27 avril 2014 : Dimanche
de la Miséricorde Divine
Nous vivons des
jours historiques, d’une nouveauté éblouissante. En ce 27 avril 2014, sur la
place Saint-Pierre de Rome, deux papes seront canonisés en présence de deux
papes vivants.
Les deux papes nouveaux saints, ont été des témoins et des apôtres de l’attribut divin le plus beau, le plus extraordinaire et le plus élevé qui soit : La Miséricorde. « Des théologiens affirment que la miséricorde est le plus grand des
attributs de Dieu, la plus grande de ses perfections; la Bible, la Tradition et
toute la vie de foi du peuple de Dieu en fournissent des témoignages
inépuisables » (Jean-Paul II, encyclique Dives in Misericordia, no. 13)
Les deux papes nouveaux saints, ont été des témoins et des apôtres de l’attribut divin le plus beau, le plus extraordinaire et le plus élevé qui soit : La Miséricorde.
Le pape Jean XXIII n’a pas reçu des fidèles catholiques, le
nom de « bon pape Jean »
pour rien. Ce pape respirait la bonté et irradiait la bonté. Voici ce que disait de lui son secrétaire, le cardinal
Loris Capovilla :
« Fidèle aux dispositions
ecclésiastiques, il les interprétait à la lumière de la miséricorde du
Christ, héritage de son Église. Parler aux petits, s’approcher des malades et
des vieillards, faire fête aux hôtes qu’il accueillait, rompre fraternellement
le pain avec chacun, quel qu’il soit, constituaient les moments les plus beaux
de son inclination, à la fois innée et venue de son éducation, de
communiquer avec tous et de répandre la richesse de sa sensibilité sacerdotale
si raffinée. … Bienheureux pape Jean ! Il nous a donné
l’exemple de parvenir à toucher les âmes avant même d’ouvrir les lèvres.» (Tiré de la
postface du livre Le pape Jean, un
saint, écrit par Marco Roncalli, historien et petit neveu du pape Jean XXIII).
Quant à Jean-Paul II, son lien avec la Miséricorde Divine saute aux yeux : il a consacré sa deuxième
encyclique à la Miséricorde Divine;
il a instauré dans l’Église universelle, la fête
de la Miséricorde Divine, lors du grand jubilé de l’an 2000, alors qu’il
canonisait la première sainte de l’année jubilaire : Sœur Faustine. Cette
canonisation eut lieu le 30 avril 2000, lors du deuxième dimanche de Pâques,
devenu depuis ce jour, le dimanche de la fête de la Miséricorde Divine. Et ce grand pape est décédé le samedi 2 avril 2005, en soirée, alors qu’à Rome on avait déjà célébré les premiers vêpres du dimanche de la Miséricorde
Divine.
Ce qui m'a frappé ce matin, alors que je priais les Laudes en communauté, c'est de constater à quel point pour Dieu, tout se passe dans le présent. La prière d'ouverture à la messe d'aujourd'hui, est la même que l'oraison finale que nous disons aux Laudes. Or cette prière de l'Église, existe depuis quelques décennies. Elle existait donc avant que le pape Jean-Paul II institue la fête de la Miséricorde Divine, lors du grand jubilé de l'an 2000. Voici cette prière:
« Dieu de miséricorde infinie, tu ranimes la foi de ton peuple par les célébrations pascales; augmente en nous ta grâce, pour que nous comprenions toujours mieux quel baptême nous a purifiés, quel Esprit nous a fait renaître, et quel sans nous a rachetés. Par Jésus Christ …» Amen.
« Dieu de miséricorde infinie, tu ranimes la foi de ton peuple par les célébrations pascales; augmente en nous ta grâce, pour que nous comprenions toujours mieux quel baptême nous a purifiés, quel Esprit nous a fait renaître, et quel sans nous a rachetés. Par Jésus Christ …» Amen.
On aurait pu croire que cette prière fut composée spécialement pour la fête de la Miséricorde Divine, alors qu'il n'en est rien ; elle existait bien avant cela. En effet, dans cette
prière, nous retrouvons plusieurs éléments relatifs à la fête de la Miséricorde Divine. Le début de la
prière, évidemment, alors qu'on invoque Dieu dont la miséricorde est infinie. Mais aussi la mention du baptême qui nous a purifiés et du sang
qui nous a rachetés. Sur l’image que Jésus a voulue pour représenter sa Miséricorde, nous voyons deux
faisceaux lumineux (voir l’image de Jésus Miséricordieux mise
ci-dessous, à la fin de l’article): des rayons de couleur blanche, pour
représenter le baptême, et des
rayons de couleur rouge, pour représenter l’eucharistie, et donc le sang
de notre Rédempteur. Entre les deux, il y a l’Esprit Saint, qui est la source
du baptême et de l’eucharistie. C’est lorsque Jésus, sur la croix, rendit
l’Esprit, que son côté fut ouvert, et qu’il en sortit du sang et de l’eau. (Pour en savoir un peu plus sur le sens de la fête de la Miséricorde Divine, veuillez cliquer sur les mots suivants: Dieu ma joie: Dimanche de la Miséricorde Divine )
Une des choses qui me frappent lorsque je regarde l'image du Jésus Miséricordieux telle que voulue par Jésus lui-même lorsqu'Il se révéla à Soeur Faustine, c'est que nous ne voyons pas le coeur de Jésus. Les révélations faites à Soeur Faustine, font pourtant partie des révélations du Sacré-Coeur de Jésus, faites au cours de l'histoire de l'Église; elles sont les révélations les plus récentes du Coeur de Jésus. Je me demande comment il se fait que Jésus n'ait pas voulu que son divin coeur soit visible. Je suggère comme réponse, le fait que Jésus désire peut-être que la dévotion à son Sacré-Coeur, se " spiritualise " un peu plus. Car la dévotion au Sacré-Coeur, n'est pas la dévotion à un organe du corps humain. Le coeur ici, est un symbole; le symbole de l'amour. Ce qui importe dans la dévotion au Sacré-Coeur, c'est de comprendre et de goûter toujours davantage l'amour qu'a Jésus pour chacun d'entre nous. À ce propos, voici une petite histoire divertissante: un petit garçon de six ans entre un jour dans une église, et voit pour la première fois une statue du Sacré-Coeur. Il se tourne vers sa mère et lui dit:: " Maman, regarde ! Jésus nous aime tellement, qu'il lui a poussé un coeur à l'extérieur ". (Pour lire certaines de mes réflexions sur la dévotion au Sacré-Coeur de Jésus, voir le texte suivant, mis sur mon blogue: Dieu ma joie: Fête du Sacré-Coeur)
Une des choses qui me frappent lorsque je regarde l'image du Jésus Miséricordieux telle que voulue par Jésus lui-même lorsqu'Il se révéla à Soeur Faustine, c'est que nous ne voyons pas le coeur de Jésus. Les révélations faites à Soeur Faustine, font pourtant partie des révélations du Sacré-Coeur de Jésus, faites au cours de l'histoire de l'Église; elles sont les révélations les plus récentes du Coeur de Jésus. Je me demande comment il se fait que Jésus n'ait pas voulu que son divin coeur soit visible. Je suggère comme réponse, le fait que Jésus désire peut-être que la dévotion à son Sacré-Coeur, se " spiritualise " un peu plus. Car la dévotion au Sacré-Coeur, n'est pas la dévotion à un organe du corps humain. Le coeur ici, est un symbole; le symbole de l'amour. Ce qui importe dans la dévotion au Sacré-Coeur, c'est de comprendre et de goûter toujours davantage l'amour qu'a Jésus pour chacun d'entre nous. À ce propos, voici une petite histoire divertissante: un petit garçon de six ans entre un jour dans une église, et voit pour la première fois une statue du Sacré-Coeur. Il se tourne vers sa mère et lui dit:: " Maman, regarde ! Jésus nous aime tellement, qu'il lui a poussé un coeur à l'extérieur ". (Pour lire certaines de mes réflexions sur la dévotion au Sacré-Coeur de Jésus, voir le texte suivant, mis sur mon blogue: Dieu ma joie: Fête du Sacré-Coeur)
Alors que l'Église catholique vit aujourd'hui des moments que l'on peut qualifier d'historiques, je remercie le Seigneur d’avoir permis et voulu que j'aie été ordonné prêtre par un homme qui est désormais reconnu officiellement comme
un saint. Le pape Jean-Paul II m’a ordonné prêtre le dimanche 12 juin 1983, en la
basilique Saint-Pierre de Rome. En ce dimanche du mois dédié au Sacré-Coeur de Jésus,
dans la basilique Saint-Pierre, nous avons chanté durant l'eucharistie, comme refrain du psaume 88 :
« Misericordias
Domini, in aeternum cantabo. »
Ce qui veut dire, si on traduit le mot " Misericordias " au singulier, en raison de la fête que
nous célébrons aujourd’hui :
« Je
chanterai éternellement la Miséricorde du Seigneur. »
Jésus Miséricordieux
Jésus, j’ai confiance en Toi !
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