AIMER LA CROIX
Saint Paul a dit cette phrase EXTRAORDINAIRE :
"Mais pour moi, que la croix de notre Seigneur Jésus Christ reste ma seule fierté. Par elle, le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde." (Lettre aux Galates, chapitre 6, verset 14)
Cette phrase de saint Paul, nous devons la comprendre à la lumière de la vie de Jésus et des paroles de Jésus. Jésus a dit :
"Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime." (Jean 15, 13)
" Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile la sauvera." (Marc 8, 35)
« Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour et qu’il me suive." (Luc 9, 23)
J'ai longtemps détesté les propos de certains animateurs (et animatrices) de radio au Québec, qui dénigrent facilement et catégoriquement notre religion en pensant que les chrétiens sont tous des masochistes et que la religion chrétienne fait l'éloge de la souffrance. Mais de plus en plus, ces propos ne me touchent plus, me font ni chaud, ni froid. Ce sont des propos tenus par des personnes qui ne voient pas à quel point l'Évangile, la Bonne Nouvelle qu'est Jésus, est une LUMIÈRE EXTRAORDINAIRE sur le monde et sur la vie des hommes.
" Ta Parole, Seigneur, est la lumière de mes pas, la lampe de ma route." (Psaume 118, verset)
Personne n'aime la souffrance, qu'il soit chrétien ou non. Quiconque aime la souffrance, est atteint d'une maladie mentale. C'est le cas des personnes masochistes. Mais normalement, il ne devrait pas prendre beaucoup de temps à une personne, pour découvrir que dans la plupart des circonstances de la vie humaine, la croix, le souffrance, est un chemin pour atteindre l'amour. Car l'amour, c'est essentiellement vouloir le bien de l'autre. Or, si quelqu'un veut vraiment le bien de l'autre, aimer l'autre, il devra nécessairement renoncer à lui-même, se mortifier, abandonner très souvent son confort, ses goûts, ses préférences, pour aller au devant des désirs de la personne aimée. Cela est évident, il me semble ; ou du moins, devrait être évident.
Ma sainte préférée, sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face, faisait tous les jours, d'après ce que j'ai lu, des actes de mortification, des "sacrifices", comme on disait autrefois. En faisant cela, elle s'exerçait de toute évidence à l'amour : l'amour envers Dieu et l'amour envers les autres.
Quelle bonne habitude à prendre, que de poser à chaque jour une action que nous coûte, qui nous déplaît. Pour ma part, je n'ai pas à chercher longtemps pour trouver quelle action déplaisante je pourrais poser à chaque jour. Je n'ai qu'à décider de mettre de l'ordre dans les papiers qui s'accumulent sur mon bureau. Ou encore de nettoyer ma chambre, enlever la poussière, laver le plancher, etc. De tels gestes, non seulement rendent la vie plus agréable, mais ils rendent aussi plus forte notre volonté, ce qui est très utile pour lutter contre la mal, contre les tentations quotidiennes.
Et en conclusion, je dirais qu'il faut nous mortifier, parce que nous sommes tous pécheurs et pécheresses. Voilà une autre LUMIÈRE EXTRAORDINAIRE, qui nous vient de la Bible, de la Parole de Dieu.
Comme nous sommes chanceux et privilégiés de savoir que nous pouvons à chaque jour, nous associer au sacrifice de Jésus sur la Croix, au sacrifice de la messe, signe par excellence du salut et de l'amour, pour les chrétiens.
Seigneur Jésus, apprends-nous à nous mortifier, pour être comme toi et vivre comme toi. Amen !
Moi, c'est changer des couches. On a trois bébés en couche ici, trois petits garçons extraordinaires que j'ai bien hâte de te présenter. Changer des couches, c'est pour moi une occasion de prier, de me donner. Ça peut paraître con, immature, scatologique, mais il y a dans le caca quelque chose qui nous parle de Dieu. Dans sa sagesse, le Créateur a pensé faire en sorte que ce qu'un organisme vivant rejette après en avoir extrait de sa nourriture les nutriments nécessaires à sa croissance, serve à la croissance d'autres organismes.
RépondreSupprimerJe me rappelle de cette blague que tu m'as racontée il y a plusieurs années : pour faire pousser des légumes, toutes les prières du monde ne valent pas de la merde...!
Je rends grâce à notre Seigneur pour nous donner cet enseignement. Tous les événements de notre vie, particulièrement les plus souffrants, sont destinés à notre croissance. Et à la lumière de ce texte qui m'a touché spirituellement et fait rire en imaginant ton bureau recouvert de papiers, je comprends que le fait de nous discipliner à faire des choses par amour nous exerce à trouver un sens à nos plus grandes souffrances qui, autrement, pourraient nous sembler d'une vanité indescriptible.