mercredi 11 janvier 2012

Le chapelet 101 (première partie)

Le chapelet 101 (première partie)
En ce début d’année 2012, j’ai exprimé le désir que chacun et chacune de nous découvre l’importance de prier le chapelet tous les jours. Je vous ai dit que dans mon cas, je crois que le chapelet est un instrument efficace de sanctification personnelle. Quelqu’un pourrait me dire : « Oui, c’est peut-être vrai pour toi, pour ta sanctification personnelle;  mais peut-être pas pour ma sanctification personnelle. Il ne faudrait pas que tu penses que ce qui est bon pour toi, est nécessairement bon pour moi. » Voilà une remarque très intéressante. Il est important de comprendre que le chapelet a deux buts : la sanctification personnelle et l’apostolat. Le premier apostolat est et sera toujours l’apostolat de la prière. Quand Jésus a abordé un jour la délicate question des vocations, il n’a fait allusion qu’à un seul moyen d’en obtenir : « Priez le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. » (Mt 9,38). Voilà ce que j’appelle l’apostolat de la prière; la prière est un véritable apostolat. Or il est très important de considérer l’aspect apostolique du chapelet. Peut-être bien que ma sanctification personnelle ne dépend pas essentiellement de cette forme de prière, mais plutôt de d’autres formes de prière. Cela peut être très vrai. Mais il faut savoir que si la Vierge Marie a demandé si souvent à nous ses enfants de prier le chapelet « à chaque jour », c’est aussi dans un but apostolique. La très Sainte Vierge sait très bien toutes les grâces que nous pouvons obtenir « pour le monde » grâce à la récitation du chapelet.  D’ailleurs, combien de fois notre Mère du ciel nous a-t-elle dit : « Dites le chapelet tous les jours et vous obtiendrez la paix. » Cette phrase, Marie l’a dite et répétée en particulier aux enfants de Fatima en 1917, en pleine guerre mondiale. Personnellement, je suis convaincu que quiconque prie le chapelet, reçoit de grandes grâces de paix pour sa propre vie, mais aussi  pour la vie de nombreuses autres personnes à travers le monde. 
Lorsque j’avais une vingtaine d’années, j’ai pris la résolution de prier le chapelet à tous les jours. Ma vie a alors radicalement changé. À chaque jour je me mettais à genoux dans ma chambre, au sous-sol de la rue Raymond Casgrain, à Québec, et je priais le chapelet. Je priais le chapelet devant une statue de Notre Dame de la Confiance (la Vierge Marie, sous ce titre, est représentée d’une façon spéciale). J’ai toujours cette statue avec moi, ici, dans ma chambre à Montréal. Je vais vous faire une confession publique, en quelque sorte. Lorsque j’étais adolescent, j’avais cette même statue dans ma chambre. Mais j’étais embarrassé que la Vierge Marie soit si en vue dans ma chambre, spécialement à la pensée de ce que pourraient penser ou dire mes amis en la voyant. J’ai donc pris la statue et je l’ai mise dans un tiroir de la pièce voisine qui était destinée à la visite, à la très rare visite. La pauvre statue est demeurée de longues et nombreuses années dans cette chambre sombre, au fond d’un tiroir encore plus sombre. Elle en est sortie quelques années plus tard pour trôner cette fois bien en vue sur mon bureau, dans ma chambre du sous-sol de la rue Raymond Casgrain et elle continue d’être bien en vue pour quiconque me rend visite dans mes appartements à Montréal. C’est ma façon de réparer, en quelque sorte, le manque de délicatesse, d’attention et d’amour que j’ai eu par le passé envers notre Mère du ciel si aimante, si généreuse et si douce. Heureusement que Marie est la personne la plus humble qui soit, après Dieu, bien sûr. Je sais très bien qu’Elle ne m’en veut pas et qu’elle me pardonne ces manques d’amour.   


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire