Saint Guy, mon saint patron
Le jeune saint Guy, accompagné de Modeste et Crescence, qui lui ont servi de parents, s'enfuit de sa ville natale
Il existe, à ma connaissance, trois saints Guy. Lequel choisir ? En regardant l'étui à bréviaire que m'a fait ma défunte marraine et j'ai avec moi en ce moment au chalet durant mes vacances, j'ai décidé d'opter pour le jeune saint Guy qui aurait été un jeune martyr du quatrième siècle. Après tout, notre marraine n'exerce-t-elle pas un rôle important dans notre vie de chrétien. Ma marraine, dont le nom est Anne Marie Guévremont, m'a conduit dans ses bras le jour de mon baptême devant une statue de la Vierge Marie et elle a demandé à notre céleste Mère que je la remplace un jour dans la vie religieuse. Ma marraine était religieuse mais a quitté la vie religieuse pour épouser mon parrain, Albert Larocque. C'est impressionnant de savoir cela. Ma marraine m'a appris ce fait quelques mois avant sa mort. Je ne peux m'empêcher de penser qu'en ce jour du 15 août, nous commémorons, dans ma Congrégation religieuse, le jour où notre fondateur, le Père Bruno Lantéri, se consacra totalement à la Vierge Marie, à l'âge de 22 ans. C'était le 15 août 1781.
Ma marraine, qui travaillait admirablement le cuir, m'a fait quatre étuis à bréviaire, chaque étui comportant des dessins ou représentations qui ont un lien avec ma vie de chrétien ou de religieux. On peut dire que ma marraine a bien exercé son rôle de marraine.
D'après le Martyrologe hiéronymien, Guy est confié petit par son père, un riche sicilien célibataire et résolument païen, à une gouvernante Crescence dont l’époux Modeste va lui servir de précepteur. Tout en prenant soin de lui, ils lui enseignent la foi chrétienne. Lorsque son père apprend qu’il a été baptisé à son insu, le juge Valérien lui demande d’infliger à son fils une sérieuse punition, ce qu’il fait en le battant à coups de verges. Voyant que cela ne fait pas infléchir sa foi, son père cherche un moyen plus radical de l’en dissuader. Bien inspiré du danger ou averti par un ange, l’enfant rejoint le couple adoptif et ils s’enfuient de la ville.
Parvenus en Lucanie, le jeune Guy commence à accomplir toutes sortes de miracles et sa renommée se popularise de plus en plus. Lorsque l'empereur Dioclétien entend parler du garçon, il le fait venir à Rome avec Crescence et Modeste pour tenter de guérir son fils atteint d'un esprit mauvais.1 Bien que Guy réussisse, l’empereur exige d’eux qu’ils abandonnent leur foi pour sacrifier aux dieux païens, mais devant leur refus et leur conviction il les fait emprisonner. Au bout d’un moment, Dioclétien décide de leur infliger le supplice de la poix brûlante, rappelant les trois jeunes Hébreux du livre de Daniel dans la Bible, mais au lieu de céder, ils se mettent à chanter des hymnes en hommage au Seigneur. Dans la foulée, ils sont mis devant un lion, mais celui-ci se couche devant eux et leur lèche les pieds. Ulcéré de voir le public quasiment conquis, Dioclétien les fait mettre sur le chevalet où leurs corps sont presque à se rompre. Malgré la torture, ils ne meurent pas tout de suite et sont libérés par des anges qui les guident jusqu’au fleuve Sélé, où ils rendent l’âme un 15 juin (vers 303). (1)
Mais pourquoi associe-t-on une personne qui ne peut s'empêcher de bouger à une danse, et à Saint-Guy ...
28 sept. 2013 - Téléversé par KTOTV
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