1er janvier : Sainte Marie, Mère de Dieu :
À chaque année, nous commençons l’année en compagnie de Marie, Mère de Dieu, et sous sa protection. Marie Mère de Dieu parce que Mère de Jésus. Cela est très significatif. Si nous voulons vivre une belle et bonne année, nous devons mettre Marie au cœur de nos vies. Marie, pour nous les catholiques, n’est pas une « dévotion supplémentaire ou superflue »; la dévotion mariale doit être au cœur de la vie de tout chrétien et surtout de tout catholique. De même que Jésus est venu à nous par Marie, nous irons à Jésus par Marie. Tous les auteurs spirituels nous enseignent que la voie la plus sûre pour arriver à l’union avec Jésus et à la transformation en Lui, est la dévotion mariale, le recours à Marie dans la prière. Je suis de plus en plus convaincu que les catholiques doivent mettre Marie dans leur vie à chaque jour et surtout par la récitation du chapelet. À chaque fois que Marie est apparue sur cette terre, elle nous a suppliés et elle nous a demandé de prier le chapelet à chaque jour. Et nous, sous prétexte que nous avons beaucoup à faire, que nous avons beaucoup mieux à faire, nous faisons la sourde oreille. Marie ne peut pas et ne veut pas nous tordre le bras. Cependant, notre Mère du ciel sait très bien les grâces innombrables qu’elle obtient aux personnes qui font sa volonté et qui prient le chapelet à tous les jours. Cela doit d’autant plus l’attrister de voir que nous ne croyons pas en ses paroles. Je puis témoigner du fait que la prière du chapelet peut changer une vie; ma vie a complètement changé alors que j’avais une vingtaine d’années, le jour où j’ai mis le chapelet dans ma vie quotidiennement.
Je vous encourage fortement à lire la magnifique lettre apostolique que le pape Jean-Paul II a écrite à l’occasion du vingt-cinquième anniversaire de son élection comme vicaire du Christ (16 octobre 2002). Vous trouverez le lien internet permettant d’accéder à cette importante lettre à la fin du présent message. Le pape Jean-Paul II nous répète que le chapelet (ou le rosaire) est sa prière préférée; que le chapelet est une prière essentiellement « christologique ». Pour montrer que le chapelet est une prière « christologique », le pape a osé inviter les fidèles du monde entier à contempler cinq nouveaux mystères du rosaire : les mystères lumineux (le baptême de Jésus, les noces à Cana en Galiée, Jésus qui annonce le Royaume des cieux, la Transfiguration de Jésus et l’institution de l’eucharistie). Quelle audace ce pape a eue : changer en quelque sorte la structure millénaire du chapelet ! La raison qu’il donne est probante : si le chapelet est une prière essentiellement christologique, comment se fait-il que nous n'ayons jamais été invités à contempler la partie la plus connue et la plus abondante de la vie de Jésus : sa vie publique ? Pourquoi nous sommes-nous contentés jusqu'à maintenant de passer de Jésus à l’âge de douze ans au Jésus de la Passion. Ce faisant, le pape Jean-Paul II nous invite à méditer d’autres mystères de la vie de Jésus, ceux que nous désirons, en compagnie de Marie sa Mère et notre Mère. Pour vous donner un peu le goût de lire cette magnifique lettre, voici quelques extraits tirés du début de la lettre :
« Avec le rosaire, le peuple chrétien se met à l'école de Marie, pour se laisser introduire dans la contemplation de la beauté du visage du Christ et dans l'expérience de la profondeur de son amour. Par le Rosaire, le croyant puise d'abondantes grâces, les recevant presque des mains mêmes de la Mère du Rédempteur.
… Moi-même, je n'ai négligé aucune occasion pour exhorter à la récitation fréquente du Rosaire. Depuis mes plus jeunes années, cette prière a eu une place importante dans ma vie spirituelle. Le Rosaire m'a accompagné dans les temps de joie et dans les temps d'épreuve. Je lui ai confié de nombreuses préoccupations. En lui, j'ai toujours trouvé le réconfort. Il y a vingt-quatre ans, le 29 octobre 1978, deux semaines à peine après mon élection au Siège de Pierre, laissant entrevoir quelque chose de mon âme, je m'exprimais ainsi: « Le Rosaire est ma prière préférée. C'est une prière merveilleuse. Merveilleuse de simplicité et de profondeur. [...] Que de grâces n'ai-je pas reçues de la Vierge Sainte à travers le rosaire au cours de ces années: Magnificat anima mea Dominum! Je désire faire monter mon action de grâce vers le Seigneur avec les paroles de sa très sainte Mère, sous la protection de laquelle j'ai placé mon ministère pétrinien: Totus tuus! »
Chers amis, sortons nos chapelets de nos tiroirs, sortons-les de nos poches, récitons le chapelet; écoutons notre Mère du ciel qui nous a si souvent implorés de prier le chapelet. Une telle insistance ne peut s’expliquer que par le fait que Marie connaît très bien toutes les grâces qu’Elle obtiendra à ceux et celles qui prieront le chapelet. En cette journée mondiale de la Paix, rappelons-nous les nombreuses fois où Marie notre Mère nous a dit : « Priez le chapelet et vous obtiendrez la paix. » Le pape dans sa lettre nous fait part d’une de ses inquiétudes : il craint que cette prière mariale par excellence ne vienne à disparaître un jour. Je crois qu’il a raison d’être inquiet sur ce point. Ne permettons pas que le chapelet disparaisse de notre tradition chrétienne et catholique. Prions le chapelet, enseignons-le aux gens qui ne connaissent pas encore cette prière. En agissant ainsi, nous serons vraiment des artisans de paix.
BONNE, HEUREUSE et SAINTE ANNÉE à chacun et chacune d’entre vous !
www.vatican.va/.../hf_jp-ii_apl_20021016_rosarium-virginis-mariae...
16 oct. 2002 – Lettre apostolique de Jean-Paul invitant les catholiques à prier le Rosaire
Ne t'inquiète pas pour le chapelet ni pour la survie de l'Église. La Vérité est éternelle.
RépondreSupprimerOui, la Vérité est éternelle, mais les traditions de la piété populaire ne sont pas éternelles. Si le saint pape Jean-Paul II s'inquiétait, je crois qu'il est légitime et normal de s'inquiéter.
SupprimerCiao !
Guy, omv