Saint Cyprien et le "NOTRE PÈRE" (2)
Note: Ce blogue est la suite du blogue précédent. Je ne reproduis pas les commentaires de saint Cyprien sur chacune des demandes du Notre Père, mais seulement sur certaines d'entre elles.
COMMENTAIRE DE SAINT CYPRIEN SUR LA PRIÈRE DU SEIGNEUR
« Que ta volonté soit faite »
Nous ajoutons ensuite : Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ; non pas pour que Dieu fasse ce qu'il veut, mais pour que nous puissions faire ce que Dieu veut. Qui donc peut empêcher Dieu de faire ce qu'il veut ? Mais parce que le diable empêche nos pensées et nos actes d'obéir à Dieu en tout, nous prions et demandons que la volonté de Dieu se fasse en nous. Or, pour qu'elle se fasse en nous, nous avons besoin de sa volonté, c'est-à-dire de son assistance et de sa protection. Personne en effet ne peut compter sur ses propres forces, mais la bonté et la miséricorde de Dieu sont notre appui. Jusqu'au Seigneur, qui a montré la faiblesse humaine qu'il portait, lorsqu'il a dit : Père, s'il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! Et il donnait l'exemple à ses disciples, pour qu'ils fassent non leur volonté, mais celle de Dieu, lorsqu'il ajoutait : Cependant, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. ~
La volonté de Dieu, c'est ce que le Christ a fait et enseigné : l'humilité dans la conduite, la fermeté dans la foi, la retenue dans les paroles, la justice dans les actions, la miséricorde dans les œuvres, la rectitude dans les mœurs ; être incapable de faire du mal, mais pouvoir le tolérer quand on en est victime, garder la paix avec les frères, chérir le Seigneur de tout son cœur, aimer en lui le Père, et craindre Dieu, ne préférer absolument rien au Christ, car lui-même n'a rien préféré à nous ; s'attacher inébranlablement à son amour ; se tenir à sa croix avec force et confiance ; quand il faut lutter pour son nom et son honneur, montrer de la constance dans notre confession de foi, montrer, sous la torture, cette confiance qui soutient notre combat et, dans la mort, cette persévérance qui nous obtient la couronne : c'est cela, vouloir être héritier avec le Christ ; c'est cela, obéir au précepte de Dieu ; c'est cela, accomplir la volonté du Père.
« Pardonne-nous nos offenses »
Ensuite, nous prions Dieu à cause de nos péchés, en disant : Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Après avoir demandé le soutien de la nourriture, on demande le pardon de la faute. ~ Comme c'est nécessaire, comme c'est sage et salutaire de nous rappeler que nous sommes pécheurs ! En effet, nous sommes tenus de demander à Dieu son indulgence, ce qui nous oblige à rentrer dans notre conscience. Aucun de nous ne doit se complaire en soi-même, comme s'il était innocent, ni se perdre encore davantage par un tel orgueil ; on lui apprend qu'il pèche chaque jour en lui ordonnant de prier chaque jour pour ses péchés.
« Pardonne-nous comme nous pardonnons »
À l'ordre de prier pour obtenir le pardon de nos péchés, le Seigneur a ajouté une loi qui nous impose un engagement précis : nous demandons que nos dettes soient remises, selon que nous-mêmes remettons à nos débiteurs, Nous devons savoir que nous ne pouvons pas obtenir ce que nous demandons à propos de nos péchés, si nous n'en faisons pas autant pour ceux qui ont péché envers nous. C'est pourquoi le Christ dit ailleurs : C'est la mesure dont vous vous servez qui servira de mesure pour vous. Et le serviteur qui, après avoir été libéré de toute sa dette, ne voulut pas à son tour remettre celle de son compagnon de service, est jeté en prison. Parce qu'il n'avait pas voulu faire grâce à son compagnon, il a perdu ce dont son maître lui avait fait grâce. Cela, le Christ l'établit avec plus de force encore dans ses préceptes, lorsqu'il décrète avec la plus grande sévérité : Quand vous êtes debout en prière, si vous avez quelque chose contre quelqu'un, pardonnez, pour que votre Père qui est au cieux vous pardonne vos fautes. Mais si vous ne pardonnez pas, votre Père qui est au cieux ne vous pardonnera pas non plus vos fautes. Tu n'auras aucune excuse le jour du jugement, car tu seras jugé selon ta sentence, et ce que tu auras fait à autrui, tu le subiras toi-même.
À l'ordre de prier pour obtenir le pardon de nos péchés, le Seigneur a ajouté une loi qui nous impose un engagement précis : nous demandons que nos dettes soient remises, selon que nous-mêmes remettons à nos débiteurs, Nous devons savoir que nous ne pouvons pas obtenir ce que nous demandons à propos de nos péchés, si nous n'en faisons pas autant pour ceux qui ont péché envers nous. C'est pourquoi le Christ dit ailleurs : C'est la mesure dont vous vous servez qui servira de mesure pour vous. Et le serviteur qui, après avoir été libéré de toute sa dette, ne voulut pas à son tour remettre celle de son compagnon de service, est jeté en prison. Parce qu'il n'avait pas voulu faire grâce à son compagnon, il a perdu ce dont son maître lui avait fait grâce. Cela, le Christ l'établit avec plus de force encore dans ses préceptes, lorsqu'il décrète avec la plus grande sévérité : Quand vous êtes debout en prière, si vous avez quelque chose contre quelqu'un, pardonnez, pour que votre Père qui est au cieux vous pardonne vos fautes. Mais si vous ne pardonnez pas, votre Père qui est au cieux ne vous pardonnera pas non plus vos fautes. Tu n'auras aucune excuse le jour du jugement, car tu seras jugé selon ta sentence, et ce que tu auras fait à autrui, tu le subiras toi-même.
J'ai lu attentivement les réflexions sur le Notre Père et je me suis surtout attardé à la partie de la phrase qui dit: ''Mais pour que nous puissions faire ce que Dieu veut'.
RépondreSupprimerAussi comme 2e point: 'Lorsque nous appelons Dieu, Notre Père, nous devons nous comporter comme ses fils, fils d'un Dieu' Encore: 'Que son Nom soit sanctifié en nous'. Ce qui me porte aussi à réflexion: 'Mais vous, vous avez été baptisés, vous avez été justifiés, vous avez été sanctifiés, par le nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ et par l'Esprit de notre Dieu' et comme dernière réflexion: ' Nous l'en prions par des oraisons continuelles, nous le supplions jour et nuit, pour que notre sanctification et le don de la vie, que nous tenons de la grâce de Dieu, nous soient conservés par sa protection.
J'ai visionné aussi toute la procession tenue à Turin pour Notre Sainte Mère, consolatrice des pécheurs. Quelle procession! Je ne me souviens pas de telle procession ni au Québec, ni en Ontario pour vénérer notre Sainte Mère!
Le texte aussi sur Mère Térèsa a dû vous faire plaisir lorsqu'on parle de: The House of Joy'. Je comprends la grande signification pour les Oblats de la Vierge Marie que cette dévotion.
J'espère que vous prenez du mieux! Mais je vous garde dans mes prières et oraisons tous les jours...