut bien entendre le cri de ces milliers d'oies.
YouTube · Annie G - Oiseaux et nature · 31 oct. 2019