7
octobre: Notre-Dame du Rosaire
Saint Dominique reçoit le rosaire aux côtés de sainte Catherine de Sienne
Le 7 octobre, l’Église célèbre la mémoire de Notre-Dame
du Rosaire.
lectures de la messe :
Première lecture : Actes 1, 12-14 : Persévérer tous ensemble dans la prière avec la
Vierge Marie
Évangile : Luc 1, 26-38 : Annonciation de l’Archange Gabriel à la Vierge
Marie
La première lecture de la messe de ce jour nous
présente la Vierge Marie qui, au lendemain de l’Ascension de Jésus au ciel,
unit sa prière à celle des apôtres et des disciples, dans l’attente du don que
Jésus a promis : l’Esprit Saint.
L’évangile nous présente le mystère de l’Annonciation :
l’ange Gabriel apprend à Marie qu’elle sera la Mère de Dieu.
Pourquoi le choix de ces deux lectures pour la messe d’aujourd’hui? Je crois que c’est pour inviter tous les fidèles à contempler toute la vie de
la Vierge Marie sur cette terre. L’épisode de l’Annonciation est la première
mention de Marie dans le Nouveau Testament et le passage en Actes 1, 12-14 (la
première lecture) est la dernière mention d’une action concrète de la Vierge
Marie dans la Bible. La Parole de Dieu nous invite donc à contempler la Vierge
Marie, de sa première apparition dans les évangiles jusqu’à sa dernière mention
dans la Bible.
À l’office des lectures, dans le bréviaire, notre Mère
l’Église nous propose un merveilleux texte de Saint Bernard. Vous trouverez ci-dessous
un extrait de ce texte.
En lisant ce texte de saint Bernard, on comprend l’importance
du rosaire. Le rosaire est important car il nous fait méditer sur la vie de
Jésus et de Marie. Nous méditons sur les principaux mystères de leur vie. Saint
Bernard nous fait comprendre que si Dieu ne s’était pas incarné, on n’aurait
jamais pu imaginer qui Il est et comment Il est. Nous n’aurions pu faire de
Dieu qu’une idole.
Mais maintenant que Dieu s’est fait homme, il peut
habiter en nous par la foi, il peut habiter notre mémoire, notre pensée et même notre imagination. Comment cela ? En le contemplant couché dans une
mangeoire, prêchant sur les routes de Galilée et de Judée, souffrant sur la
croix, etc. Quelle chance nous avons en pensant à ces mystères, de croire
fermement qu’on pense alors à notre Dieu.
HOMÉLIE DE S. BERNARD « SUR L'AQUEDUC »
C'est pourquoi le projet de paix est descendu dans une œuvre de paix : Le Verbe s'est fait
chair, et il habite dès lors en nous. Il habite à coup sûr dans nos cœurs
par la foi, il habite dans notre mémoire, il habite dans notre pensée, et il
descend jusque dans notre imagination elle-même. Auparavant, en effet, quelle
idée l'homme pouvait-il se faire de Dieu, sinon peut-être celle d'une idole
qu'avait fabriquée son cœur ? C'est que Dieu était incompréhensible et
inaccessible, invisible et parfaitement irreprésentable. Mais maintenant il a
voulu qu'on puisse le comprendre, il a voulu qu'on puisse le voir, il a voulu
qu'on puisse le saisir par la pensée.
De quelle manière ? demandes-tu.
Sans nul doute en étant couché dans une crèche, en reposant sur le sein de la
Vierge, en prêchant sur la montagne, en passant la nuit à prier ; non moins
qu'en étant cloué à la croix, en devenant livide dans la mort, libre parmi les
morts et régnant sur l'enfer ; enfin en ressuscitant le troisième jour, en
montrant aux Apôtres la marque des clous, signes de sa victoire, et pour finir
en regagnant devant eux les secrets du ciel.
De tous ces événements, en est-il
un qui ne susciterait pas en nous une pensée vraie, fervente, sainte ? Que je
pense à l'un d'entre eux, n'importe lequel, c'est à Dieu que je pense, et à
travers tout cela, il est, lui, mon Dieu. Méditer ces événements, c'est la
sagesse même, je l'ai dit, et j'estime que l'intelligence avisée consiste à
faire remonter en soi le souvenir que l'on garde de leur douceur, une douceur
comme celle des amandes que produisit avec abondance le bâton du prêtre Aaron,
la douceur que Marie puisa largement dans les hauteurs, pour la reverser sur
nous.
RÉPONS
R/
Réjouis-toi, Marie,
tu donneras le Sauveur au monde !
tu donneras le Sauveur au monde !
Il
sera grand,
on l'appellera Fils du Très-Haut !
on l'appellera Fils du Très-Haut !
Il
vient chercher
ce qui était perdu.
ce qui était perdu.
Il
rassemblera
les enfants de Dieu dispersés.
les enfants de Dieu dispersés.
ORAISON
Que
ta grâce, Seigneur notre Père, se répande en nos cœurs : par le message de
l’ange, tu nous as fait connaître l’incarnation de ton Fils bien-aimé,
conduis-nous par sa passion et par sa croix, avec le secours de la Vierge
Marie, jusqu’à la gloire de la résurrection.
Dans
cette oraison, nous retrouvons une allusion aux mystères joyeux, aux mystères
douloureux et aux mystères glorieux.
NOTRE-DAME
DU ROSAIRE, PRIEZ POUR NOUS !
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