Le Héron
Symbole de patience et de sobriété
Comme vous le savez, si vous avez lu le blogue précédent, je suis présentement en vacances dans la région de Québec.
Depuis plusieurs années, je prends mes vacances au mois d'août, en compagnie de mon frère aîné, dans le chalet que ma soeur, mon frère et moi avons hérité de nos chers parents désormais décédés.
Chaque saison, et même chaque mois, a ses caractéristiques en ce lieu de villégiature. Une des caractéristiques du mois d'août, est celle-ci : le héron qui habite sur notre territoire, se plaît à fréquenter davantage les rives du lac. J'ai une petite explication pour cela, même si elle n'est probablement pas exacte : les personnes qui ne demeurent pas au lac à l'année, prennent pour la plupart leurs vacances durant le mois de juillet. Durant la semaine, ces gens vont travailler à Québec et reviennent au chalet en fin de journée ou seulement les fins de semaine. Les rives du lac sont donc assez désertes. Sachant cela, je me suis aventuré ce matin chez le sixième voisin pour prendre des photos de notre héron national. On pourrait presque le qualifié de "héros" national. Voir les photos ci-dessous, photos 3 et 4.
Notre chère maman aimait beaucoup le héron qui passait assez régulièrement devant nos yeux, au-dessus du lac, durant le mois d'août. C'est surtout en l'honneur de notre mère, que nous nous sommes procurés le héron en bois que vous pouvez voir ci-dessous (photo 1), ainsi que les deux hérons stylisés mis à l'intérieur du chalet (photo 2).
Le Héron, un oiseau symbole de la patience et de la sobriété
Le Héron au long bec emmanché d’un long cou est un oiseau farouche et solitaire. Il habite les rives fertiles, le bord des marécages et des rivières où il se nourrit de poissons. Au moyen de ses longues jambes, il entre dans l’eau sans mouiller ses plumes. Immobile, il passe des heures et des jours à la même place. Le corps droit, il paraît comme endormi sur un seul pied, le cou replié sur la poitrine, au point de laisser douter qu’il est animé. Quand il se met en mouvement, il entre dans l’eau jusqu’au genou, la tête entre les jambes pour guetter le passage d’un poisson ou d’une grenouille. Il attend pendant des heures que la proie vienne s’offrir à lui. On dit qu’il doit subir de longs jeûnes et qu’il ne résiste qu’à force de patience et de sobriété. Cependant, il y a peu d’oiseaux qui s’élèvent si haut dans le ciel. Quand il prend son envol, il déploie ses larges ailes, plus grandes que celles de tous les autres oiseaux, et disparaît à la vue dans la région des nuages. (1)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire