Film : « Une vie cachée » (« A Hidden Life »)
Bienheureux Franz Jägerstätter 20 mai 1907 - 9 août 1943
J’ai été voir hier au cinéma le dernier film de Terrence Malick.
Ce film est un CHEF-D'OEUVRE.
Je vous encourage tous à aller le voir. Mais de grâce, allez le voir au cinéma. C'est le genre de film qu'il ne faut pas voir en vidéo, peu importe la grandeur de votre téléviseur. Le film dure trois heures. La première heure nous montre la vie merveilleuse mais ardue que vit Franz Jägerstätter, son épouse Franzisca (qui se fait appeler "Fani" dans le film) et leurs trois filles dans leur ferme située au pied des merveilleuses montagnes autrichiennes. Grâce à la magie du grand écran, nous avons l'impression d'être avec eux dans l'étable avec les animaux ou dans les champs qu'ils essaient de cultiver. Le rythme du film est très lent, ce qui est une raison supplémentaire de voir ce film au cinéma. Sur petit écran, on risque même de se lasser, aussi étonnant que cela puisse paraître, vu l'éloge que je fais en ce moment du film.
Franz refusera jusqu'au bout de prêter allégeance au régime nazi et sera tué pour avoir suivi ce que sa conscience lui dictait. En cela, il est beaucoup plus édifiant que les autorités ecclésiastiques qui lui ont conseillé de signer le document d'allégeance au nazisme pour sauver sa famille.
Franz Jägerstätter a été béatifié le 26 octobre 2007, en la cathédrale de Linz, le jour de la fête nationale autrichienne.
Le film est écrit et réalisé par Terrence Malick, un des plus grands réalisateurs de notre époque.
Le titre du film est tiré
du roman « Middlemarch » de George Eliot (ce nom est un pseudonyme; le vrai nom de l'auteure est: Mary Ann Evans). Dans ce roman, George Eliot écrit :
« Le bien qui grandit dans le monde dépend en partie d’actes non historiques (NDLR : entendre par "non historiques" : qui ne sont pas normalement répertoriés dans les livres d'hisoire) ; et si les choses
ne vont pas pour vous et moi aussi mal qu’elles auraient pu aller, nous en sommes
redevables en partie à ceux qui ont vécu fidèlement une vie cachée et qui
reposent dans des tombes non visitées. »
La citation originale est celle-ci:
« The growing good of the world is partly dependent on unhistoric acts; and that things are not so ill with you and me as they might have been, is half owing to the number who lived faithfully a hidden life, and rest in unvisited tombs.
Cette phrase de George Eliot apparaît à l'écran à la fin du film.
Le texte écrit sur l'icône:
"On doit faire tout notre possible pour parvenir à la patrie éternelle
et préserver une bonne conscience."
et préserver une bonne conscience."
Voici deux critiques élogieuses du film par un journaliste très connu de Montréal et un journaliste de Québec qui est peut-être très connu mais que je ne connais pas:
Ce doit être excellent ! Je partage votre texte, Guy !
RépondreSupprimerÇa me donne envie d'aller le voir!
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