Bizarre n’est-ce pas ?
L’être humain
est merveilleux puisque créé à l’image de Dieu. Mais cette image a été ternie
et faussée par le premier péché, la faute originelle. Il nous est impossible de
revenir en arrière; on ne saura qu’au ciel ce qu’était l’être humain avant la
chute.
Désormais, nous
portons le poids de la faute, et nous sentons en nous tant de déchirements, de
contradictions et, je dois l’avouer, de non-sens. Ce qui m’étonne de l’être
humain et me déconcerte, c’est qu’il lui est facile d’accorder beaucoup
d’attention et d’intérêt aux choses
qui n’ont pas d’importance et si peu
d’intérêt aux choses qui sont fondamentales et essentielles. C’est ce qu’a
exprimé de façon magistrale Thomas a Kempis, l’auteur présumé du chef d’œuvre
intitulé : « L’’imitation de
Jésus-Christ ». Hier, dans le
bréviaire, nous avions le texte ci-dessous comme deuxième lecture de l’office
liturgique intitulé : office des
lectures.
DE L'IMITATION DE JÉSUS CHRIST
« Je vous ai envoyé mes serviteurs les prophètes... »
Mon fils, écoute mes paroles, paroles pleines de douceur, qui surpassent toute la science des philosophes et des sages de ce monde. Mes paroles sont esprit et elles sont vie, elles ne doivent pas être évaluées par le jugement humain.
On ne doit pas les faire servir à une vaine complaisance, mais les écouter dans le silence et les accueillir en toute humilité, avec un grand amour.
— Et j'ai dit : Heureux l'homme que tu instruis, Seigneur, et à qui tu enseignes ta loi, afin de lui adoucir les jours mauvais, et de ne pas le laisser sans consolation sur la terre.
— Moi, dit le Seigneur, j'ai instruit les prophètes dès le commencement, et jusqu'à ce jour je ne cesse de parler à tous ; mais beaucoup sont sourds à ma voix et endurcis.
Le plus grand nombre écoute le monde plus volontiers que Dieu ; ils suivent plus facilement le désir de leur chair que le bon plaisir de Dieu.
Le monde promet des biens passagers et médiocres, et on le sert avec beaucoup d'avidité ; moi, je promets des biens sublimes et éternels, et les cœurs des hommes demeurent engourdis.
Qui donc me sert et m'obéît en toute chose avec autant de soin que pour servir le monde et ses dirigeants ?
Serviteur paresseux et maussade, rougis donc de ce que ces hommes se montrent plus disposés à se perdre que tu ne l'es à vivre.
Ils trouvent plus de plaisir à la vanité que tu n'en trouves à la vérité.
Pourtant, ils sont souvent trompés dans leur espérance, tandis que ma promesse ne déçoit personne et ne renvoie jamais les mains vides celui qui met en moi sa confiance.
Ce que j'ai promis, je le donnerai, ce que j'ai annoncé je l'accomplirai, si du moins l'on demeure jusqu'au bout fidèle à mon amour.
C'est moi qui récompense les bons, et qui éprouve fortement tous les hommes dévoués.
Grave mes paroles dans ton cœur, médite-les attentivement ; car, au moment de la tentation, elles te seront très nécessaires.
Ce que tu ne comprends pas lorsque tu le lis, tu le découvriras le jour où je te visiterai.
Je continue de visiter mes élus de deux manières : par la tentation, et par la consolation.
Et chaque jour je leur propose deux leçons : l'une en reprenant leurs vices, l'autre en les exhortant à faire grandir leurs vertus.
Celui qui connaît mes paroles et les méprise, aura quelqu'un pour le juger au dernier jour.
Mon fils, écoute mes paroles, paroles pleines de douceur, qui surpassent toute la science des philosophes et des sages de ce monde. Mes paroles sont esprit et elles sont vie, elles ne doivent pas être évaluées par le jugement humain.
On ne doit pas les faire servir à une vaine complaisance, mais les écouter dans le silence et les accueillir en toute humilité, avec un grand amour.
— Et j'ai dit : Heureux l'homme que tu instruis, Seigneur, et à qui tu enseignes ta loi, afin de lui adoucir les jours mauvais, et de ne pas le laisser sans consolation sur la terre.
— Moi, dit le Seigneur, j'ai instruit les prophètes dès le commencement, et jusqu'à ce jour je ne cesse de parler à tous ; mais beaucoup sont sourds à ma voix et endurcis.
Le plus grand nombre écoute le monde plus volontiers que Dieu ; ils suivent plus facilement le désir de leur chair que le bon plaisir de Dieu.
Le monde promet des biens passagers et médiocres, et on le sert avec beaucoup d'avidité ; moi, je promets des biens sublimes et éternels, et les cœurs des hommes demeurent engourdis.
Qui donc me sert et m'obéît en toute chose avec autant de soin que pour servir le monde et ses dirigeants ?
Serviteur paresseux et maussade, rougis donc de ce que ces hommes se montrent plus disposés à se perdre que tu ne l'es à vivre.
Ils trouvent plus de plaisir à la vanité que tu n'en trouves à la vérité.
Pourtant, ils sont souvent trompés dans leur espérance, tandis que ma promesse ne déçoit personne et ne renvoie jamais les mains vides celui qui met en moi sa confiance.
Ce que j'ai promis, je le donnerai, ce que j'ai annoncé je l'accomplirai, si du moins l'on demeure jusqu'au bout fidèle à mon amour.
C'est moi qui récompense les bons, et qui éprouve fortement tous les hommes dévoués.
Grave mes paroles dans ton cœur, médite-les attentivement ; car, au moment de la tentation, elles te seront très nécessaires.
Ce que tu ne comprends pas lorsque tu le lis, tu le découvriras le jour où je te visiterai.
Je continue de visiter mes élus de deux manières : par la tentation, et par la consolation.
Et chaque jour je leur propose deux leçons : l'une en reprenant leurs vices, l'autre en les exhortant à faire grandir leurs vertus.
Celui qui connaît mes paroles et les méprise, aura quelqu'un pour le juger au dernier jour.
Refrain: Ta parole, Seigneur, est lumière dans la nuit.
Vers qui pouvons-nous aller, Seigneur ?
toi seul nous conduis au Royaume.
Heureux qui suit jusqu'au bout
le chemin que tu lui traces.
Heureux qui médite en son cœur
les voies mystérieuses de l'amour.
Oraison: Seigneur, tu as voulu
que toute la loi consiste à t'aimer et à aimer son prochain; donne-nous de
garder tes commandements, et de parvenir ainsi à la vie éternelle.
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