samedi 2 mars 2019

Une voie de sainteté

Une voie de sainteté
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Je suis de plus en plus convaincu qu’une voie de sainteté, qu’un moyen efficace d’atteindre la sainteté, consiste à imaginer devant nous le visage de Jésus, son visage rempli de douceur et de bonté. Cette voie de sainteté est confirmée à mes yeux par l’office des lectures d’aujourd’hui.

Cette semaine, dans le bréviaire, nous avons lu des extraits du livres de la Bible appelé: Qohélet. Voici le début de la première lecture de l’office des lectures d’aujourd’hui :  
LECTURE : ÉMOUVANT POÈME DES ÂGES DE LA VIE (QO 11, 7-10 ; 12, 1-14)
11.07 Oui, douce est la lumière ! Quel bonheur pour les yeux de voir le soleil !

Et voici des extraits du commentaire que nous présentait la deuxième lecture de l’office des lectures :
COMMENTAIRE DE SAINT GRÉGOIRE D'AGRIGENTE
SUR L'ECCLÉSIASTE
Joie et lumière. 

« La lumière est douce, dit l'Ecclésiaste, ~ et c'est bien bon de contempler le soleil visible avec les yeux de notre corps. ~ Car si la lumière disparaissait, le monde n'aurait plus d'aspect, et la vie serait sans vie. Et c'est pourquoi Moïse, le contemplateur de Dieu, a dit jadis : Dieu vit que la lumière était bonne. ~ Mais nous devons penser ~ à la grande, véritable et éternelle lumière qui éclaire tout homme venant dans ce monde, c'est-à-dire le Christ, le Sauveur du monde et son Rédempteur. Après s'être fait voir aux prophètes, il s'est fait homme et il est allé jusqu'aux extrémités de la condition humaine, ce qui fait dire au prophète David: « Chantez à Dieu un psaume pour son nom, frayez la route à celui qui monte au couchant : son nom est «le Seigneur », boudissez de joie devant sa face. »
L'Ecclésiaste a donc dit que la lumière était douce ; il a prédit qu'il serait bon pour nous de voir de nos yeux le soleil de gloire, c'est-à-dire celui qui a dit, au temps de sa divine incarnation: « Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie. »
Ainsi donc, cette lumière du soleil, vue par les yeux de notre corps, annonçait le soleil spirituel, le Soleil de justice. C'est vraiment le soleil le plus doux qui se soit levé pour ceux qui, en ce temps-là, ont eu le bonheur d'être ses disciples, et de le regarder de leurs yeux pendant qu'il partageait la vie des hommes, comme s'il était un homme ordinaire.
Et maintenant encore, il n'y a vraiment rien de plus doux que de fixer sur lui les yeux de notre esprit pour contempler et se représenter son inexprimable et divine beauté ; il n'y a rien de plus doux que d'être illuminés et embellis par cette participation et cette communion à la lumière, d'avoir le cœur adouci, l'âme sanctifiée, et d'être remplis d'une allégresse divine tous les jours de la vie présente.

C'est ce que le Sage Ecclésiaste nous laisse entendre, lorsqu'il dit : Si l'homme vit de nombreuses années, qu'il se réjouisse en elles toutes. En vérité, ce soleil de justice est, pour ceux qui le regardent, le pourvoyeur de la joie selon cette prophétie de David : Les justes sont en fête devant la face de Dieu, ils débordent d'allégresse ! » 
Oui, essayons d’avoir constamment devant les yeux de notre esprit et de notre cœur, le doux visage de Jésus, notre Seigneur.


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