lundi 2 juillet 2012

Benoît XVI et le petit Victor

Benoît XVI et le petit Victor

Si vous avez lu les mots que j'ai écrits pour me présenter sur ce blogue, vous savez que je suis un Père Oblat de la Vierge Marie. Notre fondateur, le Père Bruno Lantéri (1759-1830), a toujours eu un attachement affectif et inconditionnel au pape. Il a d'ailleurs risqué sa vie à son époque pour défendre le pape Pie VII. Cet amour pour le vicaire du Christ sur terre habite aussi les Oblats de la Vierge Marie de notre temps. Je m'émerveille de constater que le mot " pape " en français est très voisin de " papa ". Or le mot "papa" ("abba" en araméen, la langue de Jésus) est le mot qui qualifie au mieux la personnalité, le vie et la mission de Notre Seigneur Jésus Christ sur cette terre. Jésus a eu comme mission essentielle, de manifester à chaque journée de son existence, la " tendresse du Père ". Une des tâches essentielles  du pape sur notre pauvre terre, consiste certainement à continuer cette mission de manifester la tendresse de notre Père du ciel. Qui de nous n'a pas en mémoire des images du pape Jean-Paul II bénissant et embrassant des enfants, des personnes handicapées, des vieillards, etc, avec une immense tendresse? Notre pape actuel fait de même. Et puisque le pape agit au nom du Christ Jésus, souvent des miracles s'opèrent. En voici un dont je viens tout juste d'apprendre l'existence:

Un enfant de six ans atteint du cancer et béni par le pape lors des JMJ de Cologne, est guéri.
29.07.10

Le 26 août 2005, lors des JMJ, Benoît XVI rencontre les séminaristes, à l’église S. Pantaléon, à Cologne. Son arrivée lui est l’occasion d’un bain de foule mémorable, où, pressé, acclamé par une foule compacte et enthousiaste, il répond à la ferveur populaire avec la grâce faite de gentillesse, de douceur et de timidité qui lui est propre, et qui lui donne tant de charme. A un certain moment, Benoît XVI s’approche d’un petit garçon au visage protégé par un masque, probablement atteint d’un cancer, prend son visage entre ses mains pour le guérir, je n’ai aucun doute là-dessus, murmure quelques mots, sans doute de prière, et presse la main de la maman, en signe de réconfort... puis le mouvement de la foule l’entraîne au loin, mais cette image, que j’avais entrevue à l’époque de façon presque subliminale à la télévision est restée gravée dans ma mémoire. Depuis, il paraît que le petit Victor est effectivement guéri... (c’était en décembre 2005, je prie très fort pour que la vilaine maladie ne soit plus pour l’enfant qu’un mauvais souvenir... éclairé par l’intervention du Saint-Père).

1er décembre 2005
Article publié dans le journal allemand Bild:

Le petit Victor sourit joyeusement au photographe. Il est plein d’énergie et de vitalité. Il n’a pas toujours été ainsi. Victor avait un cancer ! Jusqu’à ce que le Pape, durant les Journées Mondiales de la Jeunesse, l’ait béni. Pendant presque deux ans, l’enfant a lutté contre des tumeurs malignes dans son corps, et a subi opérations et chimiothérapie. Qui n’ont servi à rien. Son plus grand désir : "Je veux rencontrer le Pape". L’occasion s’est présentée pendant les JMJ. Le Pape Benoît XVI a vu l’enfant parmi la foule -avec sa tête chauve, et son masque de protection sur la bouche. Il s’est approché, a pris son visage entre ses mains, et l’a bénit. La photo a fait le tour du monde. "Maintenant, j’ai reçu la bénédiction la plus forte du monde", a dit le petit après cela.
A ce qu’il semble, cela a marché : aujourd’hui, trois mois plus tard, il n’y a plus de cancer. "C’est presque un miracle qu’il ait survécu à la fatigue et aux douleurs" dit sa maman Michaela (43 ans). "Bien sûr, c’est le résultat du beau travail des médecins, mais aussi de la force et de la foi dans une issue heureuse. Ceci est sans doute dû à ce moment avec le Pape".

Le dernier examen médical n’a plus révélé de cellules cancéreuses dans l’organisme de l’enfant, qui reste cependant sous contrôle médical : "Le cancer peut revenir n’importe quand. Pourtant, la bénédiction du Pape et notre foi en Dieu nous ont donné beaucoup de force", dit le papa, Félix (45 ans) Ainsi, le petit Victor est plus joyeux et insouciant que jamais. Ses cheveux ont repoussé, et il va au cours préparatoire. Sa maman Michaela est très heureuse : "Nous pouvons à peine y croire. Il est si heureux. A présent, nous pouvons de nouveau regarder l’avenir".
(Source:  Benoit XVI et moi )
Publié le 29 juillet 2010.


Pour voir la vidéo du pape touchant le petit Victor, veuillez cliquer sur les mots suivants: victor.wmv [3 638 KB]

Ces informations sont tirées du blogue suivant:

Benoît XVI et moi

beatriceweb.eu/Blog/index2.html


Autre article sur le même sujet:


14 décembre 2005

Article dans OGGI

Le "miracle" de Victor
La caresse du Pape a guéri Victor


Les médecins ne lui avaient pas donné d'espoir: il avait des métastases dans tout le corps. Lui a demandé à ses parents de l'amener auprès de Benoît XVI à Cologne. Et aujourd'hui, trois mois après la rencontre, la tumeur a mystérieusement disparu.

Pour celui qui croit, c'est tout simplement un miracle, pour les médecins, seulement un cas (rare), pour Victor, c'est le plus beau et le plus inattendu des cadeaux de Noël, arrivé avec un peu d’avance. Le fait est que vraiment personne ne pouvait imaginer que les résultats de la dernière biopsie seraient négatifs: de façon prodigieuse, Victor est " krebs frei ", comme ils disent là-bas. Guéri du cancer.

Jusqu'à il y a peu de mois, aucun médecin ne pouvait donner le moindre espoir de survie à cet enfant de six ans, le second des trois fils de Félix et Michaela. "La première visite fut comme un coup de tonnerre dans un ciel serein", se souvient la maman. « Le monde s'est écroulé autour de nous, parce que, d'emblée, on nous présenta le pire des diagnostics. Le corps de Victor était déjà torturé par les métastases. Les médecins nous expliquèrent que, très probablement, aucune chirurgie, aucun cycle de chimiothérapie, auxquels nous avons dû quand même soumettre notre enfant, ne pourraient donner le moindre résultat. »

Et dans le brouillard le plus sombre, ce fut justement Victor qui ralluma la petite flamme de l’espoir. La dernière. "C'était la fin de Juillet ", se souvient le papa, Félix. Nous rentrions juste à la maison après le énième et inutile contrôle médical: nous n'avions pas reçu de bonnes nouvelles. Victor, qui, entre-temps, avait perdu tous ses cheveux à cause de la chimiothérapie, nous demanda d'exaucer son voeu très simple: « Je voudrais rencontrer le Pape », nous dit-il. Et ce, parce que Benoît XVI devait passer à proximité de chez eux, quelques semaines plus tard, en août, à l'occasion des Journées mondiales de la Jeunesse à Cologne. Les parents, sincèrement surpris de cette requête originale et inattendue, firent tout pour satisfaire le petit: « Comment pouvions-nous ne pas essayer ? », sourit Félix. Grâce à l'intervention du diocèse, ils réussirent à obtenir un "pass" spécial pour le vendredi 19 août.: le Pape devait visiter l'église de Sant Pantaléon, après la rencontre historique avec la communauté juive à la synagogue de Cologne, et eux pourraient être au 1er rang. Dans l'espoir de pouvoir au moins serrer la main de Ratzinger.

La foule était immense. Les mains tendues au-dessus des barrières encore plus. Et pourtant (Fatalité, ou Providence?), Benoît XVI fut attiré par cet enfant complètement chauve, avec un masque sur son visage, dans les bras de sa maman. Le Souverain Pontife changea de direction, s'approcha, prit le visage de Victor entre ses mains, le caressa longuement et murmura quelques mots à Michaela. Un simple geste d'affection et de compassion repris en direct par la télévision, qui fit immédiatement le tour de la planète. "A présent, j'ai reçu la bénédiction la plus forte du monde " confia, serein, le petit garçon à ses parents durant le voyage de retour vers leur maison de Dusseldorf. « Mon coeur, et celui de ma femme, poursuit Félix, étaient pleins de joie: nous avions réalisé le voeu de Victor. Et, en cet instant, rien n'était plus gratifiant que sa joie, si simple, si spontanée. » Erreur. Ils allaient découvrir quelque chose de terriblement plus gratifiant seulement trois mois plus tard: la saveur si douce de ces mots : kreibs frei.

Un mal que les médecins avaient décrit comme incurable a été vaincu "de manière imprévisible et mystérieuse", comme ont dû l'admettre ces mêmes médecins. Les journaux allemands n'ont pas pratiqué la demi-mesure pour raconter cette histoire: "c'est un miracle! " se sont-ils exclamés en première page. Et pourtant, d'un point de vue technique, on ne peut pas parler de miracle: l'Église ne reconnaît officiellement que ceux accomplis par une personne déjà parvenue dans un monde meilleur. "Bien que personne n'ose fixer de limites à la toute-puissance de Dieu", murmurent certains prêtres de la Curie romaine, qui, ainsi, admettent indirectement la stupeur suscitée par cette nouvelle même au Vatican. "Je ne sais pas, appelez cela comme vous voulez,", dit la maman Michaela,  moi, je sais seulement une chose: avant cela, mon fils était plein de métastases, et à présent, tout a disparu. "

Plusieurs oncologues allemands, interpellés par les journaux et les télévisions, se sont aussitôt empressés de se souvenir que, bien que rares, les guérisons de tumeurs comme celles que contenait le petit corps de Victor, peuvent survenir. A cette objection de la raison, heureux, le curé de la paroisse familiale répond malicieusement: " Tout est déjà écrit dans l'évangile. Quand les pharisiens ne voulurent pas croire à la guérison de l'aveugle de naissance: ils l'interrogèrent jusqu'à l'exaspérer, mettant en doute qu'il fût vraiment aveugle, et le prenant pour un imposteur. Et lui de leur répondre : « Moi, je ne sais pas; je sais seulement qu'avant, je ne voyais pas, et que maintenant, je vois. »

À présent, Victor fait le signe de la victoire avec ses petites mains. Il sait que son calvaire est terminé. Il sourit. Il sait qu'il peut retourner jouer avec ses petits camarades. Il sait que les longues après-midi passées à l'hôpital, entre visites, soins et analyses, ne seront bientôt plus qu'un mauvais souvenir. Il sait qu'il peut finalement retourner sereinement à l'école, sans avoir à penser à tous ces médicaments qui l'attendent. Et il sait aussi que, peut-être, quelques cheveux lui auront déjà repoussé pour Noël. Un beau cadeau, certes. Mais rien en comparaison de la douceur de ces mots que personne n'avait encore prononcés devant lui: " krebs frei " (" cancer free " en anglais; " guéri du cancer " en français).

Roberto Beccaria, Oggi, 14 décembre 2005

 

2 commentaires:

  1. Je n'avais pas entendu parler de cet enfant, Victor. C'est extraordinaire et on dit souvent que tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir. Je veux toujours croire en cela

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