Donner de notre nécessaire
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (Mc 12, 41-44)
En ce temps-là,
Jésus s’était assis dans le Temple en face de la salle du trésor,
et regardait comment la foule y mettait de l’argent.
Beaucoup de riches y mettaient de grosses sommes.
Une pauvre veuve s’avança
et mit deux petites pièces de monnaie.
Jésus appela ses disciples et leur déclara :
« Amen, je vous le dis :
cette pauvre veuve a mis dans le Trésor
plus que tous les autres.
Car tous, ils ont pris sur leur superflu,
mais elle, elle a pris sur son indigence :
elle a mis tout ce qu’elle possédait,
tout ce qu’elle avait pour vivre. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
Le pape François, parlant de cette page des évangiles, nous rapporte un fait qui s'est passé en Argentine, dans son précédent diocèse. Voir ci-dessous.
PAPE FRANÇOIS
ANGÉLUS
Place Saint-Pierre
Dimanche 8 novembre 2015
Je me permets de vous raconter une anecdote, qui est arrivée dans mon précédent diocèse. Une mère et ses trois enfants étaient à table ; le papa était au travail ; ils mangeaient des escalopes milanaises... À ce moment là, on frappe à la porte et l’un des enfants — petits, 5 et 6 ans, le plus grand 7 ans — vient et dit : « Maman, il y a un mendiant qui demande à manger ». Et la maman, une bonne chrétienne, leur demande : « Que faisons-nous ? » — « Donnons-lui quelque chose maman... » — « D’accord ». Elle prend une fourchette avec un couteau et coupe la moitié de chaque escalope. « Ah non, maman, non ! Pas comme ça ! Prends dans le réfrigérateur » — « Non, faisons trois sandwich comme ça ! ». Et les enfants ont appris que la véritable charité se donne, elle ne se fait pas avec ce qui est en plus, mais avec ce qui nous est nécessaire. Je suis certain qu’au cours de l’après-midi, ils ont eu un peu faim... Mais c’est comme cela qu’il faut faire !
Face aux besoins du prochain, nous sommes appelés à nous priver — comme ces enfants, de la moitié des escalopes — de quelque chose d’indispensable, pas seulement du superflu ; ...
Demandons au Seigneur de nous admettre à l’école de cette pauvre veuve, que Jésus, à la stupéfaction des disciples, ... présente comme maîtresse d’Évangile vivant. Par l’intercession de Marie, la femme pauvre qui a donné toute sa vie à Dieu pour nous, demandons le don d’un cœur pauvre, mais riche d’une générosité joyeuse et gratuite.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire