Des nouvelles du spectacle " BERNADETTE DE LOURDES "
Il y a presque un an jour pour jour, j'écrivais un blogue sur la comédie musicale intitulée "Bernadette de Lourdes", qui a été présentée en France l'été dernier. Voir le blogue suivant:
Le metteur en scène de ce spectacle est monsieur Serge Denoncourt, homme de théâtre très connu à Montréal.
Grâce au producteur du spectacle, monsieur Roberto Ciurleo, de passage à Montréal, nous avons reçu ces jours-ci des nouvelles concernant les nombreuses grâces reçues depuis la conception du spectacle.
C’est avec le sourire que Monseigneur Lépine a reçu Roberto Ciurleo, producteur du Spectacle musical Bernadette de Lourdes, en tournée de reconnaissance au Québec.
Par Brigitte Bédard
Le producteur tenait à rencontrer l’Archevêque de Montréal. Il avait un cadeau pour lui : l’eau de Lourdes et le CD de ce spectacle qui a reçu, l’été dernier, à Lourdes, plus de 70 000 spectateurs, et qui reprend le 9 avril 2020.
« Que puis-je faire pour vous? », demande Mgr Lépine. « Eh bien, je veux vous raconter comment ce spectacle est né, ce qu’il fait dans les cœurs, et vous exprimer mon désir de le présenter au Québec en 2021! »
« Au départ, personne ne voulait de ce spectacle, poursuit Roberto. Il y avait énormément de résistance. J’ai persisté pendant neuf ans. C’est Bernadette, je crois, qui m’a poussé à continuer en m’envoyant des signes quand j’en avais marre de me battre! J’en suis dérouté.
« Au départ, personne ne voulait de ce spectacle, poursuit Roberto. Il y avait énormément de résistance. J’ai persisté pendant neuf ans. C’est Bernadette, je crois, qui m’a poussé à continuer en m’envoyant des signes quand j’en avais marre de me battre! J’en suis dérouté.
Un jour, Serge Denoncourt, metteur en scène bien connu au Québec, était à Paris. Roberto lui offre de travailler sur l’histoire d’une sainte, Bernadette Soubirous. Denoncourt rit de bon cœur : «Quoi? Jamais de la vie! Chu même pas croyant!»
Roberto l’invite à Lourdes. Sur les lieux, Denoncourt passe des jours aux archives, seul, à éplucher les procès-verbaux. Il en ressort troublé par cette gamine de 13 ans, pauvre, illettrée, interrogée sans cesse devant greffier, par le commissaire, puis le procureur, et qui tint tête à tout ce beau monde en refusant de renier ce qu’elle avait vu : Aquero. Denoncourt accepte et décide d’écrire ce spectacle sous la forme d’une véritable enquête policière.
Amusé devant ce récit, Mgr Lépine en rajoute : «C’est bien que ce soit quelqu’un qui ne soit pas nécessairement croyant, mais un homme qui a le souci des faits. Les gens pensent qu’avoir la foi, c’est ignorer les faits, alors qu’elle s’incarne dans des faits, dans des réalités qui touchent des vies.»
Et Roberto de relater tous les signes reçus — plus spectaculaires les uns que les autres, et lesquels, avoue-t-il, sont désormais compilés dans un recueil — depuis le début de cet «appel» : «En venant au Québec, dans l’avion, j’espérais un signe pour m’encourager, car je savais qu’ici, comme en France, je trouverais beaucoup de résistance. Pour me relaxer, je décide de voir un film avec Cate Blanchet dont le titre est «Bernadette a disparu»… Dans le film… vous ne le croirez jamais, Monseigneur…
Roberto se lève et tend son portable à Mgr Lépine. On y voit un extrait du film montrant l’actrice qui ouvre un médaillon dans lequel se trouve la photo de… Bernadette Soubirous!
- Ah ben, j’ai mon voyage!, s’exclame Mgr Lépine, qui s’esclaffe devant ce signe éloquent. «Sais-tu à qui tu me fais penser? Jonas! Dieu le poursuivait pour sa mission. Il fait ça avec toi aussi!
On pourrait croire que Roberto Ciurleo veut vendre son spectacle. Mais il a tout de suite été rassuré par un archevêque conquis : «Roberto, vous ne le vendez pas! Vous le donnez!» (1)
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