lundi 24 décembre 2012

JOYEUX NOËL !

JOYEUX NOËL !

 

Joyeux Noël à vous, chers lecteurs et lectrices; et merci pour votre fidélité à lire mon blogue. C’est pour moi une grande joie que de communiquer avec vous par internet et vous partager mes pensées et mes intuitions. Hier, à vingt-quatre heures de Noël, j’ai écrit un texte que j’ai intitulé : « Méditation sur le mystère de Noël ». J’avais commencé par donner à ce texte le titre suivant : « Méditation déconcertante sur le mystère de Noël ». Ce texte, quoique très vrai selon moi, n’est pas le texte que je veux laisser dans votre esprit maintenant que la solennité de Noël est arrivée.

 

Ce que j’aime de notre religion catholique, c’est qu’elle relie admirablement l’intelligence et le cœur. Madame Georgette Blaquière, qui est décédée le mois dernier et à qui j’ai consacré dernièrement un article sur mon blogue, a raconté un jour cette merveilleuse petite histoire. Une jeune fille d’une dizaine d’années environ entendait parler pour la première fois de Dieu. On lui a dit que Dieu est à l’origine de tout ce qui existe, de toutes les beautés de la nature : les montagnes, les océans, les astres, les planètes et les galaxies. Immédiatement elle a cru à ce Dieu tout puissant et si grand. Tout cela faisait sens pour elle. Quelques mois plus tard, aux environs de Noël, elle entre dans une église et quelqu’un lui dit que le petit bébé qui est couché dans une mangeoire d’animaux, est Dieu. En entendant cela, la petite fille s’exclame : « C’est ridicule ! » Madame Blaquière a été très impressionnée par cette petite fille qui avait très bien compris et saisi un aspect de Dieu : son infinie majesté et sa toute-puissance. Mais elle n’avait pas encore saisi ou rencontré le Dieu Amour. Un jour, elle y arrivera peut-être; du moins, espérons-le.

 

La raison ultime de l’Incarnation de Dieu, c’est l’amour. De même que la raison ultime de l’institution de l’eucharistie, selon saint Thomas d’Aquin, c’est l’amour. Ce qui relève de l’amour, relève souvent du non probable, du prodige, du miraculeux. Savez-vous comment mes parents se sont rencontrés? Mon père habitait la ville de Québec et était commis voyageur. De passage dans la ville de Drummondville, il y séjourne quelques jours et commence à fréquenter une jeune femme du nom d’Anne-Marie Guévremont. Ils sortent ensemble quelques fois. Un jour, mon père sonne à la porte de la maison d’Anne-Marie et c’est la sœur de celle-ci qui lui répond. Dès que mon père croise le regard de cette femme, il se dit en lui-même : « Voici mon épouse, ma future épouse. » Et de fait, la sœur d’Anne-Marie, nommée Carmen, est ma mère. Mon père et ma mère demeurèrent ensemble jusqu’à leur mort. Quelle était la probabilité que les choses se passent ainsi? La probabilité était presque nulle. Il en est souvent ainsi dans les choses de l’amour. Quelle était la probabilité que Dieu prenne un jour une nature humaine? La probabilité était presque nulle. En tout cas, aucun être humain n’aurait pu imaginer cela; pas même Jules Verne.

 

Voilà ce que j’aime de notre religion : elle s’adresse autant à l’intelligence qu’au cœur. Jésus n’a-t-il pas dit : « Heureux les cœurs purs, ils verront Dieu » ? Un de nos chanteurs populaires du Québec, a écrit une chanson intitulée : « Les yeux du cœur », dans laquelle il dit :

 

REFRAIN:
Aujourd'hui je vois la vie
Avec les yeux du coeur
Je suis plus sensible à l'invisible
À tout ce qu'il y a à l'intérieur
Aujourd'hui je vois la vie
Avec les yeux du coeur
Les yeux du coeur

(Gerry Boulet, Les Yeux du cœur )

C’est aussi ce que le renard dit dans Le Petit Prince de Saint-Exupéry : « On ne voit bien qu’avec le cœur ; l’essentiel est invisible pour les yeux ».

Remercions Dieu notre Père, de nous avoir donné son Fils, preuve suprême de son Amour.

JOYEUX NOËL à tous !

                                                                                                                          

1 commentaire:

  1. https://www.youtube.com/watch?v=M3fpCztWWug

    Quand on a que l'amour!... de Dieu ... nous aurons dans nos mains...(coeurs...) ami, le monde entier !

    Très Joyeux Noël, père Guy, notre si cher ami, vous qui répandez si bien l'amour de Dieu. Que Dieu vous garde longtemps parmi nous.

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