La Vierge Marie et Saint Joseph nous exaucent
"Les marguilliers voulaient démolir la précieuse relique qu’était la petite église de 1714 pour se servir des pierres, afin de diminuer le nombre de pierres à charroyer à partir de Sainte-Angèle, de l’autre côté du fleuve. La Sainte Vierge en avait décidé autrement. Malgré les chapelets qu’on lui récitait, tous les dimanches après la messe, elle ne laissait pas le fleuve geler devant le Cap.
Elle attendait le vœu du curé Désilets : « Si vous nous accordez de la glace sur le fleuve pour la fête de saint Joseph, nous ne détruirons pas votre petite église, mais nous la dédierons à votre saint Rosaire », promit-il à Notre-Dame. Tout de suite, il fut exaucé ; dans la nuit du 15 au 16 mars, un dimanche, les glaces de la débâcle, serrées entre les deux rives, s’arrêtent vis-à-vis du Cap. Le vent se met à souffler. Une neige mouillée suivie d’un froid vif les soude et forme le pont de glace tant attendu. Un miracle sûrement, la veille, on avait traversé le fleuve en petit bateau, preuve que le fleuve était libre de glace.
... Le lendemain (NDLR : le 19 mars), tous les paroissiens se rendirent à la grand’messe annoncée en l’honneur de saint Joseph, pour obtenir une heureuse traversée de la pierre. Après avoir entendu la messe dévotement en habit de travail, et avoir récité le chapelet comme à l’ordinaire, ils partirent, par un temps magnifique, avec une file de 80 à 100 voitures, vers le sud du fleuve pour commencer le transport des pierres. Ils le firent gratuitement.
La traverse était continuellement couverte de voitures. On charroya pendant huit jours consécutifs, jusqu’à l’octave de la Saint-Joseph, sans aucun accident… Quand les dernières charges nécessaires furent traversées, la glace commença à se détériorer, dévorée qu’elle était intérieurement par la rapidité du courant. (2)
Oui, mettons notre confiance en la Vierge Marie et en Saint Joseph.
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