La joie dans la croix
Hier j’ai mis sur mon blogue une
vidéo où sont interviewés le pasteur protestant Richard Wurmbrand et son épouse.
Le journaliste demande à M. Wurbrand de raconter sa vie. Mais ce cher monsieur,
au lieu de raconter sa vie, nous partage deux moments extraordinaires qu’il a
vécus en prison. Je trouve assez extraordinaire que ce pasteur, au lieu de
parler de lui-même, ait désiré raconté deux miracles dont il a été témoin quand il était prisonnier des communistes. Il est clair que pour ce cher pasteur, le plus important dans la vie,
ce n’est pas de raconter sa vie aux autres, aussi extraordinaire que puisse
être notre vie, mais de relater à tous les merveilles que Dieu fait dans les
cœurs. Les deux faits que relate M. Wurmbrand sur la vidéo, sont tellement
extraordinaires, que j’avais décidé ce soir de les traduire pour les personnes
qui ne connaissent pas l’anglais. Cela m’aurait pris pas mal de temps; car
j’aurais eu continuellement le doigt sur la touche « pause », dans le
but de traduire chaque phrase, une à une.
Avant de me mettre à cette tâche,
j’ai cherché sur l’internet pour voir si quelqu’un n’avait pas déjà mis ces
deux faits sur le "web". Et j’ai trouvé le récit des deux miracles en question. Vous
pouvez facilement imaginer qu'entendre et voir M. Wurmbrand
raconter lui-même les faits dont il a été témoin, est beaucoup plus
impressionnant que de lire un récit, même écrit de sa main. Un peu par paresse,
mais surtout parce que les deux événements sont assez bien décrits dans les deux
textes ci-dessous, j’ai opté pour la solution de facilité: je les ai pris tels quels pour vous les présenter.
Avant de laisser la parole à M.
Wurmbrand, je désire laisse Dieu nous parler par la plume de saint Pierre. Le
texte biblique mis ci-dessous, nous parle de joie dans la souffrance et va même
jusqu’à parler de « transfiguration »
au sein même de la souffrance.
PAROLE DE DIEU:
1 P 1, 6-9
Tressaillez de joie, même s’il faut que
vous soyez attristés, pour un peu de temps encore, par toutes sortes d’épreuves ; elles vérifieront la qualité de votre foi qui est
bien plus précieuse que l’or (cet or, voué pourtant à disparaître, qu’on
vérifie par le feu). Tout cela doit donner à Dieu louange, gloire et honneur
quand se révélera Jésus Christ, lui que vous aimez sans l’avoir vu, en qui vous
croyez sans le voir encore ; et
vous tressaillez d’une joie inexprimable qui vous transfigure, car vous allez obtenir votre salut, qui est
l’aboutissement de votre foi.
Le sourire du Paradis
Permettez-moi de vous interrompre
pour vous parler d'un autre chrétien orthodoxe. Il n'était pas prêtre, mais simple
paysan. Dans notre pays, les agriculteurs sont presque toujours analphabètes,
ou presque. Il avait bien lu sa Bible, mais à part cela, il n'avait jamais lu
un livre. Maintenant, il était dans la même cellule avec des professeurs, des
universitaires et d’autres hommes de haute culture qui avaient été mis en
prison par les communistes. Et ce pauvre fermier tentait d’amener au Christ un
membre de l'Académie des Sciences. Mais en retour, il ne reçut que moquerie.
«Monsieur, je ne peux pas vous
expliquer beaucoup de choses, mais je marche avec Jésus, je parle avec Lui, je
Le vois."
«Allons. Ne me raconte pas ces contes
de fées selon lesquels tu vois Jésus. Comment vois-tu Jésus? "
"Eh bien, je ne peux pas vous
dire comment je Le vois. Je le vois seulement. Il existe plusieurs façons de
voir. Dans les rêves, par exemple, vous voyez beaucoup de choses. Il me suffit
de fermer les yeux. Maintenant, je vois mon fils devant moi, maintenant je vois
ma bru, maintenant je vois ma petite-fille. Tout le monde peut voir. Il y a une
autre vue. Je vois Jésus. "
«Tu vois Jésus?"
"Oui, je vois Jésus."
"De quoi a-t-Il l’air? Comment
est-il pour toi? Il a l’air calme, en colère, ennuyé, agacé, heureux de te
voir? Est-ce que parfois il sourit? "
Il dit: «Vous l'avez deviné! Il me
sourit. "
«Messieurs, vous venez d’entendre ce
que cet homme nous dit. Il se moque de nous. Il dit que Jésus lui sourit.
Montre-moi, comment il sourit? "
Ce fut un des plus grands moments de
ma vie. L'agriculteur est devenu très, très sérieux. Son visage s’est mit à
briller. Dans l'Église d'aujourd'hui il y a des pasteurs et des théologiens qui
ne peuvent croire la Bible
entière. Ils n’en croient que la moitié, ou un quart de celle-ci. D’une
certaine manière, ils ne peuvent pas croire aux miracles. Je peux croire à
l'ensemble de la Bible ,
parce que j'ai vu des miracles. J'ai vu des transfigurations - pas comme celle
de Jésus, mais quelque chose à part de celle-ci. J'ai vu des visages qui
rayonnaient.
Un sourire apparut sur le visage de
cet agriculteur. Je voudrais être un peintre pour être capable de peindre ce
sourire. Il y avait un soupçon de tristesse à cause de l'âme perdue du savant.
Mais il y avait tellement d'espoir dans ce sourire. Et il y avait tant d'amour
et tant de compassion, et un désir que cette âme soit sauvée. Toute la beauté
du ciel était dans le sourire sur ce visage. Le visage était sale et n’avait
pas été lavé, mais il resplendissait d’un beau sourire du ciel.
Le professeur baissa la tête et dit:
«Monsieur, vous avez raison. Vous avez vu Jésus. Il vous a souri. "
Tiré de: orthodoxologie: Le pasteur Richard Wurmbrand et l'Orthodoxie (2)
orthodoxologie.blogspot.com/2011/01/le-pasteur-richard-wurmbrand-et_13.html
Un amour éternel
Quand j'étais en
prison je suis tombé très malade. J'ai eu la tuberculose de la surface totale
des deux poumons, et quatre vertèbres ont été attaquées par la tuberculose.
J'ai également eu la tuberculose intestinale, le diabète, une insuffisance
cardiaque, la jaunisse et d'autres maladies dont je ne me souviens plus.
J'étais près de la mort.
A ma droite était un
prêtre du nom d’Iscu. Il était higoumène d'un monastère. Cet homme, peut-être
dans la quarantaine, avait été si torturé qu'il était proche de la mort. Mais
son visage était serein. Il parlait de son espérance du Ciel, de son amour du
Christ, de sa foi. Il irradiait de joie.
A ma gauche était le
tortionnaire communiste qui avait torturé ce prêtre presque à mort. Il avait
été arrêté par ses propres camarades. Ne croyez pas les journaux quand ils
disent que les communistes n’ont que la haine des chrétiens ou des juifs - ce
n'est pas vrai. Ils ont tout simplement de la haine. Ils détestent tout le
monde. Ils détestent les Juifs, ils détestent les chrétiens, ils détestent les
antisémites, ils ont la haine des antichrétiens, ils détestent tout le monde.
Un communiste hait un autre communiste. Ils se disputent entre eux, et quand
ils se disputent entre communistes, ils mettent l'autre en prison et le torturent
comme un chrétien, et ils le battent.
Et c'est ainsi que
le tortionnaire communiste qui avait torturé ce prêtre presque à mort, avait
été torturé presque à mort, par ses camarades. Et il allait mourir près de moi.
Son âme était à l'agonie.
Au cours de la nuit,
il me réveilla, en disant: «Pasteur, s'il te plaît prie pour moi. Je ne peux
pas mourir, j'ai commis des crimes tellement terribles. "
Alors je vis un
miracle. J'ai vu le prêtre agonisant appeler deux autres prisonniers. Et
s’appuyant sur leurs épaules, lentement, lentement il est venu jusques à mon
lit, s’est assis sur le lit de ce meurtrier, et lui a caressé la tête - je
n'oublierai jamais ce geste. J'ai vu un homme assassiné caressant son assassin!
C'est l'amour - il avait trouvé une caresse pour lui.
Le prêtre dit à
l'homme, «Tu es jeune, tu ne savais pas ce que tu faisais. Je t'aime de tout
mon cœur. "Mais il n'a pas simplement dit les mots. Vous pouvez dire
«amour», et c'est juste un mot de cinq lettres. Mais il a vraiment aimé.
"Je t'aime de tout mon cœur."
Puis il continua:
«Si moi qui suis un pécheur je puis t’aimer, imagine le Christ, qui est l'Amour
incarné, combien Il t’aime! Et tous les chrétiens que tu as torturés, sache
qu’ils te pardonnent, qu’ils t’aiment, et que le Christ t’aime. Il souhaite que
tu sois sauvé beaucoup plus que tu ne souhaites être sauvé toi-même. Tu te
demandes si tes péchés peuvent être pardonnés. Il tient à pardonner tes péchés
plus que tu ne souhaites que tes péchés ne soient pardonnés. Il désire que tu sois
avec Lui dans le Ciel beaucoup plus que tu ne souhaites être au Ciel avec Lui.
Il est Amour. Tu as seulement besoin de te tourner vers Lui et de te repentir.
"
Dans cette cellule
de prison où il n'y avait pas de possibilité de vie privée, j'ai entendu la
confession du meurtrier à celui qu’il avait assassiné. La vie est plus
passionnante qu'un roman - aucun romancier n'a jamais écrit une telle chose.
Celui qui a été assassiné - près de la mort - a reçu la confession de son
assassin. Celui qui a été assassiné a donné l'absolution à son meurtrier.
Ils ont prié
ensemble, se sont embrassés, et le prêtre est retourné dans son lit. Les deux
hommes sont morts la même nuit. C'était un soir de Noël. Mais ce n'était pas
une nuit de Noël dans laquelle nous nous contentions de rappeler que deux mille
ans plus tôt Jésus était né à Bethléem. C'était un soir de Noël au cours duquel
Jésus est né dans le cœur d'un assassin communiste.
Ce sont des choses
que j'ai vues de mes propres yeux.
Tiré de: Le pasteur Richard Wurmbrand et l'Orthodoxie (6) - Le Monde ...
religion-orthodoxe.eu/article-le-pasteur-richard-wurmbrand-et-l-orthodoxie-6-65081...
Voici à nouveau la vidéo:
Richard and Sabina Wurmbrand Interview in 1989 - YouTube
https://www.youtube.com/watch?v=helKvd5ymeE
10 févr. 2014 - Ajouté par Promotions
Richard and Sabina Wurmbrand Interview in 1989. ... Wurmbrand Interviewin 1989. Promotions ...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire