dimanche 10 février 2019

Homélie 5ème dimanche, année C

Homélie 5ème dimanche, année C   

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Aujourd’hui, la Parole de Dieu nous présente la vie chrétienne en son essence. Un chrétien est celui qui a reçu une RÉVÉLATION de Dieu et qui a pour MISSION de la communiquer aux autres. Le chrétien est celui qui reçoit et qui donne. Ce qu’il reçoit est tellement GRAND et tellement BEAU qu’il ne peut le garder pour lui-même.

La première lecture de la messe nous présente la vocation du prophète Isaïe et l’évangile nous présente la vocation de l’apôtre Pierre. Dans les deux cas ces hommes ont fait une expérience très forte de la majesté de Dieu, de sa Toute Puissance et devant cela, ils se sont reconnus pécheurs et tout petits. Ce n’est qu’après une telle expérience qu’ils pourront être envoyés pour annoncer la GRANDEUR et l’AMOUR de DIEU.

J’aime beaucoup le récit de l’appel des prophètes et des apôtres dans la Bible. Cela nous montre que Dieu appelle à la mission des gens vraiment différents. Le prophète Jérémie et le prophète Isaïe ont des personnalités diamétralement opposées. Quand Jérémie est appelé par Dieu, il est tout jeune et tout craintif. Il essaie de se dérober à l’appel en disant qu’il est trop jeune et qu’il ne sait pas parler (livre de Jérémie, chapitre 1, versets 2-10). Mais Dieu n’est pas très content de cette attitude. Isaïe au contraire, quand le Seigneur pose la question : « Qui enverrai-je ? », répond immédiatement : « Envoie-moi ! ». Oh que j’aime cette spontanéité et cette générosité devant l’appel de Dieu ! J’aime cette attitude car jusqu’à maintenant, je me suis toujours identifié à la personnalité de Jérémie. Mais, grâce à Dieu, à 67 ans, je me sens de plus en plus enclin et prêt à répondre à Dieu comme l’a fait Isaïe : « Envoie-moi ! ».

Il est triste que plusieurs d’entre nous, voient dans l’appel de Dieu une mission exigeante, dérangeante, embarrassante. On regarde alors les difficultés au lieu de regarder la grandeur du don. On oublie trop rapidement l’expérience extraordinaire que nous avons faite de la BONTÉ et de la GRANDEUR de Dieu; ou du moins cette expérience est obnubilée par des craintes souvent irrationnelles et qui souvent se réfèrent à des événements qui ne se produiront pas. Si nous ne voulons pas partager le DON reçu, c’est souvent parce que nous n'avons pas suffisamment goûté et apprécié la grandeur du DON.

Jésus a tout à fait raison d’essayer de nous réveiller en nous disant comme à la Samaritaine « SI TU SAVAIS LE DON DE DIEU » (Jn 4, 10).


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