mercredi 29 mars 2017

Prions pour le Frère Jacques Bélanger, o.f.m. cap.

Prions pour le Frère Jacques Bélanger, o.f.m. cap.
Résultats de recherche d'images pour « Jacques Bélanger capucin » 
Frère Jacques Bélanger

Chers amis lecteurs et lectrices de mon blogue,

Je vous demande une grande faveur. S’il vous plaît, priez pour le retour à la santé de mon confesseur, le Frère Jacques Bélanger, o.f.m. cap.  Ce cher prêtre et ami a été victime d’un sévère ACV dimanche dernier alors qu’il prêchait la retraite annuelle en notre paroisse.

Voici comment j’ai décrit l’événement dans un courriel envoyé hier soir à ma sœur Marie:

« Quant à moi, c'est la tristesse psychologique et spirituelle qui m'a frappée ces jours-ci. Dimanche, deux événements m'ont profondément ébranlé. Nous commencions dimanche soir notre retraite paroissiale annuelle. J'ai invité comme prédicateur pour le premier soir de la retraite, mon confesseur, un cher Frère (nous, on dirait "Père") Capucin, le Frère Jacques Bélanger (voir sa photo dans la "pièce jointe"). Ce cher ami est âgé de 83 ans. Je le trouve extraordinaire. Il me fait tellement de bien quand je vais recevoir par son entremise le sacrement de la réconciliation. 

Le Frère Jacques Bélanger, o.f.m.  cap.  prêchant le début de la retraite, le 26 mars 2017

Récit de l'événement: 

Après 40 minutes de prédication, le Frère Bélanger devient confus, prononce des propos non cohérents et se met à arrêter complètement de parler. La soirée se termine abruptement. Je fais asseoir ce cher ami et nous faisons venir l'ambulance. Résultat: ACV sévère. Hier il était encore à l'hôpital et ne pouvait pas reconnaître le confrère qui va le visiter. Je suis tellement triste de cela. Ce soir-là (dimanche soir dernier), ce cher Père a commencé sa prédication en disant qu'il voulait nous léguer ce qu'il y a de plus important pour lui; ce qu'il a appelé son "cri du coeur ", ce qu'il aimerait laisser comme dernier message. Et il a commenté le fameux épisode de la vie de Saint François, intitulé " le loup de Gubbio " (1). Il m'avait même demandé, quelques semaines auparavant, de trouver trois personnes pour "jouer" cet épisode de la vie de saint François. J'ai choisi comme " acteurs ", trois membres d'une même famille: la famille Deschênes qui habite notre paroisse. Sylvie, l'épouse et la maman, faisait la narratrice, François (eh oui, c'est le nom de son mari) jouait le rôle de saint François d'Assise vêtu de la bure franciscaine, et Olivier, leur grand ado de 15 ans, faisait le loup, habillé d'une peau de fourrure confectionnée le jour même par Sylvie. Cette petite "pièce de théâtre" fut très touchante et la façon dont le Frère Bélanger a commenté cet épisode de la vie de saint François va me rester dans la mémoire toute ma vie. Il a fait comprendre que pour que la paix existe, il faut que les deux parties en cause, fassent un bout de chemin. Le loup de Gubbio était féroce et très méchant pour une raison. La raison: il avait faim. François lui promet, s'il arrête de tuer enfants, adultes et animaux, que les habitants du village le nourriront tous les jours de sa vie. Marché conclus. Les habitants de Gubbio nourrissent le loup; celui-ci devient même leur ami, allant manger chez l'un et l'autre des habitants. Quel beau message de paix. Tous doivent faire un effort pour la paix. »
Représentation du " loup de Gubbio ", retraite paroissiale 2017

Je viens de lire une phrase que le pape François a adressée aux diplomates accrédités auprès du Saint-Siège, le 9 janvier dernier. Cette phrase résume admirablement ce qu’a fait chez nous le Frère Bélanger. Voici les paroles du pape:

« Je voudrais donc consacrer la rencontre d’aujourd’hui au thème de la sécurité et de la paix, puisque dans le climat d’appréhension générale pour le présent et d’incertitude et d’angoisse pour l’avenir, dans lequel nous nous trouvons immergés, je pense important d’adresser une parole d’espérance, qui indique aussi une perspective de chemin. » (2)

Voilà exactement ce qu’a fait le Frère Jacques Bélanger chez nous, dimanche soir dernier. Il a commencé par décrire l’atmosphère de peur et d’angoisse que suscitent en particulier les attentats terroristes. Il a mentionné en tout premier lieu l’attentat qui a eu lieu à Oklahoma City, en 1995, alors qu’une bombe de deux tonnes a fait exploser un immeuble fédéral, causant la mort de 168 personnes dont 19 enfants et blessant plus de 800 autres personnes. Il a bien sûr fait allusion à l’attentat survenu récemment à Québec dans une mosquée. Le Frère Bélanger s’est demandé comment nous pouvions sortir de ce climat de terreur et ouvrir un chemin d’espérance.

Il dit avoir été très touché par les paroles que l’imam Hussein Guillet a prononcées à Québec lors de la cérémonie en mémoire des victimes de l'attentat meurtrier. Alors qu’on répétait à chaque jour que le nombre des victimes de l’attentat était de six, cet imam a osé affirmer que le nombre des victimes était de sept. Car Alexandre Bissonnette, qui a commis l’attentat, est aussi décédé. Je viens d’aller voir les propos de cet imam très clairvoyant et perspicace. Il a dit ceci:    
« Est-ce que la liste des victimes est exhaustive? Non, il y en a une autre, qui s'appelle Alexandre Bissonnette. Avant d'être assassin, il était victime. Avant qu'il ne tire sur nos frères, des mots plus dangereux que des balles ont été plantés en lui. »

Le Frère Bélanger a voulu nous faire comprendre que même les loups les plus violents et meurtriers, agissent pour une raison. Et il nous faut chercher ces raisons, les découvrir et les comprendre, si nous voulons construire un monde de paix.

J’ai beaucoup aimé que ce cher Frère Bélanger cite, à un moment donné, une strophe d’une des hymnes que nous retrouvons dans le bréviaire durant le temps du Carême:

Puisque Dieu nous a choisis
Comme Peuple de sa Paix,
Comment voir un ennemi
Dans quelque homme désormais
Pour lequel Jésus est mort. 
(Hymne intitulé: Puisque Dieu nous aimés)

Un mot à ce cher Frère: 

Cher Frère Jacques Bélanger, le dimanche 26 mars 2017, vous nous avez livré de façon anticipée votre "testament spirituel ". Vous nous avez montré le véritable chemin qui conduit à la paix. Quand je suis allé vous chercher chez vous, à 18h30, en vous voyant dans votre habit de Capucin, je vous ai dit que je vous trouvais beau dans cet habit. Vous m'avez répondu" Tel que promis " (vous m'aviez en effet annoncé quelques jours plus tôt, que vous porteriez votre habit de Capucin pour venir prêcher chez nous). 

Nous étions alors au terme du dimanche appelé "LAETARE " ("RÉJOUISSEZ-VOUS"), le dimanche de la mi-Carême, dédié à la JOIE. J'ai dit à ce cher ami, alors que nous étions sur le point de partir en auto pour la retraite, que j'étais très joyeux à ce moment précis. Et lui de répondre: "J'y vais dans la JOIE". Quel digne disciple et enfant de saint François !!!

Quant à l’autre événement qui m’a grandement affecté, je préfère ne pas en parler sur le web.  

Post scriptum: Je vous écris en ce dernier jour du mois de mars (le 31 mars 2017). J'ai appris que mon bon ami, le Frère Jacques Bélanger, a quitté l'hôpital hier soir pour aller "finir ses jours" chez lui, dans sa communauté. Il fait une hémorragie cérébrale et la famille a jugé bon de ne pas avoir recours à l'acharnement thérapeutique; sage décision, selon moi. Ce cher Frère aurait pu être opéré au cerveau, mais avec le risque d'être paralysé jusqu'à la fin de ses jours. Il a donc été décidé de laisser la nature suivre son cours. J'avoue avoir pleuré en apprenant cette nouvelle. Savoir que mon bon ami n'avait plus que quelques jours ou quelques heures à vivre en ce monde, m'a beaucoup chagriné. Cela voulait aussi dire que je ne pourrais plus aller me faire remonter le moral auprès de ce ministre du Seigneur et que je devrai trouver un autre moyen pour nourrir et expérimenter l'espérance chrétienne. Mais tout cela est pur égoïsme de ma part. Je devrais me réjouir de savoir mon ami tout près de reposer dans les bras Miséricordieux de notre Père céleste. L'amour ne consiste-t-il pas à vouloir le bien de l'autre?

Je vous invite à continuer de faire monter des prières vers Dieu pour ce cher ami. 

(1) Le loup | Fioretti - Saint Francois d'Assise et sainte Claire
saintfrancoisdassise.com/fioretti/le-loup
Au temps où saint François demeurait dans la ville de Gubbio, apparut dans la campagne 
environnante, un très grand loup, terrible et féroce, qui dévorait non ...



L'apostolat du sourire

L’apostolat du sourire
Résultats de recherche d'images pour « pape françois »
Le pape François

« L’une des premières choses qui arrivent aux personnes qui se détachent de Dieu est que ce sont des personnes sans sourire. Peut-être sont-elles capables d’éclats de rire, elles en font l’un après l’autre, une blague, un éclat de rire... Mais il manque le sourire! Seule l’espérance donne le sourire: c’est le sourire de l’espérance de trouver Dieu. » (Pape François, audience générale du 7 décembre 2016)


Prémices: Tout comme il existe un « apostolat de la prière », il existe aussi un « apostolat du sourire ». 

Nous sommes tous appelés à imiter Jésus; non seulement à l’imiter, mais à être Jésus. Saint Paul est parvenu, semble-il à ce but ultime de la vie du chrétien, puisqu’il a dit un jour: « Ce n’est plus moi qui vis, mais le Christ qui vit en moi » (Galates 2, 20).

Comment imiter au mieux Jésus? D’abord par notre amour; ensuite par notre joie. Saint Paul, lorsqu’il mentionne les fruits de l’Esprit Saint, nous dit: « Les fruits de l’Esprit sont: amour, joie, … » (Galates 5, 22).

On dit que saint François d’Assise a été le saint qui a le mieux reproduit Jésus en lui. Cela fait un peu étrange de dire cela, mais c’est ce que la tradition semble dire. Or saint François est le saint de la joie par excellence.

Mère Teresa de Calcutta a souvent parlé de la joie comme étant une caractéristique essentielle du chrétien et de la chrétienne. Voici quelques unes de ses citations :

« La joie est le filet de l’amour par lequel nous pouvons attraper des âmes. »

« La personne qui est remplie de joie, prêche sans prêcher. »

« Ne laissez jamais quelque chose vous remplir à ce point de peine, que cela vous ferait oublier la joie du Christ Ressuscité. »

En avril 1978, j’ai eu le privilège d’être à deux pas de Mère Teresa, comme le montre la photo ci-dessous. Eh oui, c’est bien moi le jeune homme maigre debout derrière la sainte, et portant un gilet couleur verte ou turquoise. Ce jour-là, j’ai entendu de mes propres oreilles, Mère Teresa dire ceci: « Si une jeune fille n’a pas le sourire, qu’elle ne pense même pas à entrer dans notre Congrégation religieuse des Sœurs Missionnaires de la Charité. » Maintenant que nous connaissons le calvaire qu’a vécu Mère Teresa durant cinquante ans, on ne peut que s’émerveiller de la façon dont cette sainte a vécu la terrible nuit de la foi qui a inondé son âme durant toutes ces années. Comme il a dû en coûter à celle qui se qualifie elle-même de « sainte des ténèbres » (allusion on ne peut plus claire aux ténèbres intérieures qui ont envahi son âme durant la plus grande partie de sa vie), de sourire à chaque jour à tous et chacun. On pense parfois que la joie, cela ne se commande pas; qu’on ne peut pas se forcer à être joyeux. La vie d’une des plus grandes saintes des temps modernes nous prouve le contraire. Seul le plus grand amour, l’amour qui vient directement de Jésus, peut faire en sorte qu’une personne ressentant les ténèbres dans son cœur, ait la force et le courage de sourire quand même à la Vie et aux autres.
Guy Simard, derrière Mère Teresa en 1978

Voici le témoignage de l’abbé Guy Gilbert, prêtre français qui aide depuis longtemps des loubards à se réinsérer dans la société:

« Quelle bombe, lorsque les carnets secrets de mère Teresa ont été dévoilés à la presse! Elle y disait que pendant cinquante ans, elle avait perdu la foi (ici l’abbé Gilbert a manqué un peu de précision. Il aurait mieux valu écrire que Mère Teresa a eu pendant 50 ans l’impression d’avoir perdu « l’usage de la foi »). Elle avait douté comme une agnostique.

Il y a une vingtaine d’années, j’avais été invité à Calcutta avec des équipes de rue d’Asie. Je devais rencontrer mère Teresa. Hélas, je dus rentrer en catastrophe car un de mes jeunes était accusé de meurtre. Je n’ai donc pu voir le sourire de mère Teresa, ce lumineux sourire à propos duquel elle répétait: « Mon sourire est un masque ».

Elle avait bien demandé, et Jean-Paul II l’avait suivie, que l’on brûle ses lettres et ses carnets. Alors pourquoi les a-t-on finalement dévoilés? Parce que ces papiers affermissent notre foi. Voilà pourquoi l’Église a passé outre.  …

En 1957, elle écrivait: « Il y a tant de contradictions dans mon âme, un tel désir de Dieu et une continuelle souffrance; je n’ai pas de foi, pas d’amour, pas de zèle… Le paradis ne signifie rien pour moi : il est un lieu vide. » Elle se languissait de Dieu, et elle ajoutait: « Je suis parfaitement heureuse de n’être personne, même pour Dieu. »

Cinquante ans dans l’amour du Christ.  …

Le père Brian Kolodiejchuk, un proche d’elle, confiait: « Je n’ai jamais lu la vie d’un saint où le saint vivait dans une obscurité spirituelle si intense et si longue. Personne ne savait qu’elle était autant tourmentée. »   …

Elle communiait à l’angoisse du Christ dans sa Passion. Elle disait: « Si un jour, je deviens une sainte, je serai sûrement celle des « ténèbres ». Je serai continuellement  absente du paradis pour éclairer la lampe de ceux qui sont dans l’obscurité sur la Terre. »

Mère Teresa sera la sainte des athées et des agnostiques. Paradoxalement, elle est encore plus grande, plus convaincante qu’avant.

 Guy Gilbert  (1)

Tout comme l’abbé Guy Gilbert, je suis convaincu que Dieu a permis que Mère Teresa vive une nuit de la foi extrêmement longue, en raison du fait qu’à nul autre moment depuis le début du christianisme, il ne s’est trouvé autant de personnes qui se proclament athées, sur notre merveilleuse planète. Notre époque est vraiment marquée et minée par l'athéisme, l'agnosticisme et l'indifférence religieuse. 

Si un jour le sourire, notre sourire, devient un « masque », il ne sera que plus méritoire.

L’Esprit Saint, en ce début du troisième millénaire, nous a donné un pape qui est tout sourire et « sourire constant ». Mon confrère Gérald Lajeunesse, qui habite avec moi, a participé il y a un peu plus de deux ans, à une audience que le pape François a accordé aux membres du dernier chapitre général de notre Congrégation religieuse des Oblats de la Vierge Marie. L’audience a duré un peu plus d’une heure; et Gérald a témoigné du fait que durant tout ce temps, le pape a souri. Quel exemple pour nous qui désirons évangéliser notre monde! Voilà sûrement ce que nous pouvons appeler un « signe des temps ».

Je termine ce blogue par une petite histoire qu’a racontée dernièrement le recteur du Sanctuaire du Sacré-Cœur (ou « Chapelle de la Réparation »), ici, tout près de chez nous. Cette petite histoire nous montre que Dieu veut vraiment se révéler par le sourire de ses enfants:

« Il y avait une fois un petit garçon qui voulait rencontrer le bon Dieu. Il savait que le voyage serait long. Il remplit sa valise de petits gâteaux, de six bouteilles de limonade et partit.
                    
Trois coins de rue plus loin, il vit une vieille dame qui, assise dans le parc, regardait les pigeons. Il s'assit près d'elle, ouvrit sa valise pour prendre une limonade et, remarquant l'air affamé de la vieille dame, il lui offrit un petit gâteau qu'elle accepta avec reconnaissance en lui souriant. Son sourire était si joli que le garçon voulut le voir encore. Il lui offrit donc une limonade. Elle lui sourit de nouveau. Il était ravi. Ils restèrent ainsi tout l'après-midi à manger et à sourire, sans dire un mot.

À la tombée du jour, le petit garçon, fatigué, se leva pour partir. Après quelques pas à peine, il se retourna, courut vers la vieille dame et la serra dans ses bras. Elle lui fit alors son plus beau sourire. Lorsqu'il rentra à la maison, sa mère, étonnée de son regard joyeux, lui demanda: « Qu'as-tu fait aujourd'hui qui te rende si heureux? » Il répondit: « J'ai mangé avec le bon Dieu. Tu sais, elle a le plus merveilleux des sourires ». La vieille dame, rayonnante de joie, retourna aussi chez elle. Son fils, frappé par l'expression paisible de son visage, lui demanda: « Maman, qu'as-tu fait aujourd'hui qui te rende si heureuse? » Elle répondit: « Je suis allée au parc, et j'ai mangé des gâteaux avec le bon Dieu. Tu sais, il est beaucoup plus jeune que je le croyais ».

Durant ce Carême où nous nous entraînons à reconnaître la présence du Ressuscité. La Transfiguration de Jésus nous invite à redécouvrir la beauté et la bonté de la Création et des personnes qui nous entourent… à contempler les trésors d'humanité cachés sous la surface des apparences. Vous avez sans doute rencontré des visages tendus, inquiets, sombres, qui ont été transfigurés, qui sont devenus lumineux, resplendissants, grâce à une parole de réconfort ou un geste de compassion… comme si une Lumière intérieure les éclairait. Ils révèlent ainsi la vérité profonde de l'être humain.

Nous vivons dans un monde défiguré par la violence, la cupidité, le désir de domination et l'hypocrisie. Pour aider ses disciples à surmonter l'épreuve, Jésus a dévoilé son vrai visage. Pour aider notre monde, dévoilons notre vrai visage; vivons en transfigurés, c'est-à-dire en enfants de lumière, en frères et sœurs de celui qui est la Lumière du monde.          

Frère Germain Gilbert, capucin  (2)

Questions: Ai-je déjà rencontré une chrétienne ou un chrétien qui sourit souvent. Si oui, quel effet m’a fait cette personne. Suis-je prêt cette semaine, à faire un effort pour sourire à la Vie et aux gens qui m'entourent?

(1) Mére Teresa, la sainte des ténèbres - Univers Spirale

www.univers-spirale.org/chroniques/chronique_13.html

(2) La Transfiguration, un moment fort d'Espérance. - Le Sanctuaire du ...

sscpp.blogspot.com/2017/03/la-transfiguration-un-moment-fort.html

Pour poursuivre la réflexion: 


Dieu ma joie: La joie chrétienne


dieumajoie.blogspot.com/2011/09/la-joie-chretienne.html




Dieu ma joie: Jésus était joyeux - blogger

dieumajoie.blogspot.com/2014/02/jesus-etait-joyeux.html


2. La joie chrétienne : celle qui n'a pas besoin de passer ... - YouTube

https://www.youtube.com/watch?v=4MPriDpPMgo

8 avr. 2015 - Ajouté par Guy Simard, omv
Le pape Paul VI qui invita à implorer de Dieu le don de la joie / La joie est un ... celle qui n'a pas besoin de ...




mardi 28 mars 2017

Pénitents et confesseurs (Raniero Cantalamessa)

Pénitents et confesseurs (Raniero Cantalamessa)
 Résultats de recherche d'images pour « Arcabas Le Père Miséricordieux »
" Le fils prodigue ", peinture d'Arcabas (Chapelle de la Réconciliation, Bergame)

Nous vivons en ce moment dans notre paroisse, ce que nous appelons « la retraite annuelle ». Depuis que je suis curé ici, je tiens à offrir un temps de ressourcement à nos paroissiens au moins une fois par année.

Ce soir, soir de clôture de la retraite, les participants seront invités à vivre le sacrement de la réconciliation. La réception de ce sacrement est vraiment le point culminant de la retraite. C’est d’ailleurs le seul sacrement que nous célébrons durant les trois jours que dure le ressourcement. Hier, sans que je m’y attende, les témoignages donnés par trois jeunes aux retraitants, a préparé au mieux les cœurs à vivre notre dernier soir de retraite.

J’avais invité hier, pour animer le deuxième soir de la retraite, l’abbé Alain Mongeau, curé de la paroisse Saint-Jean-Baptiste à Montréal et quelques jeunes de la « Bande FM » fondée par Alain et quelques jeunes il y a de cela quinze ans (1). La première fois que j’ai entendu parler de la Bande FM, je croyais qu’il s’agissait d’une radio fondée par Alain et des jeunes. Mais non. Les mots « Bande FM », signifient « Bande Foi et Mission ». Je comprends maintenant que ces mots représentent une « bande d’amis et amies qui sont réunis pendant un an, deux ans ou plus, pour développer une amitié chrétienne basée sur la foi et la mission ». C’est la deuxième fois que j’invite Alain et la Bande FM à venir animer notre retraite paroissiale. Ils sont venus la première fois il y a de cela quatre ou cinq ans.

J’ai dit, dans le deuxième paragraphe du présent blogue, que, sans que je m’y attende, les jeunes de la Bande FM qui sont venus chez nous hier, ont très bien préparé les cœurs de nos paroissiens à vivre le sacrement de la réconciliation ce soir. En effet, trois des quatre jeunes qui ont témoigné hier de la façon dont Dieu les a attirés à Lui, ont mentionné le fait qu’un point déterminant de leur cheminement de foi, a été le jour où ils ont vécu le sacrement de la réconciliation. Les trois jeunes (tous dans la vingtaine) ont dit que ce jour-là ils ont déposé un lourd fardeau dans le Cœur de Dieu et qu’ils ont ressenti une PAIX qui n’est pas de ce monde, une INCROYABLE PAIX.

Merci chers jeunes, pour ce témoignage. Ce matin, en déjeunant, j’ai continué ma lecture du livre du Père Raniero Cantalamessa, intitulé: Le regard de la Miséricorde. J’aime beaucoup lire en déjeunant. Je suis rendu à la page 142. Comme par hasard, voici quelques extraits des pages que j’ai lues ce matin:

« Les grands retours à Dieu, au moins dans l’Église catholique, se sont toujours achevés par une confession, de laquelle les personnes se sont relevées avec la sensation d’être littéralement re-nées. Un bel exemple en est le poète des Fleurs du mal, Charles Baudelaire, qui au cours de sa vie fut considéré – et se considérait lui-même – comme un cas typique de « fils prodigue ». Celui qui, envers lui, fit fonction de père accueillant et aimant, fut… sa mère. Ce fut chez elle qu’il rentra malade, le corps réduit par ses excès à « un lieu saccagé ». C’est auprès d’elle, qui le soigna avec un dévouement infini, qu’il mourut le 31 août 1867, après s’être confessé, et avoir demandé et reçu « en pleine lucidité » les derniers sacrements.    

Pénitents et confesseurs

Il est important que les prêtres soient de vrais dispensateurs de la miséricorde du Christ dans ce sacrement. L’Église latine a cherché à expliquer la confession avec l’idée juridique d’un processus dont on ressort absout ou non absout. Dans ce processus, le ministre revêt la fonction de juge. Cette fonction, si elle est accentuée unilatéralement, peut avoir des conséquences négatives. Il devient difficile de reconnaître dans le confesseur l’action de Jésus. Dans la parabole du fils prodigue, le père ne se pose pas en juge, mais justement en père; avant même que son fils ait achevé sa confession, il l’embrasse et ordonne qu’on fasse la fête. L’Évangile est l’authentique « manuel pour confesseurs », le Droit canon est là à son service, et non pour s’y substituer.

Jésus ne commence pas en demandant d’un ton péremptoire à la femme adultère, à Zachée et à tous les pécheurs qu’il rencontre « le nombre et le type » de péchés qu’ils ont commis: « Combien de fois? Avec qui? Où? ». Il a avant tout le souci que chacun puisse faire l’expérience de la miséricorde, de la tendresse et enfin de la joie de Dieu dans l’accueil du pécheur. Il sait qu’après cette expérience, le pécheur devra lui-même ressentir le besoin d’une confession toujours plus complète de ses fautes. Dans toute la Bible, nous voyons la pédagogie de Dieu en actes, qui ne demande pas à l’homme tout et tout de suite, en termes de morale, mais seulement ce que, sur l’instant, il est en mesure de comprendre. Paul parle de la « divine patience » (Rm 3, 26) à ce sujet. L’essentiel est qu’il y ait un début de vraie repentance et la volonté de changer et de réparer le mal commis. » (2)


(1) Le curé iconoclaste - La Presse+

plus.lapresse.ca/screens/a655c978-ad4f-4cd1-ac69-ddba9faf8936%7C_0.html




27 mars 2016 - Dimanche après dimanche, Alain Mongeau attire les foules. ... la Bande FM, qui a débouché sur des projets de vie communautaire logeant ...

(2) Raniero Cantalamessa, Le regard de la Miséricorde, Éditions des Béatitudes, pp. 140-143. 




samedi 25 mars 2017

Seul avec Jésus

Seul avec Jésus
 Résultats de recherche d'images pour « Jésus guérit un aveugle »
Qu’est-ce qui caractérise la religion chrétienne? À cette question, je dirais que ce qui caractérise la religion chrétienne, c’est la rencontre avec Jésus, la rencontre avec Dieu en Jésus Christ. Car Jésus le Christ est Dieu. Jésus est la deuxième Personne de la Sainte Trinité qui s’est faite chair, qui s’est faite homme pour nous sauver.

Aujourd’hui, 25 mars 2017, nous fêtons précisément la Solennité de l’Annonciation du Seigneur, qui nous rappelle le moment où la deuxième Personne de la Trinité s’est incarnée dans le sein de la Vierge Marie. Cette personne portera désormais le nom de Jésus (qui signifie « Dieu sauve »), nom que l’ange Gabriel lui donna le jour de l’Annonciation à Marie.

Le religion chrétienne ou la vie chrétienne est une vie de relation amoureuse avec Dieu en Jésus Christ. Une fois que nous connaissons qui est Jésus Christ, que nous savons ce qu’Il a fait pour nous et que nous croyons en Lui, nous ne pouvons selon moi que l’aimer, et l’aimer de plus en plus. Ensuite nous voudrons le faire connaître de plus en plus aux autres. L’évangéliste saint Marc nous dit que lorsque Jésus a choisi ses apôtres, il avait deux motifs en vue: Il les a choisis premièrement pour qu’ils soient avec Lui et ensuite pour les envoyer en mission, annoncer la bonne nouvelle de l’amour de Dieu manifesté en Jésus :

« Puis, il gravit la montagne, et il appela ceux qu’il voulait. Ils vinrent auprès de lui, et il en institua douze pour qu’ils soient avec lui et pour les envoyer proclamer la Bonne Nouvelle avec le pouvoir d’expulser les démons. » (Mc 3, 13-15)

Mais que veut dire saint Marc quand il dit que Jésus a choisi ses apôtres d’abord pour qu’ils soient avec Lui? Cela ne veut pas dire être seulement avec Lui sur la route, dans ses déplacements, etc. Cette parole de l’évangile de saint Marc, ne voulait pas s’appliquer seulement aux douze apôtres, mais aux apôtres (le mot apôtre veut dire « envoyé ») de tous les temps, jusqu’à la fin du monde. L’apôtre que tout baptisé doit être par son baptême, doit « être avec Jésus ». Avant de faire des choses avec Jésus ou pour Jésus, il faut « ÊTRE AVEC JÉSUS »; passer du temps avec Lui, le côtoyer grâce à la prière; se nourrir de sa vie grâce à l’Eucharistie. Jésus a dit que celui qui « demeure en Lui », celui-là porte beaucoup de fruits (Jn 15, 5).

Je serai véritablement un chrétien ou une chrétienne, le jour où je désirerai passer du temps un à un (ou une à une) avec Jésus; le jour où je développerai une relation intime et amoureuse avec Jésus. Car Dieu est Amour et l’Amour est Dieu.

Qui n’a pas déjà envié la personne que Jésus prend avec lui et amène à l’écart, seul avec Lui? Par exemple, cet homme:

« Jésus et ses disciples arrivent à Bethsaïde. Des gens lui amènent un aveugle et le supplient de le toucher. Jésus prit l’aveugle par la main et le conduisit hors du village. Il lui mit de la salive sur les yeux et lui imposa les mains. Il lui demandait: « Aperçois-tu quelque chose? » Levant les yeux, l’homme disait: « J’aperçois les gens: ils ressemblent à des arbres que je vois marcher. » Puis Jésus, de nouveau, imposa les mains sur les yeux de l’homme; celui-ci se mit à voir normalement, il se trouva guéri, et il distinguait tout avec netteté. Jésus le renvoya dans sa maison en disant: « Ne rentre même pas dans le village. » (Mc 8, 22-26)

Si la religion chrétienne est une religion d’Amour, et elle l’est, c’est donc une question d’intimité. Pas de vie chrétienne sans intimité avec Jésus; pas de vie apostolique fructueuse sans intimité avec Jésus. Une vie intime avec Jésus est la condition « normale » du disciple.

Beaucoup de personnes, dont moi, aiment être seules avec Jésus par exemple, durant l’adoration eucharistique. Je suis heureux pour Jésus quand d’autres personnes se joignent à moi pour adorer Jésus dans le sacrement de son Amour. Mais je suis heureux pour moi quand j’ai la chance d’être seul avec Jésus durant l’adoration. Ce n’est pas ici une question d’égoïsme ou d’égocentrisme. C’est une question d’amour, de relation amoureuse. Toute relation amoureuse digne de ce nom, exige l’intimité.

Quand je vais au cinéma, il m’arrive d’être la seule personne dans la salle, car j’y vais souvent en après-midi sur semaine. J’aime quand cela se produit. J’ai l’impression d’être privilégié; d’avoir un cinéma pour moi tout seul.

Savez-vous pourquoi j’écris ce blogue en ce moment même? Je l’écris en raison d’un petit paragraphe que j’ai lu aujourd’hui en déjeunant. J’aime beaucoup lire en déjeunant le matin. Je me suis fabriqué un « appui livre » que je place devant moi et ainsi je puis lire à mon aise en mangeant à deux mains (voir la photo mise au bas du blogue).

Je lis ces jours-ci le livre du Père Raniero Cantalamessa intitulé « Le regard de la Miséricorde ». Je suis arrivé au chapitre 13 qui traite du sacrement de la Miséricorde : le sacrement de la réconciliation (qu’on appelait autrefois le « sacrement de la confession »). Voici le paragraphe qui m’a touché ce matin, dans notre cuisine, au déjeuner: 

« La confession est le moment au cours duquel la dignité du croyant est la plus clairement affirmée. Dans tous les autres moments de la vie de l’Église, le croyant est un parmi tous les autres: un de ceux qui écoutent la Parole, un de ceux qui reçoivent l’Eucharistie. Il est ici unique et seul; l’Église existe à ce moment-là pour lui ou elle seul(e). » (1)  


(1) Raniero Cantalamessa, Le regard de la Miséricorde, Éditions des Béatudes, Paris, 2016, p. 139

Post scriptum: Une amie, après avoir lu le présent blogue, m’a écrit un courriel qu’elle a terminé par ces mots:

Merci pour ce blogue qui me prouve, une fois de plus, que vous êtes un homme de prière.

Merci de nous inviter à développer une plus grande intimité avec Jésus! Merci surtout de nous donner l'exemple!

Bonne nuit!

Voici ce que je lui ai répondu:


Toutefois vous m'avez fait sourire en disant que je suis un homme de prière et que je donne l'exemple sur ce point. Je suis un homme de prière car j'aime toujours prier. Le bréviaire cinq fois pas jour n'est pas du tout une croix pour moi, mais une joie. Mais je ne parviens pas, jusqu'à maintenant, à donner du temps au Seigneur en Le contemplant et en L'aimant dans la Sainte Eucharistie. Et pourtant c'est là que tout se passe. Je le sais; mais je ne le fais pas. Je demande à Edith Stein, devenue sainte Thérèse Bénie par la Croix, de m'attirer à Jésus Eucharistie. Dans le livre de Joachim Bouflet, intitulé Edith Stein, philosophe crucifiée, c'est ce qui m'a le plus frappé et impressionné concernant cette sainte. Avant même d'entrer au Carmel, elle était attirée par Jésus Eucharistie et dès qu'elle avait du temps libre, elle aimait aller le passer au pied du Saint Sacrement. Une telle attitude est un très grand cadeau du ciel, un des plus beaux cadeaux que Dieu puisse faire à une personne humaine sur cette terre. Le feu qui habitait Edith Stein, ne peut s'expliquer, selon moi, que par sa dévotion eucharistique. Vous avez ce livre en ce moment en votre possession. Profitez-en pour demander à Thérèse Bénie par la Croix de vous obtenir le don de l'adoration eucharistique. Et profitez-en pour lui demander de m'obtenir aussi ce don insigne et merveilleux. 

Il me semble entendre la douce voix de mon Seigneur qui me répète à moi aussi ce conseil évangélique: « Va et toi aussi fais de même » (Lc 10, 37)

Déjeuner en ma demeure





mercredi 22 mars 2017

Le " DOIGT " de Dieu sauve Richard

Le « DOIGT » de Dieu sauve Richard Résultats de recherche d'images pour « Adam's creation Michel Ange »
La création d'Adam par Michel-Ange

Chers amis, je vous ai raconté le 14 mars dernier, la terrible épreuve que vit l’auteur-compositeur-interprète Richard Vidal. Richard a failli perdre sa main gauche en se servant d’une scie ronde pour construire une boîte à jouets à sa petite fille Sarah (1). Quatre des doigts de la main gauche de Richard, ont été abîmés. À la troisième opération pour sauver son index, on a dû le lui amputer.

Voici les derniers développements concernant les suites de cette épreuve, tels que décrits pas Donna, l'épouse de Richard: 

De : Donna Vidal 
Date : 21 mars 2017 à 21:26
Objet : Richard: le 21 mars

  

Bonjour,

Aujourd’jui, Richard a eu son coronographie. Il n’avait pas un bloquage, pas deux blocages mais plutot huit. Il a passé trois heures sur la table d’opération pour les débloquer. Après la procédure, il était épuisé (son médecin aussi). Mais il semble mieux comprendre ce qui lui arrive. Ça fait longtemps qu’il prend des médicaments qui lui sont prescrits. Il fait des tapis roulants à chaque année. Mais ses bloquages n’ont jamais été détectés. Il fallait perdre un doigt pour se rendre compte du sérieux de sa situation cardiaque. Il se dit qu’il vaut mieux avoir un doigt coupé et vivre que d’avoir ses artères bouchées à huit endroits et risquer une crise cardiaque massive.
 
Demain au début de l’après-midi, il va subir une échographie par l’oesophage pout assurer que le flotteur n’a pas créé un caillot de sang. Une fois le flotteur parti, on ne veut pas diffuser un caillot à travers son corps.

Il  restera à procéder à l’ablation du flotteur d’ici la fin de semaine (dans le meilleur des mondes, bien sûr).

Amicalement,

Donna


Une amie à qui j’ai partagé hier soir le message ci-dessous, m’a écrit ces mots:

Merci pour les nouvelles!

Je n'en reviens pas de voir LE DOIGT de la Providence dans tout ce qui arrive à Richard.

Merci Seigneur de nous avoir montré, une fois de plus, ta délicatesse et ta tendresse!

Tu sais comment nous précéder...On ne comprend pas toujours, mais avec ce qui arrrive à Richard, ton message est clair...TU ES LÀ!


Ce petit mot écrit par mon amie, m’a rappelé une conversation que j’ai eue avec Richard mercredi dernier, quand je lui ai rendu visite à l’hôpital Notre-Dame de Montréal. Richard m’a alors partagé qu’une image lui revenait à l’esprit depuis quelques heures: il s’agissait de la « création d’Adam » telle que représentée et peinte par Michel-Ange sur les murs de la Chapelle Sixtine, où l’on voit Dieu le Père essayant de toucher Adam de son index.

Mystérieuses coïncidences, n’est-ce pas?

Nous savons depuis que Jésus est venu nous révéler le mystère du vrai Dieu, que le DOIGT de Dieu, c’est l’Esprit Saint Consolateur, Défenseur et Guérisseur.

Merci ESPRIT SAINT pour toutes tes bontés et pour nous montrer qu’au milieu de toutes nos épreuves et de toutes nous souffrances, « Tu es là dans nos vies ».


Post Scriptum:  Une amie religieuse à qui j’ai envoyé ce blogue, m’a répondu ceci, que je trouve tellement beau que je vous le partage: 

De : Isabelle  
Envoyé : 22 mars 2017 09:26
À : Guy Simard
Objet : RE: Dernières nouvelles

Merci pour cela.  En lisant votre blogue, Dieu me disait que Richard Vidal n'écrit pas de la musique avec ses mains mais avec son coeur.
C'est pourquoi je prie afin que son coeur soit au meilleur, son coeur physique bien sûr, parce que je vois que son coeur plein de tendresse et de bonté demeurera toujours là.
Nous continuons de prier pour lui et sa famille.  Peut-être que nos prières et celles de bien du monde ont fait en sorte que le médecin ait pu trouver tous ces blocages d'artères. 
Le meilleur est à venir, j'en suis certaine.

Bon printemps, s'il peut venir.

Isabelle, cnd 

P.S. Je viens de travailler avec une compagne qui est un peu responsable de la liturgie de la Veillée pascale.  Elle a choisi la « Messe du Jour Nouveau » de Richard Vidal.  Nous chanterons pour lui.


(1) Dieu ma joie: Prières demandées pour M. Richard Vidal

      dieumajoie.blogspot.com/2017/03/prieres-demandees-pour-m.html