Interpréter la COVID-19
Chers amis, la grande majorité des gens s’entendent
pour dire qu’il y a un message dans les événements troublants que nous vivons
en ce moment sur toute la planète.
Depuis la crise provoquée par la COVID-19, j’ai
plus d’une fois dit que j’étais certain que Dieu voulait nous dire quelque
chose par cet événement ou à travers cet événement. Et j’ajoutais ceci :
« Mais je ne sais pas ce que Dieu veut nous dire. »
Pourtant, il me semble assez facile maintenant,
de savoir ce que Dieu veut nous dire par ce virus planétaire. La réponse à
cette quête de sens se trouve très certainement dans la Bible. Et de fait, la
Bible nous fournit la réponse. Voici, dans ce blogue quelques éléments de
réponse tirés de la Bible :
1) Évangile selon saint Luc 13, 1-5
« À ce moment, des gens qui se trouvaient
là rapportèrent à Jésus l’affaire des Galiléens que Pilate avait fait
massacrer, mêlant leur sang à celui des sacrifices qu’ils offraient. Jésus
leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus
grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel
sort ? Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne
vous convertissez pas, vous périrez tous de même. Et ces dix-huit
personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu’elles étaient
plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? Eh bien,
je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous
périrez tous de même. »
Qu’est-ce que ces exemples viennent faire dans
le cas qui nous préoccupe ?
Jésus se sert d’événements qui ont eu cours à
son époque, pour montrer que la seule urgence en ce monde est de se convertir,
c’est-à-dire se tourner vers Dieu et changer ce que nous devons changer dans
notre vie, pendant que nous en avons encore le temps. Nous mourrons tous à cause de conditions extérieures.
Ou, pour le dire encore plus simplement: nous mourrons tous. Mais la
question est de savoir dans quel état nous mourrons. Sommes-nous prêts à
rencontrer Dieu? Avons-nous chercher à être « parfaits comme notre Père
céleste est parfait », comme nous le demande Jésus : « Vous
donc, soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait » (Mt 5,
48).
Les premiers mots que Jésus a prononcés au début
de sa vie publique, dans l’évangile selon saint Marc, sont ceux-ci :
« Après l’arrestation de Jean, Jésus partit
pour la Galilée proclamer l’Évangile de Dieu ; il disait :
« Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche.
Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. » (Mc 1, 14-15)
Il est facile de percevoir une urgence dans ces
tout premiers mots de Jésus. Et la façon de répondre à cette urgence, c’est la
CONVERSION.
Il est d’ailleurs très frappant, selon moi, que
la COVID-19 frappe le monde entier en plein Carême alors que tous les
catholiques ont entendu la voix de Dieu qui leur disait à chacun en
particulier, le jour du Mercredi des Cendres : « CONVERTIS-TOI
ET CROIS À L’ÉVANGILE ».
Je pense, personnellement, que les premières
personnes qui devraient réagir à ce fléau qui nous touche tous, ce sont les
chrétiens qui ont entendu cet appel à la conversion il y a de cela quatre
semaines, et qui ne se sont pas vraiment mis en mode de conversion. Il est sûr
que TOUS ont un urgent BESOIN DE CONVERSION; tous sans exception, mais il y a
des personnes qui n’ont pas entendu cet appel résonner en eux depuis des
décennies. Ce sont les chrétiens et en particulier les catholiques qui
entendent le plus souvent l’appel à la conversion. Et malheureux sommes-nous si
nous faisons la sourde oreille à cet appel divin.
2) Évangile selon saint Luc 15, 11-32
La parabole du Père Miséricordieux ou de
l’enfant prodigue, comme on l’appelait autrefois, nous éclaire aussi sur ce que
nous vivons en ce moment et sur ce que Dieu attend de nous. Le fils cadet de la
parabole ressemble beaucoup à l’homme et la femme en Occident, au
vingt-et-unième siècle. Il s’agit d’un fils qui veut s’affranchir de la
présence paternelle, qui désire à tout prix son autonomie, acquise, dans le cas
présent, grâce à l’argent hérité de son père. On devine que l’héritage était
assez considérable. Le jeune homme ne pense alors qu’à se divertir de toutes
les façons possibles, y compris celles qui feraient rougir de honte sa famille.
Or l’argent vint un jour à manquer. Et comble de malheur, une famine s’abattit
sur le pays. Un fléau naturel donc, condamna le jeune homme à une vie solitaire
et une vie de misère. Un peu comme le fléau de la COVID-19 qui prive les jeunes
et les moins jeunes de notre époque de leurs divertissements habituels. Et même
si certains jeunes ici à Montréal, ont de l’argent plein les poches, cet argent
ne leur sert à rien puisqu’ils ne peuvent pas le dépenser en sorties de tout
genre.
Que fit alors le jeune homme de la parabole? IL
ENTRA EN LUI-MÊME et il RÉFLÉCHIT. Lorsque les divertissements font défaut et
lorsque la vie semble s’arrêter, nous sommes condamnés à nous arrêter nous
aussi et à réfléchir. HEUREUSE CONDAMNATION! Cette pause involontaire a été la
planche de salut du jeune homme. Il réalisa alors que cette fuite du foyer
paternel ne lui a vraiment pas procuré le bonheur escompté. Au contraire! Il s’est
alors dit : « Je retournerai chez mon père et je lui
dirai : « Père, j’ai péché contre le ciel et contre toi. »
Voilà ce que notre Père du ciel souhaite de tout son cœur de la part de ses
enfants en ce moment dans le monde: UN RETOUR À LA MAISON, UN RETOUR VERS
LE PÈRE. Et une reconnaissance que nous avons fait fausse route à cause de nos
avidités et de nos convoitises. Je pense personnellement que si Dieu voyait une telle attitude et un
tel repentir dans la majorité des cœurs de ses enfants, le fléau de la COVID-19
disparaîtrait de la circulation assez rapidement et la vie reprendrait peu à
peu son cours normal. Nous avons de très beaux exemples de cela dans la Bible. Quand
les gens se convertissent massivement à Dieu, notre Père des cieux répand ses
bénédictions sur l’humanité. Donc, selon moi, ce n’est pas Dieu qui punit l’humanité
par la COVID-19, mais ce bon papa du ciel se réjouirait de voir une grande
partie de l’humanité revenir à lui et se repentir de désobéir à ses lois. Voyant
cela, son cœur de père serait très probablement touché et Il pourrait mettre
fin à la pandémie car Lui il peut tout.
Ce sont les circonstances de la vie, l’agir des
humains et les lois de la nature qui font que des drames surviennent. Peut-être
bien que les constructeurs de la tour de Siloé n’avaient pas très bien fait
leur travail. Mais de fait, il s’agit de ne blâmer ni Dieu ni les autres, mais
plutôt de s’examiner soi-même pour voir ce que nous pourrions changer dans notre
vie. Il s’agit de prendre conscience à travers tout ce que nous vivons, que le
plus important dans la vie est de se CONVERTIR à Dieu; de le connaître, l’aimer
et respecter sa création et ses lois. Voilà l’essentiel de la vie sur cette
terre et la condition d’une vie heureuse.
LA VIERGE MARIE :
Je suis catholique. Je crois à tous les dogmes
que notre sainte Mère l’Église enseigne concernant la Vierge Marie. Je crois
aussi que la Mère de Jésus et notre Mère est venue à quelques reprises sur
cette terre pour nous encourager à mener une vie de prière, de pénitence et de
conversion. Voilà les trois mots qui résument chacune des apparitions de la
Vierge Marie sur cette terre : PRIÈRE, PÉNITENCE et CONVERSION.
En 1917, la Vierge Marie est apparue à trois
enfants au Portugal, en pleine première guerre mondiale. Elle a prédit que si
les gens ne se convertissaient pas, une guerre encore pire aurait lieu. Et ce
fut le cas. À peine deux décennies plus tard, le monde entier connaissait une
deuxième guerre mondiale, plus meurtrière que la première. Est-ce que c’est
Dieu qui punissait ses enfants? Je ne le pense pas. C’était l’être humain qui,
à cause de ses convoitises et sa méchanceté, se punissait lui-même. C’est le
cœur malade de l’homme qui cause toutes les guerres. La seule chose que Dieu
nous demande, c’est de changer notre cœur. C’est aussi la seule chose que notre
Mère du ciel nous demande. Mais le « hic » est le suivant :
l’être humain ne peut pas changer son cœur tout seul, sans le DIVIN MÉDECIN,
JÉSUS CHRIST NOTRE SEIGNEUR.
Tant que la ROYAUTÉ DU CHRIST ne sera pas
reconnue, la PAIX, la TRANQUILLITÉ et le BONHEUR ne se répandront pas sur la
terre. C’est là le fruit excellent que j’attends de l’épreuve de la COVID-19.
Il y a une hymne dans le bréviaire ou dans le livre de prières intitulé "Prière du temps présent" qui me parle beaucoup cette année. Il s'agit de la première hymne suggérée pour le temps du Carême. La voici pour vous et pour moi:
Sois fort,…
Sois fort, sois
fidèle, Israël
Dieu te mène au
désert;
C’est lui dont le
bras souverain
Ouvrit dans la mer
Un chemin sous tes
pas.
Oublie les soutiens
du passé,
En lui seul ton
appui!
C’est lui comme un
feu dévorant
Qui veut aujourd’hui
Ce creuset pour ta
foi.
Il veut par-delà le
désert,
Te conduire au repos;
Sur toi resplendit à
ses yeux
Le sang de l’Agneau
Immolé dans la nuit.
Poursuis ton exode,
Israël,
Marche encor vers ta
joie!
La vie jaillira de la
mort,
Dieu passe avec toi
Et t’arrache à la
nuit.
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