Guy Simard humoriste (reprise)
Moi, environ quinze ans plus jeune
J'ai le goût ce matin de vous partager une expérience qui date déjà de 11 ans. J'ai parlé de ce fait à une paroissienne aujourd'hui et j'ai eu envie de le mettre à nouveau sur mon blogue. Le voici donc.
Bon dimanche à tous !
Guy Simard, humoriste
Note : Ce blogue a été mis sur la toile (le "web") le 21 novembre 2013.
Chers lecteurs et lectrices de mon blogue,
Depuis deux ans et demi environ, vous me connaissez sur mon côté un peu sérieux. Mais je ne suis pas toujours sérieux. J’aime beaucoup rire, et les gens qui me connaissent bien, savent par expérience, que je les fais beaucoup rire. Parfois involontairement, mais la plupart du temps, de façon consciente et voulue. D’ailleurs, si mon blogue a pour titre Dieu ma joie, ce n’est pas pour rien. La joie est mon désir le plus profond (je vous encourage à nouveau à lire le premier long texte que j’ai mis sur mon blogue, à ce sujet, en juin 2011; voir l'archive du blogue, à droite).
Pour vous montrer mon petit côté humoristique, je vous partage aujourd’hui un fait qui s’est passé, il y a environ deux ans. Alors que j’étais au bureau de la paroisse, j’ai reçu, un certain lundi matin, un appel téléphonique de monsieur Luc Cauchon. J’ignorais tout de cet individu. Il se présente et me dit qu’il travaille pour l’émission Midi Morency (François Morency est un de nos humoristes et animateurs radio les plus connus au Québec) qui était en ondes au moment où M. Cauchon m’a téléphoné. Ce cher monsieur me dit qu’à chaque lundi, François Morency lui lance un défi qu’il doit réaliser durant les deux heures que dure l’émission. Le défi de ce jour était de trouver un curé qui viendrait en studio avec son bedeau, la petite cloche qui est utilisée dans les églises, et qui chanterait sur les ondes, le menu du restaurant Valentine en latin (pour ceux et celles d’entre vous qui ne connaissent pas ce restaurant, sachez que c’est un restaurant de « fast food » très connu à Montréal). Et M. Cauchon de me dire que j’étais l’heureux élu, grâce à un de mes paroissiens qui écoute régulièrement l’émission et qui lui aurait dit que son curé serait « game » (aurait l’audace) de faire cela. Inutile de vous dire que j’ai été très surpris par cette demande, qui m'a paru très farfelue. Mais l'animateur radio s'est fait vraiment insistant et " suppliant ". J’ai rapidement pesé dans ma tête, les pour et les contre de cette proposition insolite, pour finalement accepter à certaines conditions : ce cher monsieur Cauchon, devrait oublier le bedeau, faire lui-même traduire en latin le menu du restaurant Valentine car je n'avais pas le temps de le faire, et payer les frais de stationnement de mon auto. Monsieur Cauchon a acquiescé à toutes mes demandes. Il ne me restait alors que très peu de temps pour me rendre sur les lieux de la station radiophonique.
En sortant du bureau de la paroisse, j’aperçois notre bedeau qui sortait lui aussi et qui venait de terminer ses heures de travail. Je baisse la vitre de mon auto et je lui dis où je m’en vais. Il me dit que Midi Morency est son émission de radio préférée et qu’il aimerait beaucoup venir avec moi. Ce qui fut fait. Je vais vous laisser écouter ce que cela donne. Un petit détail, cependant, avant de vous laisser rire (je l’espère) à votre tour: avant d’entrer en ondes, M. François Morency m’avertit du fait qu’à chaque jour, son émission se termine de la façon suivante : tous les gens dans le studio arrêtent de parler, et lorsque la petite lumière jaune qui est sur la table devant nous, s’allume, toutes les personnes se mettent à crier « Heye ». François Morency, ayant un prêtre catholique devant lui, me demande: « Comment on dit ça en latin, Heye? Je n’avais aucune idée de la réponse, mais j’ai inventé un mot. J’ai répondu: « Heyus », car je trouvais que cela « sonnait latin ». Toute l’équipe a donc décidé de terminer l’émission ce jour-là par le cri de joie: « Heyus ». Ma sœur Marie, qui habite dans la ville de Québec, et qui a écouté plus d’une fois l’extrait radiophonique que vous allez probablement entendre dans un instant, commence toujours les messages qu’elle m’envoie depuis deux ans via internet, par la salutation suivante: « Heyus ! ».
Pour entendre mon intervention à l’émission Midi Morency, veuillez cliquer sur le lien ci-dessous :
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