Patrick Lemoine chante Thérèse de Lisieux
Si vous lisez fréquemment mon blogue, vous savez probablement que ma sainte préférée est sainte Thérèse de l'Enfant Jésus. J'aime beaucoup les poésies de Thérèse chantées par le Père Patrick Lemoine. J'ai trouvé sur le web un concert donné par le Père Lemoine. Je ne connaissais pas certains des chants que l'on entend au début de la vidéo. Mais plus le concert avançait, plus je reconnaissais les chants.
Les CD du Père Lemoine sont de meilleurs qualités que la vidéo, mais ce concert peut constituer une très bonne approche aux poésies de Thérèse mises en musique par celui que je qualifierais de "troubadour de Thérèse". Une de mes poésies préférées chantées par Patrick Lemoine, est La rose effeuillée. Vous pouvez entendre cette poésie à la trente-quatrième minute et quarante secondes (34:40) de la vidéo ci-dessous. Il est important, selon moi, d'écouter le commentaire que fait le Père Lemoine de cette poésie de Thérèse, avant de regarder la vidéo. Le commentaire commence à 32:42. Au début de la vidéo, le cher Père demande pardon de ne pas avoir beaucoup de voix, car il est enrhumé.
Quitter ses bras
Essayer en tremblant sur notre triste terre
Tes premiers pas
Devant toi je voudrais effeuiller une rose
En sa fraîcheur
Pour que ton petit pied bien doucement repose
Sur une fleur !...
Divin Enfant
Du cœur qui veut pour toi s'immoler sans partage
A chaque instant.
Seigneur, sur tes autels plus d'une fraîche rose
Aime à briller
Elle se donne à toi... mais je rêve autre chose :
« C'est m'effeuiller !... »
Aimable Enfant,
Mais la rose effeuillée, simplement on la jette
Au gré du vent.
Pour n'être plus.
Comme elle avec bonheur à toi je m'abandonne
Petit Jésus.
Et ses débris
Sont un simple ornement que sans art on dispose
je l'ai compris.
Mon avenir
Aux regard des mortels rose à jamais flétrie
Je dois mourir !...
Quel heureux sort !
Je veux en m 'effeuillant te prouver que je t'aime
O mon Trésor !...
Sous tes pas enfantins, je veux avec mystère
Vivre ici-bas
Et je voudrais encor adoucir au Calvaire
Tes derniers pas !...
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