2ème dimanche de Pâques: La Miséricorde Divine
Depuis le grand Jubilé de l’an
2000, le deuxième dimanche de Pâques est le dimanche de la Miséricorde Divine.
Cette décision vient de Jésus lui-même. Il l’a demandé à Sœur Faustine et le
pape Jean-Paul II a réalisé ce désir le jour où il a canonisé Sœur Faustine, le
30 avril 2000, lors du 2ème dimanche de Pâques. Et Jésus, comme pour
remercier ce cher pape polonais d’avoir exécuté son désir, et d’avoir écrit une
merveilleuse encyclique sur la Miséricorde
Divine (Dives in
Misericordia; Dieu riche en
Miséricorde),est venu chercher Jean-Paul II le 2 avril 2005, à 21 h 37,
heure de Rome, en pleine fête de la Miséricorde Divine.
Les théologiens sont d’accord
pour dire que la
Miséricorde est l’attribut divin le plus élevé, le plus
extraordinaire, le plus sublime. Dieu est bon, Dieu est tendre, Dieu est juste,
Dieu est aimant, Dieu est loyal; Dieu est tout. Mais il est SURTOUT
MISÉRICORDIEUX.
Je me suis demandé pourquoi Jésus
tenait tant à ce que le deuxième dimanche de Pâques soit le Dimanche de la Miséricorde Divine.
Je ne prétends pas avoir la réponse. La véritable réponse, c’est Jésus qui
pourra vous la donner. Mais je vais quand même vous donner « ma
réponse ».
Je crois que Jésus a désiré que
la grande fête de la Miséricorde Divine
ait lieu le deuxième dimanche de Pâques parce que l’évangile de ce dimanche
nous présente les deux plus grandes misères qui existent sur cette terre: le
péché et le manque de foi. L’évangile d’aujourd’hui est divisé en deux parties.
La première partie traite du péché; la deuxième partie traite du manque de foi. Dans la première partie de l'évangile d'aujourd'hui, nous voyons Jésus qui, le soir même de Pâques, souffle sur les Apôtres et leur dit: "Recevez l'Esprit Saint; À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus" (Jean 20, 22-23). Ainsi est né le sacrement de la réconciliation qui, après le baptême, permet de laver les péchés. Dans la deuxième partie de l'évangile d'aujourd'hui, on voit Jésus qui, huit jours plus tard, reproche à l'apôtre Thomas de ne pas avoir cru à ses amis qui lui avaient dit qu'ils avaient vu le Seigneur. Jésus reproche à Thomas son incrédulité en ces termes: "Cesse d'être incrédule, sois croyant. Parce que tu m'as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu" (Jean 20, 27 et 29)
La plus grande de toutes les misères: le
péché
Pensez-vous que Dieu se serait fait homme et serait mort sur la croix pour nous libérer de la misère de perdre un membre de notre famille, ou pour nous délivrer d’un cancer? Pensez-vous que oui? Je pense personnellement que non. Je pense que pour ce genre de misère, Dieu aurait fait ce qu’Il a toujours fait dans l’Ancien Testament: Il aurait soulagé toutes ces misères de là-haut, du haut du ciel, si vous me permettez cette expression. Mais pour le péché, pour nous libérer du péché, Dieu a dû se faire homme et mourir sur une croix. C’est donc que le péché, c’est terrible. Bien plus terrible que de perdre sa mère, que de perdre un bras, que d’avoir un cancer. Pour le péché, Dieu a dû mourir d’une mort infâme. "Ô Dieu, en cette fête de
Jésus n'a pas seulement demandé à Soeur Faustine qu'une fête de la Miséricorde Divine soit instaurée lors du deuxième dimanche de Pâques; Il a aussi demandé que Soeur Faustine fasse peindre un tableau selon le modèle qu'Il lui a montré. Sur ce tableau, la main droite de Jésus semble bénir le monde et sa main gauche est posée sur son Coeur d'où nous viennent toutes les richesses de grâce. Nous voyons deux faisceaux de lumière qui sortent du Cœur de Jésus: un faisceau blanc, symbole du baptême et un faisceau rouge, symbole de l’eucharistie. Ces deux sacrements ont pour mission de laver notre âme. La prière d’ouverture ou collecte de la présente fête, nous le rappelle. Cette prière fait explicitement le lien entre le Dimanche de
Prière d’ouverture de la
messe du 2ème dimanche de Pâques:
« Dieu de miséricorde
infinie, tu ranimes la foi de ton peuple par les célébrations pascales; augmente
en nous ta grâce pour que nous comprenions toujours mieux quel baptême nous a
purifiés, quel Esprit nous a fait renaître, et quel sang nous a rachetés. Par
Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur et notre Dieu, qui vit et règne avec Toi
et le Saint Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles. »
La deuxième plus grande misère: ne pas croire en Dieu manifesté en Jésus Christ
La deuxième plus grande misère en
ce monde, c’est de ne pas croire en Dieu, de ne pas faire confiance aux Paroles
pleines de douceur et d’onction de Notre Seigneur Jésus Christ. Ce n’est pas
pour rien que Jésus lui-même a demandé à Sœur Faustine de mettre les mots
suivants au bas du tableau qu’Il désirait qu’on peigne: « Jésus,
j’ai confiance en Toi ». La confiance, tout comme la foi, vient de
ce que l’on entend, et non pas de ce que l’on voit. Normalement, ce que l’on
voit, nous n’avons plus besoin d’y croire. Ne dit-on pas que sur cette terre
l’être humain doit vivre de foi, au ciel, l’être humain vivre de
vision.
Foi et vision sont deux modes différents de connaissance. Un jeune adulte me
disait dernièrement qu’il ne croyait pas en Dieu. Et il a ajouté: « Je verrai de l’autre côté, si c’est vrai que
Dieu existe ». Ce jeune disait vrai en ceci: oui, il « verra » de l’autre côté, une fois
la mort passée, que Dieu existe. Mais il sera trop tard pour croire. Ce que
Dieu demande à ses enfants, c’est de CROIRE ici-bas. Le temps de l’existence
humaine, est le temps de la
FOI. Non pas une foi aveugle, qui croit sans véritables
raisons. Non; une foi éclairée par la raison, mais surtout par l’Esprit Saint.
C’est l’Esprit Saint qui nous fait voir la beauté et la profondeur des Paroles
de Jésus, Notre Seigneur. Quiconque a le cœur pur, ouvert, disponible et sans préjugé,
ne peut qu’être ébloui des Paroles suaves de Jésus. Prenez votre Bible et lisez
les versets suivants de l’évangile de saint Jean: Jean 14, 1-10. Dites-moi si
un homme qui n’est qu’homme, pourrait dire des paroles semblables. Jésus, dans
les évangiles ne cessent de DIRE qu’IL est Dieu. Et aux Juifs qui ne croient
pas en sa divinité, Il dit clairement qu’ils mourront dans leurs péchés (Jn 8,
24).
La foi vient de ce que nous
écoutons. La foi vient de l’écoute de la Parole de Dieu. J’aime beaucoup à ce propos, la
parabole de Jésus à propos de Lazare et l’homme riche (Lc 16, 19-31). Lazare
était pauvre et couvert de plaies. Il se tenait à la porte d’un riche qui
vivait dans le luxe et qui faisait à chaque jour des repas somptueux. Jamais le
riche n’a daigné donner ne serait-ce qu’un morceau de pain au pauvre Lazare.
Les deux meurent. Lazare est emporté dans le sein d’Abraham (le ciel); le riche
est conduit dans un lieu de torture (l’enfer, évidemment). Du lieu de torture,
le riche crie vers Abraham et le supplie d’envoyer Lazare dans la maison de son
père, afin qu’il avertisse ses cinq frères qui sont encore en vie sur la terre.
Que Lazare les avertisse afin qu’ils ne pensent pas que l’existence sur terre
est une partie de plaisir; que c’est très sérieux et qu’une vie éternelle de
bonheur ou de tortures les attend. Ceci étant dit dans mes mots. Mais voici les
mots mêmes de la Parole
de Dieu:
« Abraham lui
dit: “Ils ont Moïse et les Prophètes: qu’ils les écoutent ! – Non, père Abraham, dit-il, mais si
quelqu’un de chez les morts vient les trouver, ils se convertiront.” Abraham répondit: “S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes,
quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts: ils ne seront pas
convaincus.” (Lc 16, 29-31).
Voilà qui est clair: nous serons jugés, qu’on le veuille
ou non, sur notre foi en la
Parole de Dieu. D’où la nécessité de faire connaître cette
Parole.
Voilà aussi pourquoi l’athéisme est si terrible. Si
quelqu’un croit et affirme que Dieu n’existe pas, comment pourrait-il l’écouter?
BONNE ET JOYEUSE FÊTE DE LA MISÉRICORDE DIVINE !!!!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire