Je veux être marraine
Je veux être marraine
Comme vous le savez, je suis curé de paroisse
à Montréal, au Canada. Montréal est la plus grande ville de la province de
Québec au Canada. La province de Québec était, dans les années cinquante
(1950) un des lieux où la catholicité était la plus présente sur la planète
terre. En 2012, Montréal est une des villes du monde où la catholicité est la
moins présente. Les sociologues se plaisent à dire que la province de Québec
est dans le monde l’endroit où on est passé le plus drastiquement et le plus
rapidement d’une catholicité à l’extrême à un déclin extrême de la catholicité.
Vous comprendrez comme moi qu’être prêtre catholique dans un tel contexte pose
certains problèmes.
Voici un de ces problèmes : plusieurs
jeunes personnes dans la vingtaine viennent nous voir pour nous dire qu’elles
veulent être marraines ou parrains. J’ai choisi comme titre le fait d’être
marraine car je me rends compte que le désir d’avoir un filleul ou une filleule
est beaucoup plus grand chez les femmes que chez les hommes.
Un jeune (ou une jeune) dans la
vingtaine au Québec, n’a pratiquement pas reçu d’éducation religieuse
catholique. Il ne connaît pratiquement rien de Jésus Christ sauf, peut-être,
que Jésus nous demande de nous aimer les uns les autres. Il sait encore moins
ce qu’est l’Église. Et pourtant il vient demander d’être parrain ou marraine.
Qu’est-ce que ce jeune ou cette jeune désire dans le fond? Il ou elle ne peut
absolument pas désirer être parrain ou marraine catholique dans le sens réel du
terme car les jeunes de cet âge au Québec n’ont aucune idée de ce que c’est
qu’être catholique et ils en ont encore moins l’expérience. Alors que
demandent-ils quand ils veulent être parrains ou marraines? Ils demandent un
statut social; ils demandent une situation très privilégiée face à un enfant.
C’est cela qu’ils demandent au fond. Il faut au moins avoir l’honnêteté de se
le dire.
Que doit faire un pasteur au Québec dans un
tel cas? Pour un jeune qui a quand même reçu les sacrements de l’initiation
chrétienne, à savoir le baptême, l’eucharistie et la confirmation, ils ont
droit, selon moi à un accueil minimal. Qu’est ce que je veux dire par là? Nous
les accueillons facilement comme parrains ou marraines car même si leur
formation chrétienne et catholique a été très minimaliste et même si on ne les
voit jamais à l’Église, on les accepte quand même comme parrains ou marraines.
Je ne dis pas que c’est très sage d’agir ainsi; je dis que c’est ce qui se fait
ici pastoralement, de façon générale.
Mais une difficulté surgit quand le jeune ou
la jeune demande à être parrain ou marraine sans avoir été, par exemple,
confirmé(e). Là, selon moi, la demande doit être prise plus au sérieux. C’est
une occasion, selon moi, de faire un cheminement chrétien avec ces jeunes
adultes, en vue de la confirmation. Ce que je fais personnellement, c’est que
j’intègre ces jeunes dans une formation qui dure du mois d’octobre au mois de
mai ou juin, à raison d’une rencontre aux quinze jours. Ce n’est pas énorme,
mais pour moi, c’est le minimum que l’on puisse faire. Si une jeune personne de
vingt ans me demande d’être parrain ou marraine catholique, sans avoir été
confirmée, j’ai un devoir, selon moi, de l’instruire sur ce qu’est vraiment un
parrain ou une marraine au sens où l’entend l’Église catholique. Vous devinez
probablement le problème qui se pose parfois. Les jeunes ne sont pas tous et
toutes disposés à vivre cela. Ils perçoivent parfois cette démarche comme étant
trop exigeante. Et certains viennent parce qu’ils sont forcés de faire cela
pour atteindre leur but, leur but purement humain de devenir « parrains
ou marraines ». Quand je vois que la présence d’un jeune ou d’une
jeune est purement formelle et qu’il n’y a aucun engagement minimal dans la
démarche, je mets fin à la formation. Alors je suis perçu comme le « grand
méchant loup » et j’ai droit à des remarques telles que
celles-ci : « c’est
cela qu’on dit partout dans les médias : vous voulez que les gens
pratiquent leur religion et les personnes qui viennent à vous, vous les
refusez; vous dites que vous nous aimez et vous nous mettez dehors. Je vais
aller voir ailleurs. » Et
le prêtre est à nouveau le grand méchant dans tout cela.
Cela me fait penser à un journaliste très
connu ici au Québec, qui a vilipendé (engueulé) notre archevêque à la
télévision d’état parce qu’on lui avait refusé le « droit » de
se marier dans l’Église catholique en raison du fait que lui ou sa conjointe
avait déjà été marié à l’Église catholique. Ce journaliste a dit qu’il est allé
voir ailleurs et qu’il a trouvé une Église chrétienne qui les a mariés.
Encore là, c’était le même reproche qui était fait à l’Église : « Vous
voulez des gens dans votre Église et vous refusez le monde ».
Or il y a ici une vision fausse de l’Église
catholique d’aujourd’hui. Il fut un temps où l’Église pratiquait ce qu’on
appelle le « prosélytisme »; les gens d’Église faisaient tout
pour que les gens adhèrent à la foi et à la pratique de la religion catholique.
Mais dans l’Église catholique du XXIème siècle, on n’agit plus ainsi. Mon but
comme prêtre, n’est pas de remplir mon église. Mon but est de proposer Jésus
Christ à la liberté des gens. Et Jésus est beaucoup plus exigeant qu’on ne le
croie. Jésus a aussi ses exigences; et quelles exigences !!! Voici ce qu’il dit
à ceux et celles qui veulent Le suivre :
« Des foules nombreuses faisaient route
avec lui, et se retournant il leur dit : « Si quelqu'un vient à moi sans
me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs,
et jusqu'à sa propre vie, il ne peut être mon disciple. Quiconque ne porte pas sa croix et ne vient
pas derrière moi ne peut être mon disciple ». (Lc 14, 25-27)
Et si quelqu’un veut savoir encore mieux à
quel point Jésus est exigeant, à quel point son évangile est du sel et non pas
du sucre (comme le disait si bien Paul Claudel), qu’il lise le sermon
sur la montagne en saint Matthieu, chapitres 5 à 7.
Mon but comme prêtre, est de présenter Jésus
aux gens de mon époque; de leur présenter l’intégralité de l’évangile et la
doctrine de l’Église catholique fondée par Notre Seigneur Jésus Christ. Mon but
est de mettre les gens au contact de Jésus et de son Église et de leur laisser
faire leur choix. Comme disait si bien Bernadette Soubirous au curé qui était
très sceptique face à ses dires : « La Sainte Vierge ne m’a pas demandé de vous
le faire croire, mais de vous le dire. » Et s’il existe des gens qui
ne croient qu’en eux-mêmes et à leur petit moi, et qui sont prêts à faire le
tour du monde pour trouver quelqu’un qui pensera comme eux et les approuvera,
c’est tant pis pour eux. Dieu désire des gens qui cherchent vraiment la vérité;
Dieu désire des adorateurs en esprit et en vérité (Jn 4,23).
Il faut de plus en plus qu’Église et État
soient séparés; que la pensée de l’Église soit perçue comme différente de la
pensée civile et courante. Il serait bon que la société civile propose des
mentors aux nouveaux nés, des personnes qui seront prêtes à tout pour les
rendre heureux et qui s’engageront par écrit à le faire. Si une telle chose
existait on ne se tournerait pas spontanément vers l’Église catholique pour
jouer un rôle signifiant auprès d’enfants qui nous sont très chers.
La question que je me pose en lisant ton excellent texte, c'est COMMENT va-t-on présenter Jésus à ces jeunes dans la vingtaine et à ceux qui suivront. Ce ne sont, pour la plupart, ni les parents, ni l'école, ni le milieu de travail qui le leur présenteront. Je suis tenté de me dire, à la lumière de ce que tu écris, que le désir profond des jeunes d'être parrain ou marraine, c'est à dire une personne significative pour l'enfant, un mentor comme tu l'as si bien dit, est l'occasion pour nous, chrétiens, de leur présenter avec amour ce Jésus qui nous aime et que nous aimons en retour.
RépondreSupprimerComme tu le sais, notre petite Laurence recevra le baptême vers le mois de février. Donc, nous devons choisir un parrain et une marraine. Laisse-moi te dire que les gens impliqués dans leur foi en Jésus Christ dans mon entourage ne font pas légion... Nous avons choisi comme mentors pour notre fille un homme en couple avec un autre homme et une femme qui n'aime pas beaucoup le canon Catholique... Je sais que l'homme en question aime profondément Jésus mais qu'il ne se sent pas aimé de l'Église. Je sais que la femme ressent l'amour du Christ envers elle, mais qu'elle trouve l'Église rigide et déconnectée de la réalité d'aujourd'hui. Et tu sais à quel point j'ai pu partager cette opinion avant que tu ne me fasses comprendre, une à une, les lois morales que nous propose l'Église
Ces deux personnes nous sont chères et nous savons qu'elles pourront guider notre enfant dans sa vie, dans les décisions qu'elle aura à prendre, dans les épreuves qu'elle traversera. Je souhaite qu'elles trouvent, dans les rencontres préparatoires à l'église, ce Jésus que j'aime et à qui je consacrerai mon enfant. J'aimerais que cette expérience que sera la leur en soit une d'amour et d'accueil.
Le choix de la marraine et du parrain de notre enfant est, en quelque sorte, une opportunité d'évangélisation pour eux.
Sacré Mathieu ! (expression bien québécoise pour signifier que quelqu’un nous étonnera toujours)
SupprimerNotre amitié est née dans un contexte de polémique et d’affrontement et il semble que ce danger de la polémique sera toujours sur le seuil de la porte de notre amitié. La question à se poser est la suivante; la laisserons-nous entrer, oui ou non?
Ceux et celles qui lisent mon blogue depuis ses débuts peuvent facilement deviner que nous sommes de très bons amis. Tu as une idée du blogue beaucoup plus dynamique que la mienne. D’ailleurs, ta vision de ce que doit être un blogue est beaucoup plus conforme à la réalité d’un blogue que la mienne. Tu as sûrement trouvé le moyen aujourd’hui de mettre de l’action sur mon blogue. Tu l’as probablement fait innocemment, sans trop y penser, mais cela me met dans une situation très inconfortable pastoralement parlant et amicalement parlant. Je suis pas mal sûr qu’en lisant ces lignes, tu regretteras un peu, et probablement beaucoup de m’avoir mis si mal à l’aise. Pour les lecteurs de mon blogue, il est bon de savoir que j’ai accepté de baptiser votre petite Laurence, tout comme je l’avais fait pour votre chère Julie. L’autre jour, alors que je prenais un repas chez vous tu m’as dit que tu avais choisi ton frère comme parrain. J’ai reçu la nouvelle comme un choc, même si je ne l’ai pas fait paraître ce jour-là. J’espérais qu’on s’en reparle en privé dans les jours ou semaines à venir. Mais le temps passe et les bonnes intentions tombent souvent dans l’oubli. Le texte que j’ai écrit cette nuit à 3 :00 am (je sais bien que ce n’est pas une heure pour écrire à l’ordinateur; surtout sur des choses aussi délicates et importantes) est un texte qui invite à la réflexion et qui facilement peut engendrer des polémiques. Je ne pouvais pas tout dire dans ce texte. Plusieurs questions peuvent surgir de cet écrit nocturne.
Je suis d’accord pour dire que le baptême d’un enfant est souvent une belle porte pour l’évangélisation. C’est souvent le cas; mais pas toujours comme je l’ai montré dans mon texte. Le choix d’un parrain et d’une marraine sont régis par des critères ecclésiaux. J’avoue que très souvent les prêtres font fi de ces critères étant donné l’éloignement des gens de notre pays de la foi de leur baptême. Je ne suis pas sûr que cette « ouverture pastorale » soit si sage que cela. J’ai de sérieux doutes là-dessus et de sérieuses interrogations. Mais pour la petite Laurence, la fille de mon grand ami Mathieu et de sa charmante épouse Chantal, je veux ce qu’il y a de mieux. Je comprends très bien que dans nos familles il soit difficile de trouver quelqu’un qui corresponde réellement à ce qu’entend l’Église à propos du baptême et du parrainage et marrainage. Mais c’est là qu’entre en jeu la communauté chrétienne. La communauté chrétienne que tu fréquentes assidûment depuis quelques années, est l’endroit tout indiqué pour le choix d’un parrain et d’une marraine. J’ai même en ce moment des personnes en tête qui rempliraient très bien ce rôle. Je sais très bien que « sentimentalement parlant », c’est loin d’être la même chose que de choisir un frère ou une sœur de sang; ou même un très bon ami. Mais il faut absolument aujourd’hui, dans le contexte actuel, trouver de nouvelles façons d’agir en chrétiens.
J’espère que nous pourrons reparler de cela en privé. Ton frère fait partie de la première catégorie de gens dont j’ai parlé dans mon texte : les jeunes adultes qui ont déjà été confirmés. Comme préparation au baptême, il n’y aura que deux rencontres. Je veux bien croire aux miracles, mais je sais très bien que je n’ai aucune capacité humaine de faire adhérer quelqu’un en si peu de temps à la foi en Jésus et en son Église telle que je la conçois.
Ton ami qui regrette de te causer à nouveau du chagrin et de la souffrance.
Guy, omv
Bonjour Mathieu,
SupprimerJ'espère que tu te portes bien ainsi que ta petite famille.
Concernant le parrain et la marraine, ils ont pour rôle d'assister dans son initiation chrétienne l'adulte qui se fait baptiser et, s'il s'agit d'un enfant, de lui présenter la foi de concert avec les parents, et de faire en sorte que le baptisé mène plus tard une vie chrétienne en accord avec son baptême et accomplisse fidèlement les obligations qui lui sont inhérentes.
Pour accomplir leur mission, il est donc normal que le parrain et la marraine mènent une vie cohérente avec la foi et avec la fonction qu'ils vont assumer. Si on demande à une personne d'enseigner le chant à son enfant, on n'exigera pas qu'il s'agisse nécessairement d'un grand chanteur ou d'une grande chanteuse. Mais, on ne pourra pas choisir un muet ou une personne qui fausse gravement. Et cela, malgré toutes les qualités de cette personne et tout le respect que l'on peut avoir pour elle.
Un jour, quelqu'un m'a demandé d'être la marraine de l'un de mes enfants. Cette personne, très bonne et que je respecte beaucoup, vivait maritalement avec un homme, sans être mariée. À regret, j'ai dû refuser qu'elle soit marraine parce que sa vie était en contradiction grave avec la foi catholique. Il en est de même pour une personne qui vit une relation homosexuelle. Sa vie n'est pas suffisamment en harmonie avec la foi catholique pour qu'elle puisse être parrain ou marraine. Et cela, malgré toute l'estime et l'appréciation que l'on peut avoir pour cette personne.
En passant, il n'est pas requis d'avoir un parrain et une marraine. On peut ne désigner qu'un parrain ou qu'une marraine.
Salutations cordiales,
Michel
Comme il est bon et beau d'entendre un prêtre du Christ, de l'Église et de la Vierge nous dire tranquillement, sereinement: «Mon but comme prêtre, est de présenter Jésus aux gens de mon époque; de leur présenter l’intégralité de l’évangile et la doctrine de l’Église catholique fondée par Notre Seigneur Jésus Christ. Mon but est de mettre les gens au contact de Jésus et de son Église et de leur laisser faire leur choix. Comme disait si bien Bernadette Soubirous au curé qui était très sceptique face à ses dires : « La Sainte Vierge ne m’a pas demandé de vous le faire croire, mais de vous le dire. » Quelle joie!
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimer«Le Bon Dieu n'a pas écrit que nous étions le miel de la terre mais le sel.» Georges Bernanos cité par le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine en exergue de son livre «Au diable la tiédeur».
RépondreSupprimerQu'est-ce que c'est beau! cette citation de M. Georges Bernanos. Merci de nous l'avoir partagée M. Michel. Je crois bien que je vais sauvegarder ceci dans mes "favoris".
SupprimerSur le site du diocèse de Montréal, j'ai trouvé deux textes traitant des parrains et marraines.
RépondreSupprimerLe premier indique très clairement que le parrain et la marraine doivent mener une vie cohérente avec la foi. Il faut donc mettre ses culottes et refuser comme parrains et marraines des personnes dont la vie n'est pas cohérente avec la foi.
Ce premier texte indique aussi que si on fait le choix d'avoir deux personnes, l'un doit être une femme et l'autre un homme afin de respecter la complémentarité sexuelle...
UN, DEUX, TROIS PARRAINS?
Haute Fidélité Vol. 125 (2007) Numéro 3
Le parrain et/ou la marraine prolongent l'image de la famille, Église domestique. Ils représentent l'Église avec laquelle le nouveau baptisé fait Corps, une Église riche et belle de la complémentarité des femmes et des hommes voulue par Dieu. Ils aideront le baptisé à s'initier à la foi. On peut n'avoir qu'un parrain, ou une marraine ; si on en veut deux, la complémentarité sexuelle sera nécessairement respectée. Ainsi, il n'est pas obligatoire d'avoir un parrain et une marraine mais cela est fortement suggéré. La personne choisie sera déjà baptisée, eucharistiée et confirmée, soit à sa pleine maturité chrétienne, pour pouvoir initier le baptisé à la foi. Elle sera préférablement âgée d'au moins 16 ans, menant une vie cohérente avec la foi, et n'étant ni le père ni la mère du baptisé.
Voir le Guide canonique et pastoral au service des paroisses.
http://www.diocesemontreal.org/la-foi-au-quotidien/baptiser-votre-enfant/articles/un-deux-trois-parrains.html
ARENTS, PARRAIN ET MARRAINE
Haute Fidélité Vol. 125 (2007) Numéro 3
Le Rituel du baptême des petits enfants place le parrain et la marraine près des parents de l'enfant, tout au long de la célébration. L'Église demande qu'ils répondent officiellement aux mêmes questions adressées aux parents. Et, avec ces derniers, ils acceptent d'assumer une véritable « parenté spirituelle ». C'est donc dès le début de la célébration que le parrain et/ou la marraine aident et soutiennent les parents qui les ont choisis en toute confiance. Déjà ils sont à l'oeuvre dans leur engagement à éveiller l'enfant à la foi chrétienne.
Devenir parrain et/ou marraine, c'est donc sérieux !
http://www.diocesemontreal.org/la-foi-au-quotidien/baptiser-votre-enfant/articles/parents-parrain-et-marraine.html
Après avoir lu respectueusement, et attentivement, les écrits et propos fort bien documentés de M. Michel, m'est venue à l'esprit la question suivante, considérant ma bien petite ou insuffisante connaissance du sujet!
RépondreSupprimerJe suis marraine et mon mari Yves, décédé depuis 15 ans, était également le parrain, de la fille de mon frère Bernard, lui aussi décédé depuis maintenant 33 ans (21 décembre 1979...)!
Ça fait donc deux importants décès dans ma vie et dans notre famille. Melyssa, ma filleule, est aujourd'hui âgée de 34 ans, avec un jeune fils, Vincent.
Qu'arrive-t-il alors que et le père, mon frère Bernard, et le parrain, mon mari Yves, sont tous deux décédés?
Si Melyssa le désirait pourrait-elle demander à une autre personne, en plus que de moi, (et qui plus est à considérer que moi aussi un jour je partirai...), d'avoir un autre parrain ou autre marraine... de remplacement, peu importe le fait que ce soit un homme ou une femme? ou deux hommes ou deux femmes... enfin vous voyez bien ce que je veux dire.
Et si elle le souhaitait évidemment, pourrait-elle le faire avec une personne homosexuelle^^, ouverte à une éventuelle demande de ma filleule? et rencontrant les critères et le Canon de l'Église catholique romaine.
Voilà mon petit commentaire.
Merci à toutes et tous de me lire et qui sait peut-être me donnera-t-on des réponses inspirées et inspirantes là-dessus.
Colette est mon prénom usuel - ou Aurore-Colette (sourires) c'est comme vous le désirez. Aurore était ma marraine avec mon oncle Maurille, comme de mise.
Chère Colette,
SupprimerChaque personne baptisée a un parrain et une marraine ou un parrain ou une marraine. C'est un engagement pris au moment du baptême et qui vaut pour toute la vie. Les personnes qui remplissent ce rôle, ne sont pas "remplaçables". On ne peut donc pas avoir deux parrains ou deux marraines.
Guy
Bien un grand merci à vous de m'avoir informée, c'est fort apprécié.
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