dimanche 9 septembre 2018

Homélie 23ème dimanche, année B

 Homélie 23ème dimanche, année B

2 commentaires:

  1. Coïncidence sans doute mais cette semaine je lisais un article intitulé Éloge du vide par Jorge Cruz Pinto. Bien sur l'article traite du vide en art (architecture, sculpture et peinture) et la signification ou mieux le rôle que joue le vide. En architecture quand il est question des villes par exemple: « Les villes sont nées quand les espaces, les vides plutôt que les bâtiments, ont pris un sens ou mieux quand ce sens a commencé à l’emporter sur le sens de chaque construction.» C'est donc les vides qui donnent un sens à notre vie et comme le déclare St-Thomas d'Aquin cité aussi plus loin dans cet article car on y traite aussi un peu de philosophie et de spiritualité: « je dois vider mon âme afin que Dieu puisse entrer.» Chez les générations qui nous suivent, par exemple celle de mes enfants, je constate que le manque de vide est un problème important. Aucun moment de vide, le temps manque pour faire tout ce qu'ils doivent faire; ça m'essouffle rien qu'à les regarder. Rien à voir avec ma génération quand on élevait notre famille. Alors comme vous je ne me plaindrai pas trop des vides.

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  2. Merci chère amie pour ces remarques éclairantes. Dans mon blogue du 27 juillet 2017, j'ai écrit ceci:" On attribue au philosophe Aristote la phrase suivante: « La nature ne supporte pas le vide ». De fait, dans la nature, il n’y a pas de vide. Entre les objets qui sont autour de nous, il y a de l’air. Cet air est invisible, mais il est bel et bien là. Il n’y a pas de vide autour de nous." C'est donc une chance pour l'être humain et une prérogative pour lui, que de connaître le vide.

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